C’est une discussion très intéressante ici et je voudrais apporter mon avis, qui diffère certainement de la plupart des opinions exprimées ici.
Tout d’abord, la question de savoir comment on peut se permettre d’acheter une maison :
1. Un revenu supérieur à la moyenne est certainement un bon début (c’est le cas de la plupart ici ; avec un revenu inférieur à la moyenne, il faut généralement reconsidérer l’achat de la maison)
2. Qu’en dépense-t-on par mois ? (nous avons un bel appartement, partons normalement en vacances, allons parfois au restaurant, etc., et pourtant il reste encore pas mal d’argent ; en revanche, il y a des gens qui ont peu d’argent restant en fin de mois malgré un bon revenu… pourquoi ?)
3. Épargner seul ne suffit pas. Il faut investir intelligemment, c’est-à-dire construire un portefeuille bien structuré. Avec un compte d’épargne à vue, on ne va pas bien loin.
Capital propre et amortissement :
1. D’après mon calcul actuel (modèle Excel avec différentes proportions de capital propre et de taux d’amortissement), il est avantageux pour nous d’apporter idéalement 0 % de capital propre et de ne pas amortir plus de 1 %. L’argent ainsi économisé doit bien sûr être placé de manière relativement sûre.
2. Bien sûr, nous avons suffisamment de capital propre en réserve et pourrions amortir davantage, mais pourquoi le faire si cela donne un résultat final moins bon.
3. Il faut naturellement surveiller l’évolution des taux d’intérêt. Je ne pense pas que nous devrons compter sur une hausse des taux dans les prochaines années, plutôt une légère baisse. Si le niveau des taux monte fortement vers la fin de la durée, il faut être rapide et utiliser les remboursements anticipés.
4. C’est pour cette raison que je choisirais actuellement une courte fixation du taux d’intérêt : 5 ans.
5. Évidemment, je reprendrais mes calculs avec des données actuelles avant que cela ne devienne concret pour nous.
6. Tout cela n’est pas plus risqué que d’apporter beaucoup de capital propre, à condition de bien sûr investir le capital propre et l’amortissement économisés, et de ne pas les dépenser.