Financer un projet de construction - Assez de capitaux propres ?

  • Erstellt am 20.03.2021 14:26:42

Evolith

31.03.2021 11:27:33
  • #1


Mon fils a été dès la naissance quelqu’un qui devait comprendre le sens des choses. Sucette ? Non, il n’y a pas de lait qui sort, alors à quoi ça sert ?
Il a refusé longtemps de lire les chiffres, jusqu’à ce qu’il comprenne qu’ainsi il pouvait lire les prix des jouets en magasin et qu’on ne pourrait plus lui mentir. Voilà un cas pratique et en une semaine il savait lire les chiffres jusqu’à 100. Il ne veut juste pas faire de calculs. Oui, mais quand on veut savoir combien de semaines il doit encore économiser avec son argent de poche pour s’acheter un Lego XY, c’est déjà pratique. Et voilà, mon prince héritier compte comme un champion du monde.
Je redoute sa rentrée en août, au cas où l’école ne serait pas à nouveau en présentiel. S’il peut rivaliser avec ses amis pour savoir qui aura appris la lettre le plus vite, on y arrivera. À la maison, sa sœur de 2 ans n’est guère une concurrente (elle dessine très bien les lettres et avec une endurance impressionnante).
 

chand1986

31.03.2021 12:26:38
  • #2

Que les matières se chevauchent, c’est tout à fait exact. Écrire à l’oreille est une absurdité si aucune correction n’a lieu.
La manière de remplir les feuilles n’est pas forcément la même en présentiel comparé à la distance.


C’est ainsi que l’homme apprend en général. Mais on ne peut pas gérer des classes de 30 élèves avec cette approche.

@Programme d’échange fictif : Les professeurs de gymnase veulent se convaincre pratiquement qu’ils méritent plus que les « low performers » dans les écoles en difficulté

/fin du cynisme
 

pagoni2020

31.03.2021 12:35:37
  • #3


Fondamentalement, je trouverais une telle idée super, elle pourrait certainement conduire à une pensée plus différenciée. J’ai été enseignant par hasard pendant un certain temps et on commence alors à voir certaines choses un peu différemment. Cela vaut aussi pour d’autres domaines. Tant qu’on ne l’a pas soi-même ou que l’on ne connaît pas, le jardin du voisin est généralement plus vert.

Comme je l’ai déjà dit, cela conduirait à une pensée plus différenciée. Je ne suis pas enseignant mais si c’est actuellement un travail aussi simple et bien payé, on peut le devenir. Je connais beaucoup de fonctionnaires qui passent leur vie à se plaindre qu’ils en ont assez et qu’ils veulent enfin aller dans le secteur privé… mais j’entends les mêmes plaintes du côté « opposé ». Mais au final, peu de gens le font vraiment, parce que la vie qu’ils ont semble quand même assez agréable ou qu’il n’y a pas de réelle pression.
Comme le dit Nike dans sa publicité ? « Just do it »............
 

Alessandro

31.03.2021 12:52:57
  • #4
Mais il est vraiment très frappant que ce groupe professionnel semble constamment frôler le burn-out. Moi-même, j'ai cinq enseignants dans ma famille, qui râlent tout le temps, et ce, avec un salaire horaire incomparable. Ce secteur n'est pas non plus concerné par le chômage partiel. Ce qu'il faudrait expliquer à un ouvrier qui depuis des mois ne reçoit que 60 % de son salaire et qui en plus paie des fonctionnaires qui continuent à toucher leur plein traitement, alors qu'ils n'ont pas travaillé pendant des semaines. Le fait que la titularisation s'accompagne en même temps d'une augmentation de salaire est aussi mal perçu et incompréhensible. Comme si cela impliquait une quelconque prestation supplémentaire que le contribuable devrait payer... Mais comme le dit justement : Chacun est l’artisan de sa propre chance et peut lui-même devenir fonctionnaire.
 

pagoni2020

31.03.2021 13:13:38
  • #5

Je comprends parfaitement ton point de vue et je ne peux pas reprocher à quelqu’un de se plaindre de façon justifiée. Je connais très bien la fonction publique et je connais donc parfaitement ceux qui rouspètent et ceux qui ont toujours vu leur délivrance dans une prochaine promotion ou à la retraite. Une fois que cela est arrivé, rien n’a changé dans leur mécontentement. C’est plutôt un phénomène psychologique qui s’explique par le fait que les gens croient souvent que ce serait le paradis s’ils avaient « l’autre ». Quand je leur ai parfois montré concrètement qu’ils pouvaient changer aujourd’hui et se trouver directement dans le prétendu paradis, ils ont alors donné des raisons très diverses pour ne pas le faire... drôle... ensuite c’était interdit de se plaindre, et qu’est-ce que je racontera à mon entourage si je ne suis plus une « victime » ? Comme je l’ai dit, c’est un problème humain, que l’on soit fonctionnaire, salarié ou indépendant.
Je trouve particulièrement grave et presque méchant cet argument souvent avancé selon lequel on a des enfants et qu’à cause de leurs études on ne peut pas soi-même changer de poste. Ainsi, les enfants sont responsables de la souffrance de leurs parents bien qu’ils ne le veuillent pas. Je trouve lamentable de rejeter à si bon marché cet argument pour justifier sa propre paresse ou peur sur le dos des enfants, mais je l’ai déjà souvent entendu. Quand je pose la question aux enfants, ils sont choqués : on peut très bien faire des études sans aide des parents.
 

Altai

31.03.2021 20:55:03
  • #6

Nous sommes des scientifiques, nos amis sont les chiffres.
Quand l’enfant a dû lancer trois fois des dés pour faire 10 exercices de calcul, le cahier a aussi volé : « Je l’ai déjà fait !! » On avait l’impression que ça n’avançait pas en mathématiques pendant des semaines, parce que les parents ne voulaient pas laisser introduire le calcul dans le domaine des nombres jusqu’à 20… « On ne donne pas le cahier ! Il faut qu’on explique quelque chose pour ça ! »
 
Oben