De ma part, une mise à jour à ce stade : entre-temps, nous avons eu un rendez-vous dans un cabinet d’expertise fiscale, auquel ont participé une conseillère fiscale et un avocat spécialisé en droit fiscal. Là-bas, la justesse de notre point de vue a été confirmée sans équivoque : certes, mon père est le propriétaire civil de ma maison, mais cela n’a aucune importance pour l’examen fiscal. Le droit civil et le droit fiscal divergent ici. Ma maison est fiscalement attribuée à moi par l’administration fiscale. Cela signifie que, lorsqu’un jour le cas de succession surviendra, la maison que j’occupe ne fera pas l’objet d’une imposition de l’impôt sur les successions. Et pour le reste (c’est-à-dire le terrain et la vieille maison), l’abattement s’applique. Seulement au-delà, un impôt sur les successions sera dû.
Savoir si nous effectuons malgré tout dès maintenant un transfert de patrimoine à mon bénéfice ou à celui de ma mère sera encore examiné de plus près, car d’autres valeurs entrent en ligne de compte. En tout cas, il n’y a aucune raison, uniquement pour éviter l’impôt sur les successions, de diviser le terrain, ce qui engendrerait par ailleurs des coûts notables. Nous laissons de côté l’aspect de la nécessité de soins, car il est extrêmement improbable que la capacité financière de mes parents soit mise à rude épreuve par cela, ce qui conduirait en dernier ressort à une prise de recours sur ma maison.
Par conséquent : contrairement à ce qui est supposé ici, il n’y a en fait pas de nécessité impérieuse d’agir.