Financer un projet de construction - Assez de capitaux propres ?

  • Erstellt am 20.03.2021 14:26:42

motorradsilke

01.04.2021 13:33:48
  • #1


Parfois, ce n’est pas la pire chose. Au moins mieux que d’expérimenter au détriment de nos enfants.
 

bra-tak

01.04.2021 13:59:19
  • #2
Dans certaines affirmations ici, ça me monte vraiment à la gorge.

Quelqu’un s’en vante de gérer des dizaines de millions d’euros, mais il a une vision du monde et une compréhension digne d’un sentier forestier de 5 mètres. Comme si gérer des centaines de millions et les employés d’entreprise qui y sont peut-être rattachés demandait plus de responsabilité que d’enseigner L’AVENIR DE TOUS NOUS !

Nos enfants sont ce que nous laissons derrière nous, pas un quelconque tas d’argent ou de valeurs mobilières ou de biens industriels.

Et dire que certaines choses ont toujours été comme ça, donc ça continuera comme ça : absurdité puissance dix et preuve d’étroitesse d’esprit absolue. Notre société vit depuis 10 à 15 ans la transformation la plus importante depuis l’époque des Lumières (E. Kant). Le numérique fait que notre génération d’enfants, mais au plus tard celle de nos petits-enfants, perçoit les réalités dans un ordre différent, de manières différentes et avec des intensités différentes. On ne peut plus dire que ça a toujours été comme ça. Les pays qui l’ont compris depuis longtemps (les pays scandinaves par exemple) vont continuer à nous distancer sur le plan éducatif. Nous devons nous réveiller ! Et ce ne sont pas les jeunes enseignants qui doivent le faire, eux savent et veulent le faire. Les structures derrière doivent être créées pour cela, et elles ne le seront pas dans cet État. Ou alors beaucoup trop lentement. Ici, on se félicite déjà pour des petites choses qui dans d’autres pays ne valent même plus la peine d’être mentionnées, mais sont devenues la norme.

Et il est donc aussi compréhensible que surtout les jeunes enseignants désespèrent et abandonnent. Même un bon salaire ne peut pas les consoler. Ils sortent très motivés du stage et se retrouvent dans des structures qui ne sont plus adaptées, avec lesquelles ils doivent pourtant travailler.
 

pagoni2020

01.04.2021 14:45:44
  • #3

Et les femmes de ménage des toilettes, les infirmières, les éboueurs, les contrôleurs, les livreurs d’Amazon, de Lieferando, etc. et bien d’autres encore, non ? Qui décide cela ? Et le médecin dans la clinique huppée de cure à Sylt a le droit de se plaindre ? Hum.....
Le problème, ce sont TOUJOURS les généralisations, malheureusement on aime bien s’en servir pour que ce soit plus simple.

... donc aussi les médecins, entre autres.

Quelqu’un m’a dit un jour qu’un architecte qu’on force à construire des maisons de travers tombe malade, même s’il n’a que très peu de maisons à construire. J’ai rencontré un militaire de la Bundeswehr avec un grade juste avant celui de général, que son employeur militaire a « puni » en le mettant dans un bureau au bout du couloir sans plus lui donner de travail. Comme beaucoup pensent qu’on est au paradis quand on est à la retraite. Ce n’est pas forcément la quantité de travail, mais majoritairement les circonstances et comme l’explique, le système ÉDUCATIF est fou, tout comme le système chez la police ou d’autres institutions similaires. C’est cela qui rend les gens malades, car ils doivent souvent, à cause du système, construire ces « maisons de travers ».

Cela a été étudié à plusieurs reprises et on a constaté que la joie du bonus ne dure que très peu de temps.

Dis-lui simplement que c’est vrai et que tu souffres avec lui... Que veux-tu lui dire d’autre, c’est SA vie : Aime-la, change-la ou quitte-la... c’est tout simple.

Tu l’as toi-même montré, le problème avec ta crèche. Il y a sûrement des personnes qui aimeraient bien faire ça rapidement, mais le système ne le leur permet pas, donc commence à un moment donné le processus de désengagement intérieur ou le développement du cynisme... chez ceux qui aimeraient bien résoudre cela pour toi. Les autres sont satisfaits de la situation actuelle et trouvent de belles paroles pour cela (voir aussi le sujet actuel de la vaccination).

... donc le résultat d’un mauvais système éducatif :cool:
Le sujet « Porter des responsabilités » me fait toujours sourire, CHACUN gémit sous ce poids énorme et des millions d’euros, de personnels et de scénarios d’horreur volent en l’air. Mais quand je regarde de plus près, je remarque l’absence des innombrables anciens responsables en veste élimée avec leur gamelle à la rue. Indépendamment du salaire et du poste, CHACUN porte une certaine forme de responsabilité et souvent celle-ci diminue même nettement plus on monte dans l’échelle du plaignant. Le chauffeur de camion somnole un instant, l’infirmière se trompe dans une fiche, le terrassier le tuyau de gaz, l’électricien stagiaire le câble, etc. C’EST cela la responsabilité avec une performance mal payée !
J’aime bien faire référence au clip d’Oliver Kalkofe « managers flashés », pour deviner comment ça se passe dans la soi-disant économie libre.
Bien sûr, je sais que ce n’est pas la règle, mais cela existe tout comme il y a des fonctionnaires paresseux ! Il y a aussi des gens formidables chez Bosch, ou alors tout le monde y est comme ça ?
 

Alessandro

01.04.2021 14:46:34
  • #4
quel contribution de qualité, loin de toute réalité. Balancer ici des phrases pompeuses sans tenir compte de la situation réelle est plus que facile. À quel point les enseignants se soucient de leur responsabilité pour NOTRE AVENIR À TOUS, je l’ai déjà vu chez mes professeurs à l’époque et cela devient vraiment évident en temps de pandémie. Personne ici ne se vante de gérer des millions, c’est toi qui interprètes cela ainsi. Il s’agit simplement de la charge de travail et des problèmes comparés à ceux des enseignants. Les exceptions confirment la règle... Bois une gorgée d’eau contre tes troubles biliaires.
 

chand1986

01.04.2021 18:10:54
  • #5

Des centaines ? Le système n’est pas si vieux que ça, voir Wilhelm von Humboldt.
Et non, il n’a PAS bien fonctionné - comparé à d’autres formes. Le premier test PISA (il y a 20 ans) s’est très mal passé. Le dernier aussi. Ceux entre les deux : pareil.

Deux décennies. Rien de pertinent n’est arrivé.
Dans un pays qui ne possède rien à part les têtes de ses habitants. Et quelle est l’idée ? Continuer avec un modèle qui a si mal performé ?

Albert Einstein définissait la folie : « Faire toujours la même chose en espérant un résultat différent. »

Le fait qu’il existe des expérimentations nuisibles (lire après avoir écouté est une de ces absurdités) ne supprime pas la nécessité d’un changement.

Et maintenant encore une fois pour tous, à cause de la charge de travail : il existe un stress positif et un stress négatif. Avec le premier on peut se charger bien plus qu’avec le second. Travailler dans un système dont on sait qu’il produit de mauvais résultats alors qu’on sait soi-même mieux, ne doit pas être possible comme on pourrait le faire : c’est ça le stress négatif. Avec un stress positif, tu peux faire 60 heures sans problème. Avec un stress négatif, 40 heures t’épuisent. Que fait-on pour se protéger ? On abandonne ses idéaux et on s’arrange avec un mauvais enseignement. Et ceux qui ne le font pas se font reprocher leur esprit d’expérimentation. On ne peut pas faire plus allemand.

Ce qui est le plus énervant, c’est quand je dois entendre que c’est pas mieux « ailleurs » (dans d’autres métiers, dans d’autres secteurs).
Et alors ? Est-ce qu’on envoie ses enfants « ailleurs » ? Non... alors en quoi c’est un argument ?
 

motorradsilke

01.04.2021 18:24:16
  • #6


J’ai écrit, à l’époque où j’allais à l’école. C’était dans les années 70 à 80. Et là, ça fonctionnait bien.
Peut-être que les mauvais résultats Pisa viennent simplement du fait que nous surchargeons l’école avec beaucoup trop de choses inutiles ? Qu’il n’y a plus aucune autorité à l’école ? Quand je regarde certaines classes, ce qui s’y passe me donne la nausée, personne ne peut apprendre, peu importe le principe.

Mais peu importe,
 
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