Et pour cela, il a fallu aussi bosser chaque week-end sur le chantier avec tous les bénévoles pendant les années suivantes, jusqu'à ce que le dernier dans le cercle d'amis ou la famille ait enfin une maison...
Franchement, je préfère passer ce temps avec ma femme et mon enfant plutôt que d'être éternellement redevable à 50 personnes...
Au moins, les prix des biens immobiliers existants ont nettement baissé.
Bien, on peut le voir ainsi, bien sûr. Ce que je voulais dire, c’est plutôt qu’il est difficile de comparer "avant" et "aujourd’hui", car il y a presque plus de telles constructions, alors que d’un autre côté, à l’époque, beaucoup de projets de construction n’auraient pas pu être réalisés sans ces hypothèques de travail. Sans le bonus "manpower", ces familles (la mienne incluse) n’auraient probablement pas pu obtenir leur propre logement.
Mais quand j’entends les histoires de l’époque des constructions, je suis sûre que — même s’il y avait beaucoup de travail — c’était aussi une période sympa. En tout cas, il y a de nombreuses anecdotes amusantes des années des "samedis de construction".
J’ai parlé aujourd’hui avec un cuisiniste, ou plutôt ses menuisiers. Jusqu’au premier trimestre 2023, ils ne peuvent guère souffler à cause du travail, mais les « constructeurs de maison normaux » (ce qui dans cette région correspond au ménage simple avec 8000 net et une héritage) font plus attention au prix. Pour le deuxième trimestre, la situation des commandes est actuellement plutôt un peu faible. Donc plutôt normale comme avant le boom de la construction des huit dernières années. Ça leur convient aussi assez bien, car ils ne voient pas non plus de fin aux difficultés d’approvisionnement dans le secteur des appareils. Ils ont des clients qui attendent des appareils électriques depuis plus d’un semestre.