Ici aussi, des visites de gros œuvre sont à nouveau organisées par le promoteur dans des appartements neufs situés dans des emplacements très prisés. Cela n’avait pas eu lieu depuis longtemps. Et lorsque j’étais présent lors de la journée portes ouvertes et que j’ai parcouru toute la maison, la moitié n’était pas encore vendue (il était indiqué sur chaque appartement s’il était vendu ou non). L’achèvement de l’ensemble est prévu dans environ six mois. Il y a un an, de tels projets étaient déjà vendus intégralement avant le début des travaux. Que peut-on en conclure ? Le boom touche non seulement à sa fin, mais tous ceux qui veulent encore vendre leurs terrains à bâtir frappent maintenant durement le mur de la réalité. Car ici, de nombreuses parcelles en friche privées sont maintenant mises en ligne sur Internet dans de bons emplacements. Il paraît que la nouvelle s’est répandue qu’il faut vendre rapidement. Mais là où il y a de plus en plus d’offres de terrains et de moins en moins d’acquéreurs, le moment du prix le plus élevé pour un terrain est largement dépassé. Maintenant, on voudra encore vite se débarrasser du terrain destiné aux petits-enfants, mais plus à ce prix élevé. Et même dans les lotissements environnants, de nombreuses maisons sont déjà sans échafaudage et proches de l’emménagement, mais peu de nouvelles fondations sont posées. Aujourd’hui, environ un tiers de la zone est construit de tous côtés et il reste beaucoup de terrains libres entre eux. Est-il vraiment agréable à long terme de vivre dans un quartier à moitié achevé ?
