On ne devient pas riche de toute façon grâce à l’immobilier ou aux actions. Je compte plutôt sur l’activité entrepreneuriale dans le domaine IT/digital. Et les excédents, on les investit ensuite dans l’immobilier et sur le marché boursier pour préserver la valeur (!) plus une variation de valeur minimale plus ou moins peu importe. Plus convaincant ?
Nous n’avons pas besoin de nous disputer ici sur les pourcentages (!), mais dans le contexte actuel des taux d’intérêt et des loyers ainsi que dans le contexte actuel du marché boursier, et ici il y a aussi des débutants professionnels qui lisent, on ne peut pas raisonnablement venir avec de tels contes disant que tout est beau et rose sur le marché boursier et que la propriété résidentielle, qui aujourd’hui peut être financée à des taux historiquement très bas, serait mauvaise.
Puis ces histoires comme quoi on a par exemple une maison d’une valeur de 700-800k payée à la fin de la quarantaine ou au début de la cinquantaine, mais le propriétaire idiot y est tellement attaché et ne la vendrait jamais. Peut-être une histoire de mentalité de la génération de nos grands-parents, mais sûrement pas celle des Digital Natives d’aujourd’hui. Celui qui a remboursé sa maison et qui ne se trouve pas au fin fond de nulle part a quasiment assuré ses arrières dès que les enfants ont quitté la maison et que la grande baraque peut partir.
Si nous regardons les 20 dernières années sur le marché boursier, le rendement a été de 4,87%, malgré (!) la baisse constante des taux d’intérêt. Ces taux d’intérêt en baisse, le Quantitative Easing etc., ont aussi conduit à des effets ponctuels en faveur du marché boursier. Ces effets ponctuels ne se reproduiront pas à l’avenir, avec la hausse des taux d’intérêt il faut même craindre des effets contraires.
4,87% avant frais, impôts et inflation. Après les frais ETF les plus bas, les impôts et l’inflation, il reste en réel entre 1,0 et 1,5% de rendement réel sur le marché boursier au cours des 20 dernières années. Malgré des effets ponctuels favorables, qui s’inverseront probablement à l’avenir. Des crises ? Oui, il y a toujours des crises. Elles ne sont pas prévisibles non plus. Si elles l’étaient, je parierais dessus sur le marché des dérivés.
Contrairement à 1,0 à 1,5% sur le marché boursier sous conditions à haut risque, je me garantis d’abord les fruits à portée de main. Une économie sur son propre loyer est au moins aussi sûre que les obligations d’Etat allemandes. Parallèlement, je peux toujours investir dans des ETF et avoir un joli mélange d’investissement à faible risque et d’investissement à haut risque.
Un millionnaire américain plus ou moins connu l’a formulé ainsi. Le premier locataire est toujours le meilleur. Il paie toujours son loyer, ne donne jamais de congé, ne sera jamais un locataire fantôme, ne détruit jamais volontairement votre patrimoine, ne cause pas de dégâts de moisissure qu’il recouvre simplement de peinture avant de partir… au contraire, il fera tout pour que votre patrimoine aille toujours bien. Le premier locataire, c’est toujours vous-même.