Snowy36
02.05.2023 19:17:27
- #1
Je trouve aussi étonnant que quelqu'un soit surpris que la loyauté envers les employeurs ne soit plus illimitée, ce qui me ramène à ma question sur l'âge. Tout cela sonne beaucoup comme un grand-père qui raconte la guerre.
Ma génération et les plus jeunes ne sont pas stupides et ont bien compris que la loyauté des employeurs n’est plus celle de l’époque des grands-parents ou des parents. Mon père a été licencié lors d'une des premières vagues de licenciements massifs dans le secteur bancaire. Ma mère, dessinatrice en bâtiment, a été écartée à la cinquantaine passée parce qu'on ne voulait pas investir dans sa formation continue. Jusqu'à présent, grâce au service public, j'ai été épargné par les licenciements, mais j'ai assez d'amis dont la planification de vie et le parcours professionnel sont perturbés par des licenciements suite à des reprises ou des insolvabilités des entreprises.
Pour qui suis-je censé travailler jusqu’à 67 ans à la tâche jusqu’à la tombe ? Pour le peuple et VW, pardon, je corrige, pour la patrie ? Nous ne devons pas répéter les erreurs. Je ne suis pas un drone.
L'indignation morale face au rejet d'un mode de vie complètement malsain ne s'épuise pas qu’en moi. Il serait peut-être temps de réfléchir, au lieu de s’en prendre à la jeunesse.
Et ah oui, ce n’est pas parce que l’IA n’a pas été inventée ici qu’on ne peut pas l’utiliser économiquement. Office ne vient pas non plus d’Allemagne et est probablement familier à 90 % des personnes de moins de 70 ans.
Tu bosses probablement dans l’industrie automobile (-:
Mais elle va bientôt partir à l’étranger de toute façon - malheureusement. Et en partie, je peux aussi comprendre tes arguments. Carpe diem et tout ça.
Mais je reste d’avis que l’Allemagne n’aurait pas atteint sa prospérité avec cette mentalité. Si chacun ne travaille que juste ce qu’il faut, alors on peut regarder en Afrique du Sud où cela mène. Là-bas, quand on a assez d’argent après 20 jours, on n’y va tout simplement pas les 10 jours suivants et le patron peut faire ses burgers lui-même pendant 10 jours ET les servir à la table du client.
Sont-ils plus heureux ? Probablement oui. Mais on n’atteint pas la prospérité dans le sens capitaliste de cette manière. Et ce n’est pas obligé.
Mais je ne sais pas si c’est clair pour la génération actuelle.