Un architecte peut aussi bien, en tant qu’entrepreneur, décider des prestations qu’il propose ou non. Il n’est pas obligé de prendre chaque client ni de satisfaire chaque souhait. Le client et le prestataire doivent être compatibles.
Je ne deviendrai pas non plus maître boucher si je raconte à mes clients au rayon service à quel point le salami est mauvais pour la santé, que 13 kilos de CO2 sont produits pour un kilo de viande hachée de bœuf et que les alternatives végétariennes ont de toute façon meilleur goût.
Il s’agissait ici de dire que les jeunes architectes doivent penser ainsi. Je trouve cela très peu probable.
… tant que nous tenons à vivre comme toujours.
Un conflit classique entre les conservateurs du statu quo et les progressistes avec ce vieux jeu bilatéral consistant à déclarer quelque chose impossible ou sans alternative, ou tout simplement à le nier.
Peux-tu justifier de manière convaincante « ça ne fonctionne tout simplement pas » sans réduire les relations à l’inconnaissable ?
Ok, alors très simplement pour toi : prends l’exemple de Tesla. Penses-tu vraiment que Grünheide, les communes voisines ou la partie est de Berlin s’en sortiront sans zones de construction nouvelle une fois que la gigafactory sera en place ? Que cela fonctionnera avec des terrains vacants et de la rénovation dans l’existant ?
Ou imagine que tu sois maire d’une commune populaire en périphérie en plein essor économique et que presque chaque semaine, de jeunes familles, des bénévoles des pompiers volontaires, des membres des clubs sportifs, etc., t’appellent pour se plaindre qu’on ne trouve ni maison ni terrain à bâtir dans ta commune. Que penses-tu qu’il adviendra de ta commune à moyen ou long terme si tu hausses seulement les épaules en renvoyant au débat sur le climat ?