pagoni2020
12.04.2021 16:41:10
- #1
Donc oui, je remercie pour cela aujourd’hui, mais je suis certain que cela aurait aussi pu se passer autrement.
Je comprends, mais il me manque souvent actuellement une idée de comment cela pourrait se passer "autrement", car à mon avis, comme souvent, on exagère simplement dans l’autre sens. Et.......je ne suis en aucun cas un partisan de la méthode brutale.
Est-ce que la manière dont mon grand-père agissait était pédagogiquement valable ? Je ne crois pas.
Pour moi aussi, il était difficile d’être cohérent ou "ressenti" comme dur. En préparation à la vie, je pense qu’il faudrait que cela soit plus souvent le cas, pas dur comme John Wayne mais clair et cohérent. Je me demande souvent aujourd’hui CE QUI, par rapport à l’objectif fixé, est vraiment pédagogique.
Il s’agit pour moi d’une information unilatérale aux parents qui doivent actuellement massivement instruire leurs enfants à la maison. Qui sont en quelque sorte les enseignants et doivent transmettre les contenus avec leur méthodologie. Là, il ne suffit pas de lancer des feuilles en disant : recopie ça trois fois.
Je comprends cela absolument pour cette situation, j’ai donc dû mal comprendre. Mes étranges expériences datent également d’avant la période du Corona. Je vois à travers l’école de ma femme que l’institution y est plutôt instable. Les collègues individuels sont souvent prêts et actifs, mais le système freine et ses vassaux aussi.
Quand je lis certains livres sur l’éducation centrée sur les besoins, j’ai envie de pleurer contre le mur. Il y a quelques très bons livres fondamentaux sur la psychologie des enfants, qui sont ensuite appliqués comme une bible par les parents. Le fait qu’il doit y avoir une voie moyenne, qui n’oublie pas non plus les parents et leurs besoins ;) est souvent oublié.
Entièrement d’accord de mon côté. J’avais déjà mentionné Jesper Juul, dont les livres ou la philosophie devraient selon moi être plus appliqués. Je me rappelle d’un pédagogue pour enfants connu, qui disait avec exagération dans une interview qu’il avait eu une merveilleuse enfance parce que ses parents avaient à peine de temps.
Je peux parfaitement m’imaginer cette expérience au terrain de jeu :D :D :D et qu’on se trouve d’abord trop dur soi-même. Mais tu décris exactement ce que je veux peut-être un peu exagérément illustrer. J’ai souvent "travaillé" avec des enfants ou plutôt des adolescents et connais donc certains résultats d’une éducation sans ces expériences d’apprentissage. C’est exactement ce qui m’a beaucoup frappé en tant qu’enseignant par hasard. Nous avions des enfants de bonnes familles qui ne savaient pas faire leurs lacets en 6e classe ou qui étaient complètement dépassés par des tâches manuelles simples, raison pour laquelle ils rebellaient. Cela m’a paru choquant et triste à la fois.
Cela montre à quel point beaucoup de parents sont incertains lorsqu’il s’agit du salut de l’âme de leurs trésors. Comme il s’agit principalement de ma génération, je raillais volontiers que cela vient aussi de l’éducation des enfants de la génération d’après-guerre. Mais ce serait sûrement trop simpliste.
J’ai vécu une éducation de la génération de guerre et je m’étonne encore aujourd’hui de la manière dont mes parents, avec leurs terribles expériences, ont pu me transmettre une attitude de vie aussi positive. Il n’y avait pas de coups ni rien de semblable comme chez certains autres, plutôt une bonne "tape" occasionnelle du dentiste scolaire ou une "poussée" du curé ; raconter à la maison n’avait pas beaucoup de sens à cause de la peur d’eux. Un mélange plus "sain" me conviendrait aujourd’hui... mais qui me demande :D :D :D L’important est : aujourd’hui, j’ai une merveilleuse relation avec mes fils déjà adultes et ils valideraient cette attitude, la tienne aussi !