D'une couche d'artisans : concernant les dépendances qui naissent du travail communautaire sur le projet d’un individu, selon ma trajectoire, "tout le monde" ne pouvait pas seul prendre en charge un grand projet. Beaucoup de solidarité est née d'une pure nécessité. C’est pourquoi personne ne s’est vraiment demandé s’il le voulait. Dans le sud rural de D, nous emmenions nos petits enfants, pour un petit allergique nous avons traîné une chèvre laitière pour les biberons, il n'y avait de toute façon pas d'électricité. Incidemment, c’étaient les biberons les mieux tolérés de tous ! Les seniors des maîtres d’ouvrage ne pouvaient plus se pencher facilement, mais ils avaient la chèvre et apportaient un casse-croûte. C’était drôle, il y avait une participation pour tous, c’était il y a 40 ans, aujourd’hui encore, nous sommes amies. Quand chacun a tout, évidemment on n’a besoin de demander personne. Mais quand c’est nécessaire, d’autres comportements se développent. Ce n’était pas pire !