Arauki11
27.12.2024 23:33:36
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Peut-être a-t-on oublié que là, il ne s'agit de garer qu'une seule voiture, pas deux côte à côte ? Une largeur de 4 m (sans mur extérieur) suffit encore pour une piste d'atterrissage à côté de la voiture. Je pense que si l'on délimite légèrement le chemin piétonnier avec des pavés différents, cela convient sûrement à toutes les parties.
Je ne comptais initialement que sur une seule voiture. Je me suis amusé aujourd’hui à mesurer la nôtre ici, qui se trouve dans une situation similaire à celle du plan. Des 385 cm mentionnés dans le plan, on doit retirer au minimum 2 x 10 cm pour les bordures des deux côtés ainsi qu’un éventuel garde-roue contre le mur de la maison, n’est-ce pas ? Une véritable séparation du chemin piéton nécessiterait également quelques centimètres, sans oublier une boîte aux lettres fixée au mur de la maison avec de l’espace devant pour circuler.
En bref, je pense que tu devrais vraiment représenter cela précisément sur place dans son état d’origine, car je suis convaincu que ce n’est pas une bonne idée et que tu te trompes à la fois sur la situation réelle et sur le danger existant ou le manque de confort de la situation d’entrée/accès.
Nous disposons de 6 m, y compris un escalier d’environ 140 cm, et une voiture y est garée. C’est correct ainsi, notamment grâce à l’escalier.
Cela tient peut-être au fait que, professionnellement, j’ai souvent dû voir ce genre de choses après qu’il y ait eu des incidents. Passer directement devant la porte d’entrée me donne un ressenti comparable à un passage pour piétons dans un virage dangereux. Une voiture ne peut pas “accidentellement” monter sur un escalier. Je ne suis pas particulièrement craintif, mais vous passerez toujours et toujours en marche arrière devant la porte d’entrée… un cauchemar pour moi, surtout si ce ne sont pas seulement vos propres enfants qui courent autour.
Avec 385 cm ou même 4 m, personne n’a vraiment pensé à garer deux voitures côte à côte dans une maison individuelle.
À peu près la seule chose qui doit encore être planifiée pour répondre à nos exigences est l’entrée et le hall. Pas étonnant que notre premier essai ait été un échec et que les exigences parfois incompatibles pèsent maintenant sur ces pièces de communication.
C’est bien sûr un handicap qui donne à chaque planificateur la possibilité de rejeter la responsabilité des défauts sur vous. Par expérience personnelle, je connais le désir absolu d’un escalier droit même en plein milieu de la pièce principale. Envoûtés par tant de belles images que l’on peut voir de nos jours, des candidats plus âgés comme nous se sont souvent retrouvés bloqués. Finalement, ce fut quand même un léger escalier en colimaçon, et aujourd’hui nous nous demandons ce qui nous fascinait autant dans un escalier droit lorsque nous regardons le notre avec ses angles. Bien sûr, il faut réaliser ses propres souhaits, mais il faut toujours les remettre en question si cela signifie un inconvénient pour d’autres choses sensées.
C’est pourquoi nous ne renoncerons pas non plus à l’un de nos nombreux souhaits.
Il n’existe aucune maison où tous les souhaits des maîtres d’ouvrage peuvent être réalisés de manière sensée, cette illusion fait obstacle à un développement vraiment constructif du plan de base. Je crois vraiment qu’à la fin, cela t’éloignera de ta maison de rêve, car chaque souhait entraîne d’autres conséquences. Ce n’est pas comme si l’on pouvait aligner des idées à volonté et que cela devienne beau ainsi, c’est plutôt le contraire.
Tu as une attitude de discussion ouverte très intéressante et tu réponds à tous les posts, ce que je trouve très agréable.
Ta propre légèreté ironique est sympathique, mais je crois qu’elle te portera préjudice à cause d’un résultat de construction plutôt faible, car tu te surestimes ainsi.
J’ai déjà réalisé plus d’un projet de construction et je crois donc que ce genre d’attitude est néfaste dans un projet de construction. Mais on peut construire plusieurs fois, comme je l’ai moi-même vécu. Pour la première maison, j’ai aussi dépensé l’argent sans compter, et sur les beaux détails, j’ai souvent dû faire marche arrière.
C’est pourquoi on s’attache si rapidement à un plan suboptimal.
C’est justement là tout l’art et la tâche d’un architecte de ne pas laisser place à cette romance, car elle empêche un résultat possible meilleur. “Votre maison de rêve” peut avoir 30 plans différents, il n’existe pas une maison unique.
Quelque part, tu avais écrit en substance : si le grand hall tient dans le budget, il restera aussi grand. Bien sûr, tu peux construire un hall “inutilement” grand si l’argent le permet, mais précisément cet argent deviendra un jour serré, du moins pour environ 90 % des maîtres d’ouvrage ici. Ce n’est pas que le projet soit compromis, mais vous vous retrouverez alors chez le magasin de carrelage, le fournisseur de salle de bain, les revêtements de sol, la cuisine et 35 autres sujets, où vous devrez vous “limiter” toujours (parfois). Je serais au moins embêté d’avoir “offert” une taille inutile du hall sans raison à 3 000 €/m² mais d’être maintenant toujours gêné pour les stores, la terrasse couverte, la ventilation contrôlée, la climatisation, le parquet, etc., car je devrais à chaque fois prendre le moins cher. C’est pourquoi je pense que cette remarque est justifiée.