Pour moi, c’est trop risqué avec une formation limitée dans le temps. Malgré le statut de fonctionnaire en période probatoire, les banques ne prendront pas en compte le salaire et il n’est pas saisissable sans mariage. Alors, la question se pose aussi : pourquoi quelqu’un ferait-il une formation complémentaire pour ensuite gagner moins net en 3 ans ?
Merci beaucoup pour ce commentaire honnête et critique. Est-ce réellement le cas que le salaire d’un stagiaire fonctionnaire en période probatoire ne soit pas pris en compte par les banques pour un crédit ?
Nous considérons effectivement à long terme comme une grande opportunité la possibilité de passer dans le corps supérieur avec titularisation. Nous y voyons surtout des avantages dans quelques années pour concilier famille et travail, retraite/pension, etc. De même, les 2000 euros nets (après déduction de l’assurance maladie privée) ne représentent que le salaire d’entrée dans le grade d’entrée (A9). Celui-ci devrait pouvoir augmenter après environ 3-4 ans après la fin des études (espérons-le alors aussi avec mariage et peut-être deux enfants) à environ 2500 € nets après déduction de l’assurance maladie privée.
Mais en réalité, nous ne sommes pas non plus tout à fait sûrs si l’on ne devrait pas plutôt envisager des études de gestion à temps partiel, qui pourraient être réduites à 1,5 ans grâce à une formation préalable. Dans ce cas, un changement de poste ultérieur offrirait probablement plus rapidement un salaire net plus élevé tout en continuant à avoir environ 1800 € nets par mois.
La question est donc de savoir s’il vaut mieux accepter un salaire réduit (~1250 € nets) pendant 3 ans pour ensuite devenir fonctionnaire dans le corps supérieur ou plutôt viser un bachelor à temps partiel sans trop de pertes de revenu.
D’après les chiffres actuels, je ne vois pas de problème. Ça devient tendu quand 3 années d’étude sont à venir, que vous n’êtes pas mariés, et qu’elle veut ensuite commencer un nouveau travail, puis avoir des enfants un semestre/une année plus tard. Là, vous pouvez déjà compter sur environ 4800 euros, et le crédit avec 2000 plus 400 de charges, c’est déjà 50 % du revenu du ménage, et ce pendant quelques années puisqu’on ne retourne pas tout de suite à temps plein. C’est serré, mais faisable.
À votre place, je ferais en tout cas :
1) me marier avant ou signer un contrat correspondant
2) soit études, soit maison, c’est mon avis
3) attendre la fin des études, continuer à économiser assidûment et reporter la décision à après les études quand il sera clair où, comment et ce qu’elle fait comme travail
À quoi ressemble ce type de contrat ? Y a-t-il quelqu’un qui a de l’expérience à ce sujet ?
Avec les études en alternance, il est en fait quasiment assuré qu’elle travaillera dans environ 3 ans dans une administration locale du district, de même l’évolution salariale est prévisible.
Malheureusement, le terrain a une obligation de construire de 4 ans à partir de l’achat, ce qui signifie que la décision concernant la construction ne pourra pas être repoussée longtemps si ce terrain devait être acheté rapidement.
D’après ton calcul théorique, je conseillerais à l’auteur de ne pas construire une maison et de continuer à investir en actions. Il pourrait alors prendre sa retraite à 40 ans et vivre de ses rendements, dépassant son emploi à plein temps. C’est vraiment aussi simple. Je ne comprends pas pourquoi tout le monde n’agirait pas ainsi.
Cependant, mon expérience pratique est différente. La plupart des gens à 30 ans n’ont pas encore constitué un patrimoine financier significatif grâce à leur travail et leurs efforts d’épargne (hors cadeaux d’argent des parents, etc.). C’est ce que je connais chez mes collègues plus jeunes et mon cercle d’amis. Et je ne parle pas d’étudiants en longue durée. Mais probablement que je ne fréquente pas les « bonnes » personnes.
Je fais aussi partie de la faction des économes, j’ai terminé mes études à 22 ans, mais à 26 ans, j’étais loin d’un patrimoine de 170 000 euros.
En théorie, ton calcul sur les actions a pu être surpassé par l’acquisition précoce d’un bien immobilier et la forte hausse des prix. La valeur de ma propriété a plus que doublé entre 2015 et 2022. Mais c’est un heureux hasard et non planifié. La valeur immobilière est aussi purement virtuelle et ne prend pas effet car aucune vente n’est prévue.
Les 170 000 € résultent effectivement d’une très grande discipline d’épargne et de faibles frais de subsistance (ainsi que quelques cadeaux des parents). En général, je n’ai pas besoin de grand luxe pour être heureux. Ce ne sera cependant pas le sujet principal ici.