Terrain constructible au milieu de nulle part avec les prix des maisons?!

  • Erstellt am 29.05.2023 21:42:04

xMisterDx

12.06.2023 08:13:07
  • #1
Le stage pédagogique est ce que l'on appelle chez d'autres théoriciens, qui viennent tout juste de l'université et n'ont jamais travaillé, la période d'intégration.
Qui vient juste de l'université et doit immédiatement planifier un pont et coordonner le projet, échouera si personne ne lui montre comment faire et ne surveille parfois son travail.

Et tout comme pendant le stage pédagogique, on est aussi évalué par d'autres. Contrairement à l'enseignant, c'est même tout au long de sa vie et pas seulement une fois à la fin du stage pédagogique...
 

CC35BS38

12.06.2023 09:05:54
  • #2
Mais un enseignant a-t-il besoin de 5 ans d’études de master puis encore 1,5 ans de stage ? Non. Quelqu’un qui était vraiment bon dans ses 2 matières au bac pourrait presque commencer à enseigner directement.
Pourquoi la formation des enseignants doit-elle durer 2 ans de plus qu’un master/diplôme normal ? Pourquoi ne fait-on pas simplement 3 ans de licence puis 2 ans de stage avec un salaire "équitable" (au moins le salaire minimum) ? C’est ainsi qu’on pourrait vraiment lutter contre la pénurie d’enseignants. Rends la formation moins chère et plus courte (et donc indirectement encore moins chère).
 

Reinhard84.2

12.06.2023 09:06:00
  • #3


Mais alors, le ministère devrait assumer ce qu’il produit et ne pourrait plus se cacher derrière des compétences floues. On ne pourrait plus aussi facilement faire porter la responsabilité des mauvais résultats scolaires vers le bas.

Ça s’appelle une école responsable de soi-même


Oui, la compétence linguistique est importante. Malheureusement, le cours d’allemand rate complètement l’adaptation à la pratique. Personne n’a besoin d’interpréter Schiller dans la vie quotidienne et qu’un auteur ait vraiment caché 15 pages de sens dans 20 vers de poème… À l’école, on n’apprend pas du tout comment lire un article de journal de manière critique, ni comment analyser des arguments commerciaux et déceler les pièges dans les contrats. Le cours d’allemand est trop dominé par une littérature dépassée, l’orthographe et la compétence linguistique pratique sont laissées de côté.

Ce n’est plus le cas aujourd’hui, déjà depuis le passage aux compétences dans le programme éducatif. Les jeunes professeurs ont intégré ça et cela se prêche aussi à l’université.
Concernant les reconversions professionnelles : oui, ils doivent faire le stage de formation pédagogique, mais pas toutes les nombreuses conférences de didactique à l’université.

Au travail, je n’ai jamais été mis à l’épreuve autant qu’en stage, est-ce que le patron, ton tuteur et le PDG de l’entreprise sont assis à côté de toi et critiquent tout ce que tu as fait ? Je doute. Bien sûr, il faut une phase d’adaptation, mais une notation dépendant uniquement de quelques moments est vraiment dure, surtout qu’en cas d’échec, toute ta formation est fichue. En tant que travailleur classique, on va simplement dans une autre entreprise. En tant que professeur, ce n’est pas aussi simple.

Nous avons la possibilité que les poteaux aillent de chaque côté chez le voisin (ils n’y voient pas d’objection parce qu’ils y feront une haie).

Chez nous, ce serait plus joli s’il n’y avait pas de poteaux dans le jardin.

C’est pourquoi je voulais demander quels avantages on a si les poteaux sont à l’intérieur chez nous.



C’est un argument, mais on achète la clôture ensemble donc elle appartient aux deux à 50:50 de toute façon.

J’ai oublié de dire que des bandes occultantes doivent être mises dans la clôture.

À nos voisins, le « peu importe » avec les poteaux de clôture.

De quel côté poseriez-vous les poteaux de clôture, du nôtre ou de celui du voisin ?
 

chand1986

12.06.2023 11:43:20
  • #4

D’une part, c’est vrai, d’autre part, cela montre la différence entre les anciens et les nouveaux collègues. Les « anciens » défendent bec et ongles la « bonne vieille » éducation humaniste, les nouveaux sont clairement plus dans l’air du temps.
Pour être juste, il faut dire : celui qui peut comprendre les classiques comprend aussi ce que tu demandes. Le problème, c’est que tout le monde ne comprend pas, avec une tendance à la baisse depuis l’introduction du langage abrégé par certains réseaux sociaux. Comment motiver les élèves d’aujourd’hui à lire ce genre de choses ?

Et, quelle différence cela fait-il dans la gestion des élèves ? Presque aucune. Beaucoup de choses relèvent de ce qu’on a ou pas. Et ce qu’on peut apprendre, on ne peut l’apprendre que pratiquement, car il faut s’entraîner.

J’ai eu un demi-stage intensif de didactique théorique. Qu’est-ce que je ferais différemment aujourd’hui si je ne l’avais pas eu ? Rien ! Complètement inutile. Mais je peux faire semblant de citer des noms super intelligents avec lesquels les concepts d’enseignement sont souvent agrémentés.
De loin, ce dont j’ai le plus profité, c’est de mon travail de plusieurs années dans un club de sport et de mon expertise professionnelle. Le reste était un apprentissage par la pratique sous la supervision d’instructeurs plus ou moins bons.
 

NoggerLoger

12.06.2023 12:47:51
  • #5
On remarque cependant une différence nette lorsque quelqu'un maîtrise la didactique spécialisée, notamment dans la manière d'aborder le problème. Dans les classes inférieures, cela se remarque un peu plus, tandis qu'au [Berufsschule], c'est presque égal.
 

11ant

12.06.2023 13:24:22
  • #6

Je ne suis clairement d’accord ni avec l’un ni avec l’autre. Un monde partagé, dans lequel les imams s’efforcent de transmettre les connaissances religieuses aux enfants musulmans (et en même temps les enseignants d’État veillent à ce que les enfants non musulmans aient une lacune à ce même endroit), ne peut pas être une bonne chose. Dans un pays multi-religieux, chaque enfant scolarisé a besoin d’une compréhension de base des arrière-plans culturels de ses camarades de classe. Et un anglais de surface suffit à peine à traduire des bulles de bandes dessinées. Un regard impartial sur la carte du monde révèle d’ailleurs rapidement que l’on est compris dans presque autant de pays avec l’espagnol ;-).
Ce qui manque cruellement, c’est un enseignement des langues étrangères qui ne se limite pas à une seule langue mais qui favorise les compétences d’acquisition des langues. Les élèves des écoles rurales sont un peu moins mal préparés à cela, dans les écoles urbaines on ne parle pas en effet dialecte / haute langue de façon bilingue.


Tu es aussi irréaliste que l’administration ministérielle responsable. Il y a déjà depuis un certain temps des enseignants qui ont découvert Internet comme réseau d’échange de matériel pédagogique.


Je n’ai jamais compris pourquoi personne en Allemagne ne semble avoir l’idée d’utiliser les lycéens comme tuteurs pour le primaire et le collège. Cette « division du travail » avec les enseignants comme seuls transmetteurs de savoir et les élèves dans un rôle de simples consommateurs est absurde.


Cette vision est malheureusement partagée par les responsables des enseignants en école professionnelle et explique en grande partie la frustration de nombreux élèves en formation. Les apprentis ont souvent l’impression de ne rien valoir, car on n’hésite pas à leur présenter des « nullités » pédagogiques totales comme enseignants :-(

Au total, il faut malheureusement avoir l’impression que les bureaucrates scolaires allemands ont tous vu trop de films sur les professeurs des années 60. Il faudrait empêcher que les enseignants qui ont de mauvaises relations avec les élèves puissent être affectés à la surveillance scolaire.
 
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