chand1986
14.12.2017 11:36:36
- #1
Maintenant, je me suis accordé une nuit de sommeil pour voir si j’avais mal lu les contributions à travers le prisme du soir et si elles paraissaient maintenant meilleures.
Hm. Non !
Je ne sais pas dans quel monde tu vis. Mais un étudiant salarié qui épargne 10 mois pour sa première cuisine n’est pas un "accumulateur de capital". Il est simplement un refusant de crédit à la consommation – dans sa situation tout à fait justifié de procéder ainsi. Tout le reste est un saut dans l’inconnu avec l’espoir que ça ne tombe pas trop bas. Ce serait pourtant la solution "digne", ou comment doit-on te comprendre ?
Cette vision est faussée à tellement de niveaux que je ne sais même pas par où commencer. Peut-être par un exemple extrême : Selon cette affirmation, l'aide sociale devrait suffire au regard de la dignité humaine, en fournissant à chaque personne dans le besoin un logement, des rations alimentaires, des vêtements et des soins médicaux d’urgence. L’argent ne serait alors pas nécessaire. Et ce n’est de toute façon pas important, les besoins fondamentaux sont satisfaits.
Libre choix ? Participation sociale ? Réalisation d’objectifs de vie ? Rien de tout cela ne serait des besoins fondamentaux – indigne d’épargner du capital pour cela. Tout doit venir du cash flow. Comment, certains ne gagnent pas assez ?
Le capital, soit dit en passant, ce n’est pas seulement de l’argent. La cuisine que j’achète avec mes économies est pour moi du capital utilisable. La maison aussi, que beaucoup construisent ici. La terre. L’éducation. Mais tout cela coûte : de l’argent. Tiens, tiens.
D’ailleurs, rembourser un crédit n’est autre qu’une opération d’épargne postérieure à l’achat alias "accumulation de capital" dans ton langage. Ceci pour la cohérence logique de ta déclaration. Ou alors as-tu vécu toute ta vie uniquement de ton cash flow, sans jamais rembourser un crédit, ni épargner quoi que ce soit ?
Peut-être voulais-tu juste dire que l’argent est trop important dans notre société actuelle et que d’autres valeurs sont sous-représentées. Tu aurais pu l’écrire ainsi, j’aurais suivi sans réserve.
Mais comme tu l’écris, ça sonne comme les rengaines gâtées de la droite néolibérale.
C’est une certaine forme de "capital accumulé" qui génère des revenus et libère ainsi des soucis qui font paraître l’argent important. Mais il faut d’abord le constituer. Voilà pour l’accumulation de capital, les soucis et la dignité.
Hm. Non !
Non. Mais entasser du capital au détriment de son bien-être, c’est indigne.
Je ne sais pas dans quel monde tu vis. Mais un étudiant salarié qui épargne 10 mois pour sa première cuisine n’est pas un "accumulateur de capital". Il est simplement un refusant de crédit à la consommation – dans sa situation tout à fait justifié de procéder ainsi. Tout le reste est un saut dans l’inconnu avec l’espoir que ça ne tombe pas trop bas. Ce serait pourtant la solution "digne", ou comment doit-on te comprendre ?
Lorsque les besoins fondamentaux sont satisfaits, l’argent est la chose la moins importante au monde.
Cette vision est faussée à tellement de niveaux que je ne sais même pas par où commencer. Peut-être par un exemple extrême : Selon cette affirmation, l'aide sociale devrait suffire au regard de la dignité humaine, en fournissant à chaque personne dans le besoin un logement, des rations alimentaires, des vêtements et des soins médicaux d’urgence. L’argent ne serait alors pas nécessaire. Et ce n’est de toute façon pas important, les besoins fondamentaux sont satisfaits.
Libre choix ? Participation sociale ? Réalisation d’objectifs de vie ? Rien de tout cela ne serait des besoins fondamentaux – indigne d’épargner du capital pour cela. Tout doit venir du cash flow. Comment, certains ne gagnent pas assez ?
Le capital, soit dit en passant, ce n’est pas seulement de l’argent. La cuisine que j’achète avec mes économies est pour moi du capital utilisable. La maison aussi, que beaucoup construisent ici. La terre. L’éducation. Mais tout cela coûte : de l’argent. Tiens, tiens.
D’ailleurs, rembourser un crédit n’est autre qu’une opération d’épargne postérieure à l’achat alias "accumulation de capital" dans ton langage. Ceci pour la cohérence logique de ta déclaration. Ou alors as-tu vécu toute ta vie uniquement de ton cash flow, sans jamais rembourser un crédit, ni épargner quoi que ce soit ?
Non. Mais quand on a trop peu d’argent, on a des angoisses existentielles. Alors, se procurer de l’argent est la plus haute priorité – pour acheter de la nourriture, un toit, ou des vêtements. Alors, et seulement alors, je comprends le besoin de se constituer du capital. Lorsque les besoins fondamentaux sont satisfaits, l’argent est la chose la moins importante au monde.
Peut-être voulais-tu juste dire que l’argent est trop important dans notre société actuelle et que d’autres valeurs sont sous-représentées. Tu aurais pu l’écrire ainsi, j’aurais suivi sans réserve.
Mais comme tu l’écris, ça sonne comme les rengaines gâtées de la droite néolibérale.
C’est une certaine forme de "capital accumulé" qui génère des revenus et libère ainsi des soucis qui font paraître l’argent important. Mais il faut d’abord le constituer. Voilà pour l’accumulation de capital, les soucis et la dignité.