Jean-marc : c’est écrit de manière totalement prétentieuse.... Sans la vendeuse d’Aldi ou le cariste, tu n’aurais probablement pas non plus réussi à avoir un certificat de propriété !
Cette attitude me met en colère...
Je peux t’assurer que cela n’avait en aucun cas un ton condescendant. Cependant, je trouve cette évolution très préoccupante, à savoir l’assouplissement progressif d’anciens tabous en matière de financement ou le déplacement toujours plus loin de la limite de la raison, uniquement pour maintenir la demande constamment élevée, injecter de plus en plus d’argent dans ce marché immobilier complètement surchauffé et ainsi faire grimper encore davantage les prix. Quand je lis ici « remboursement du prêt immobilier à 75 ans – et alors ? », cela ne peut pas être sérieux. C’est justement ce type de prêts immobiliers distribués à la pelle qui fait que la partie raisonnable et économe de la classe moyenne ne pourra bientôt plus rien se permettre et n’aura alors plus que le choix soit de participer à cette folie, soit d’abandonner son rêve de propriété. Et ça, ça m’énerve – même si, professionnellement, je devrais normalement souhaiter que les collègues un étage en dessous de moi concluent le plus de prêts possible. Mais d’un point de vue privé et moral, je ne peux qu’opposer un refus à cet excès toujours croissant. Heureusement, la majorité des intéressés et conseillers en financement immobilier restent encore sur des calculs traditionnels, mais gare à quand la boîte de Pandore sera trop grande ouverte…