11ant
19.09.2022 14:48:13
- #1
Mon impression est la suivante : l’incertitude est à un niveau record, mais même les personnes très inquiètes de l’inflation ne remettent pas en question leur position selon laquelle une maison individuelle doit en tout cas être cinquante pour cent plus grande que ce qu’elles pourraient se permettre en tant que locataires. Les propriétaires de parcelles héritées attendent encore de savoir si les surtaxes de taxe foncière pour les terrains vacants seront symboliques ou constitueront une véritable pression à la vente. La sous-offre de terrains pour les constructeurs modérés, situés dans une zone de déplacement domicile-travail acceptable, me semble rester stable dans un équilibre similaire entre offre et demande. Dans les communes où les offres communales sont particulièrement sursouscrites, cette dernière diminue probablement, et on observe également un assouplissement progressif de la tolérance aux obligations de construction devenues plus souples. Les promoteurs spécialisés dans les friches semblent apparemment entrer en hibernation : les projets commencés se poursuivent avec la même ténacité, mais aucun nouveau n’est lancé. Près de mes trajets réguliers se trouve un campus (voir ) avec un développement mixte (maisons jumelées de classe C du promoteur, le reste étant dispersé par l’ancien propriétaire auprès de particuliers constructeurs). Ces maisons jumelées évoluent avec la lenteur typique du secteur, les projets individuels (majoritairement des maisons individuelles isolées, quelques rares jumelées privées) avancent vivement, et pour les immeubles collectifs, il n’y a même pas encore de fondations. Dans plusieurs lotissements à proximité, il y a certes des grues dans les zones de construction viabilisées, mais la viabilisation des zones suivantes est au point mort (malgré une réunion des habitants encore bien fréquentée il y a trois ans). Mon impression générale est donc la suivante : les projets de construction concrets avancent, mais juste à côté, il existe un large « cartel des attendistes ».
Je ne te suis pas tout à fait, tu peux volontiers préciser cela. À partir de quel pourcentage d’unités vendues le passage en marche avant ou arrière se fait-il environ ? – Je suppose qu’il s’agit en tout cas de projets encore avant le remblayage ou l’excavation. Et : les personnes concernées sont-elles généralement « réorientées » ?
des projets calculés serrés (promoteur en construction d’immeubles collectifs) sont parfois annulés même après la vente d’unités.
Je ne te suis pas tout à fait, tu peux volontiers préciser cela. À partir de quel pourcentage d’unités vendues le passage en marche avant ou arrière se fait-il environ ? – Je suppose qu’il s’agit en tout cas de projets encore avant le remblayage ou l’excavation. Et : les personnes concernées sont-elles généralement « réorientées » ?