Terrain constructible au milieu de nulle part avec les prix des maisons?!

  • Erstellt am 29.05.2023 21:42:04

Marvinius

07.06.2023 23:20:38
  • #1

Le rendement de l'éducation est d'autant plus élevé que l'on gagne un salaire important avec une "éducation" minimale. On observe actuellement de nouveaux records à ce sujet....;)
 

OWLer

09.06.2023 07:56:34
  • #2
Mon avis là-dessus : je viens aussi d’un milieu plutôt éloigné de l’éducation. À part ma tante, qui a étudié l’art (!), personne n’a le bac. Tous des artisans ou passés par des cours du soir pour devenir techniciens, etc., ou ils ont glissé dans des postes professionnels qu’ils ne retrouveraient plus aujourd’hui.

Je n’ai jamais voulu aller au lycée, mais j’y ai été inscrit quand même. Mes parents pensaient que j’étais trop paresseux et qu’en collège polyvalent j’apprendrais encore moins qu’actuellement.



Le truc génial, c’est qu’on a simplement un niveau plus élevé (qu’on devrait avoir), sur lequel on est entraîné. Si on ne s’intéresse déjà pas aux matières, aux thèmes ou à l’école, ça motive quand même à ne pas redoubler. Je ne me suis vraiment donné la peine que lorsque ma passage en classe supérieure était en danger. Je voulais simplement rester avec mes amis de la classe.



École professionnelle et premier emploi de bureau dans le secteur commercial – la période la plus ennuyeuse de ma vie. Je n’ai plus jamais vécu quelque chose d’aussi peu exigeant qu’une formation professionnelle allemande en école professionnelle. Le niveau le plus bas comparé au bac d’avant et surtout aux études supérieures par la suite. Avec une adéquation tout à fait correspondante dans le quotidien professionnel. Un ratio IA parfaitement calibré. Mais c’est ce qui m’a motivé à reprendre des études. Le fait de ne jamais avoir pu m’offrir une maison avec le salaire de l’époque était accepté mentalement. Mais faire ce boulot jusqu’à la retraite ? Là, mon ambition s’est réveillée.



Jouer au PC m’a, rétrospectivement, énormément aidé à l’époque aussi. On n’avait pas de Nintendo ni de Playstation à la maison et je devais absolument faire fonctionner tous les jeux sur PC. Rien que pour ça, j’ai dû apprendre tellement d’anglais que je pouvais me débrouiller sur les sites de cracks, rassembler des entrées de registre sur différents forums et effectuer diverses modifications au programme/système d’exploitation. Le jeu du chat et de la souris pour obtenir des cracks sans attraper de virus, c’était déjà quelque chose qu’on ne trouve plus aujourd’hui avec les abonnements de jeux.



J’aurais aimé avoir des professeurs comme mon épouse. Elle est d’avis que la compétence linguistique est aujourd’hui la plus importante pour naviguer dans le paysage médiatique moderne. Elle ressort le vieux Shakespeare du placard et le rattache à des discussions actuelles.

Les poèmes et moi – nous ne deviendrons probablement pas amis. Mais la langue comme outil d’influence – cela pourrait être une leçon de vie à retenir.
 

chand1986

09.06.2023 11:10:17
  • #3

C'est d'ailleurs le cas. Et on le ressent dans toutes les autres matières, car il faut comprendre des textes dans TOUTE matière. Il faut aussi savoir écrire quelque chose.
 

11ant

09.06.2023 12:40:48
  • #4

Je ne supporte que la prose : celui dont la profession principale est poète doit bien écrire de manière à ce que cela rime.
 

Ytong2023

09.06.2023 14:47:26
  • #5
Tout à l'heure à la radio, la demande d’un expert en éducation à laquelle je dois pleinement adhérer.

Tout d’abord, nous avons besoin de programmes scolaires uniformes à l’échelle fédérale. Ensuite, nous avons besoin d’une concentration du programme sur l’essentiel. L’anglais ou le cours de religion n’ont rien à faire à l’école primaire jusqu’à la 4e année. C’est bien ainsi.

Les enfants doivent, sans exception, savoir lire, écrire et calculer (les opérations de base) à la fin de l’école primaire, c’est-à-dire en 4e année. Cela fonctionnait très bien aussi en RDA. Il n’y avait pas d’analphabètes et même les enfants les plus bêtes, s’il en existe vraiment, savaient au moins lire et écrire.

Comme je l’ai dit, le poisson pourrit par la tête. Les enfants n’en ont aucune responsabilité.
 

11ant

09.06.2023 15:03:26
  • #6

Non, d'abord, nous n'avons pas besoin de "recettes simples venant d'ignorants", qu'ils soient politiciens ou non !

Je crois qu'il y a de toute façon plus souvent de "l'éthique" que de la "religion" au sens monoconfessionnel. Et l'enseignement des sciences naturelles en langues étrangères est judicieux, tout comme l'anglais en tant que langue ayant la plus grande intersection avec le Denglish n'est pas une mauvaise idée. Des connaissances de base en turc et en russe pour tous pourraient favoriser que les camarades de classe entrent en échanges ensemble.
 
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