Je ne veux favoriser aucun des deux ici, mais avec deux enfants à l’école primaire, le personnel enseignant de l’école primaire ne s’est pas illustré durant le premier confinement, pour parler poliment. Il ne s’est pratiquement rien passé à part l’envoi d’une fois par semaine de fiches de travail par e-mail. Il n’y a eu pratiquement aucune communication de la part des enseignants, ni avec les élèves pour expliquer les sujets et donner de l’aide, ni pour corriger les devoirs. Cela a duré pratiquement de mars jusqu’à la fin des vacances d’été en septembre.
Lors du deuxième confinement, on a travaillé avec Teams. Deux réunions par jour, y compris la transmission des résultats des devoirs par les élèves et la vérification par le professeur. On communiquait 24h/24 et 7j/7. Par exemple, des retours arrivaient à 22 heures ou le dimanche.
Ici en Bavière, une semaine de carnaval a été annulée. Si une semaine de congé était remplacée par une semaine de surtravail, je ne serais pas ravi. Est-ce que ça sera même rémunéré ?
Instinctivement, les efforts sont actuellement équilibrés et chacun espère que ça ira mieux un jour.
La question vraiment plus intéressante est combien la génération Corona devra rattraper. Après tout, nous parlons d’un an et demi durant lequel les connaissances ont été insuffisamment transmises. Cela peut ne pas être si dramatique pour les élèves de première et deuxième année (cependant, je doute aussi que les élèves de première ou deuxième année actuellement enseignés soient au niveau d’il y a deux ans et qu’ils soient vraiment en première ou deuxième année), tous les autres vont pourtant montrer des lacunes de connaissances.