Quand le rêve de la maison éclate

  • Erstellt am 06.12.2017 17:04:34

11ant

08.12.2017 23:28:16
  • #1
Quand j'étais à l'école primaire, dix enfants étaient conduits à l'école le matin (ils habitaient le plus loin et avaient une route fédérale sur leur chemin scolaire). Aujourd'hui (quatre décennies plus tard, et maintenant j'habite près de la même école), c'est l'inverse : maintenant, seuls dix enfants ne sont conduits.

À l'époque aussi, il y avait des débats sociaux animés sur l'éducation et l'instruction, mais je ne me souviens pas de demandes comparables aussi véhémentes visant la stigmatisation sociale des parents ayant une éducation différente comme aujourd'hui. Est-ce vraiment seulement dû à ma sénilité, ou serait-il possible que les chasses aux sorcières étaient à l'époque en fait plus douces ?
 

chand1986

08.12.2017 23:54:32
  • #2


Je ne sais pas comment je percevrais certaines choses si j’avais des enfants. Mais un changement de perspective ne peut pas tout justifier.

En tant qu’association, les parents nous voient désormais comme des prestataires de services. Il y a seulement 15 ans, c’était différent. Il était clair qu’en versant 10 euros par mois, on rejoignait une communauté solidaire dans laquelle on devait s’impliquer. Aujourd’hui, on considère la même chose comme un service qu’on reçoit simplement. Pour 12 €/mois désormais. Et les parents agissent en conséquence. La progéniture montre qu’elle n’est pas encore complètement perdue, parfois le comportement social retardé refait soudainement surface : comment m’arranger dans des groupes d’âges mixtes en dehors de ma propre tranche d’âge ? Cette compétence sociale précieuse est apparemment en train d’être activement dé-apprise par une certaine catégorie de parents, me semble-t-il. L’objectif est l’individu réussi, compétitif et égocentrique. Le résultat est bien sûr un illettré de la coopération dépendant des autres. Et ces enfants sont parfois livrés très sérieusement chez nous, afin que l’encadrement bénévole compense ce que les parents ont raté malgré (ou à cause de ?) la lecture de mètres entiers de guides éducatifs.

Lorsque j’insinue très discrètement et de manière détournée que l’erreur doit être corrigée ailleurs, les réactions sont un refus total, une indignation complète ou un méprisant « toi, occupe-toi d’avoir des enfants ».

Je n’en ai pas, je l’admets. Mais j’ai eu des parents et une éducation aussi.
 

11ant

09.12.2017 00:03:17
  • #3

Où trouve-t-on des cadres dorés ici ?

Le moi, entraîné à viser au moins la deuxième place dans une hiérarchie, se prend un mur en plein dans une réalité Scrum.
 

haydee

09.12.2017 00:50:57
  • #4
Ichling est typiquement allemand. Je, je, je et encore je, tout en se montrant prêt à se battre. 11ant j'étais encore à l'école primaire, donc au milieu des années 80, une limite était fixée. Jusqu'à là, les parents pouvaient accompagner leurs enfants et pas au-delà. Le directeur disait sinon les parents stationneraient dans la salle de classe.
 

HilfeHilfe

09.12.2017 06:58:05
  • #5
Là, j'ai encore une fois déclenché une discussion.
 

Alex85

09.12.2017 07:17:38
  • #6
Bonjour à tous



Bien sûr. Regarde dans le carnet de maternité, là c’est coché sans suspicion. En conséquence, à partir de 35 ans, le programme de suivi est beaucoup plus complet, par exemple, l’échographie fine - qui est sinon prise en charge uniquement en cas de suspicion - est prévue pour détecter tôt les malformations.



Je dis simplement que ce n’est pas vrai non plus, car on peut le lire dans n’importe quelle source, ce qui est difficile à discuter ici en l’absence de liens. Par exemple, à partir de 30 ans, le tissu conjonctif devient plus faible, ce qui conduit statistiquement à des contractions précoces et donc à des accouchements prématurés. Bien sûr, cela n’arrive pas à tout le monde, je ne veux pas dramatiser. Mais le risque augmente, si bien que même les avares de la caisse d’assurance maladie mettent directement plus d’argent sur la table.



Je parlais, comme plus tard expliqué par chand, surtout des personnes ayant la peur de la fermeture des portes parce qu’elles ont remarqué que leur formation et leur carrière génèrent de l’argent, mais ne déplacent pas les limites biologiques. Ah non, attends, ça va quand même maintenant.
Et oui, j’ai dans mon entourage (un peu éloigné, je l’admets) un tel couple. Je me demande si 4 ou 5 fausses couches sont vraiment meilleures pour la psychologie. Ajouté au risque pour l’enfant, juste pour satisfaire encore son propre besoin. Je trouve que ce n’est pas bien.



La première mère accoucheuse moyenne en Allemagne a désormais plus de 30 ans (données 2015)
En 1970, elle avait encore 24 ans.



Le corps de la mère y parvient, s’il y a un problème, à le résoudre (au sens propre du terme). La nature a organisé cela ainsi, mais ce n’est plus accepté. Il peut y avoir des pathologies que l’on peut supprimer pour que ça réussisse quand même. Mais accepter de force et par tous les moyens plusieurs fausses couches, juste parce que ça doit absolument (encore) marcher ?
 
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