Maison sur le terrain des parents - problèmes d'héritage ?

  • Erstellt am 26.02.2020 12:52:49

Tassimat

08.04.2020 23:43:47
  • #1


Peut-être pas non plus. Avec un seul enfant, on pourrait également penser qu’il n’est pas nécessaire de régler quoi que ce soit. Ou tout simplement un testament de Berlin, assez ennuyeux.

Plus intéressant mais peut-être trop personnel est la question de savoir ce que le père pense dans le cas où il n’y aurait pas de petits-enfants « propres » et où l’héritage pourrait alors aller.
 

Pianist

09.04.2020 07:20:04
  • #2
Le "testament de Berlin" serait effectivement défavorable, car dans le pire des cas, deux successions peuvent se produire peu de temps l'une après l'autre et une double taxation successorale s'appliquerait. Ce n'est donc pas réglé ainsi ici. La succession légale est déjà correcte. Si Papa meurt d'abord, Maman hérite de la moitié et moi de l'autre moitié. Elle habite dans la vieille maison et ne doit pas payer de droits de succession dessus, je vis dans la nouvelle maison et je ne dois pas payer de droits de succession dessus non plus. L'exploitation forestière (une forêt est toujours une exploitation forestière) est également transmise sans impôt, car elle continue à être exploitée. En fin de compte, seuls les droits de succession sur les terrains agricoles loués sont dus, et chacun bénéficie d'un abattement de 400 000 EUR. Il faut veiller à ce que dans l'évaluation des terres arables, non seulement leur valeur marchande mais aussi le loyer plutôt faible soient pris en compte. En Brandebourg, il existe une différence extrême entre les prix de vente et les prix des loyers.

Si Maman meurt en premier, c'est différent. Comme elle ne possède rien en biens immobiliers, elle n'a rien à transmettre. Dans ce cas, la charge pour moi serait nettement plus élevée.

Il est probable que cela aboutisse à une division réelle de notre terrain d'habitation, et que nous divisons virtuellement les surfaces agricoles et forestières en trois parts. Mais cela doit encore être clarifié dans le cadre d'un conseil fiscal. Même la conseillère fiscale ne savait pas que la maison appartient toujours à celui qui possède le terrain...

Le fait qu'il n'ait pas de petits-enfants à lui n'est d'ailleurs pas un problème pour lui. Il le voit plutôt positivement : ainsi, je pourrai un jour choisir moi-même à qui je le transmets. Dans notre entourage, nous connaissons suffisamment d'exemples où cela aurait été mieux que les gens ne soient pas parents...
 

Neubi-BY

09.04.2020 11:01:41
  • #3

Mais aussi dans l’autre sens.
Cela comprend tout d’abord tout (argent liquide, biens immobiliers, ou une indemnité compensatoire sur les biens immobiliers) et il y a aussi des frais de notaire.
Si le montant total dépasse l’abattement, il y a aussi des droits de succession.

Si votre famille vous fait un don d’une partie à l’avance (en dessous du seuil d’exonération), vous avez certes aussi les frais de notaire, mais la masse successorale sera plus petite. Ainsi, vous pourriez éventuellement rester sous le seuil d’exonération des droits de succession.

Cela ne sert à rien de garder les centimes et vouloir économiser, si au final les euros sont laissés de côté.
 

11ant

09.04.2020 13:00:06
  • #4

Aïe. Tes parents semblent clairement encore mentalement mariés à l’époque d’Adenauer.

Je trouve toujours choquant à quel point le fisc se régale volontiers des droits de succession, seulement pour éviter de s’intéresser un peu aux questions de fondation et de société foncière. La propriété privée foncière sans aucune forme de reproduction d’un fidéicommis devient un peu plus à chaque succession un bien public.

Cela a déjà été expliqué ici, que l’affectation fiscale et la situation de la possession ne doivent pas forcément coïncider.
 

Tassimat

09.04.2020 14:04:11
  • #5
Ta mère n'est-elle pas inscrite au registre foncier ??? Même pas pour les biens immobiliers résidentiels ? En fait, elle devrait y être. Dans ce cas, le scénario normal serait que 50 % lui appartiennent déjà, et seulement 50 % sont transmis par héritage, de sorte qu'à la fin elle détient 75 % et toi 25 %.
 

11ant

09.04.2020 14:23:22
  • #6
C’est pourquoi j’ai écrit que c’est encore mentalement comme à l’époque d’Adenauer. Moralement, il me semble que, même sans la compensation formelle habituelle dans le cadre d’un divorce, il faudrait transférer le gain acquis par la seule épouse. La dépendance de l’épouse survivante à la pension de veuve vient culturellement d’une époque où le viol conjugal n’était pas puni. Désolé, mais en tant que membre de la génération 68 socialisé à être pudique, ça me rend vraiment furieux.
 

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