Comparaison du financement : autrefois et aujourd'hui

  • Erstellt am 05.05.2022 15:29:02

Tolentino

20.06.2022 14:48:13
  • #1


L’État ne gagne rien. Il ne veut rien non plus. L’État a pour mission d’assurer à l’ensemble de sa population une vie sûre et décente, pour cela il a besoin de moyens. Chez nous, il doit en plus veiller à ce qu’un minimum de justice sociale prévaut.
La première chose, il la fait si bien que quelques-uns peuvent accumuler tellement de richesse qu’ils peuvent transmettre de l’argent à la (aux) génération(s) suivante(s), de sorte qu’ils peuvent avoir une maison à eux dès leur jeune âge sans grand effort personnel. La seconde, il ne la fait peut-être pas si bien, puisque de plus en plus de personnes doivent même accepter plusieurs emplois pour s’en sortir et vivre dans un appartement loué. En même temps, des représentants de la classe qu’on appelait longtemps la classe moyenne ne peuvent plus se permettre la maison individuelle classique.
On peut bien sûr dire que ce n’est plus à la mode à cause de l’environnement, etc. Mais alors je trouve que cela ne devrait pas dépendre de la richesse des générations personnelles précédentes pour pouvoir le faire quand même. Et soyons honnêtes, les appartements en copropriété ne sont pas beaucoup plus abordables.

Et le mythe que la richesse est toujours créée exclusivement grâce aux efforts des riches, vous pouvez le raconter au cercle d’habitués du FDP. Le succès économique n’est possible que parce que l’État crée les conditions. Même si ce facteur était minime – est-il juste (sensé / souhaitable) qu’un riche utilise son pouvoir (même acquis par lui-même) pour aider quelques-uns de son choix à obtenir encore plus de pouvoir ?
Si on continue sur cette lancée... ça me donne toujours mal au ventre.
 

Myrna_Loy

20.06.2022 15:01:00
  • #2
La chose la plus drôle, c’est que la génération de la reconstruction était consciente de ce qu’elle devait à l’État et à la société - cela se reflétait dans des fondations et des dons généreux. Demande aux organisations à but non lucratif, aux institutions culturelles, etc. qui donne ou donnait. Ce ne sont pas les héritiers.
 

WilderSueden

20.06.2022 15:04:37
  • #3

C'est aussi l'une des tâches de l'État. Pour cela, il peut alors percevoir l'impôt sur le revenu, l'impôt sur les sociétés, la TVA, la taxe sur le sekt pour la flotte impériale (ouf) et bien d'autres choses encore. En tant qu'ordolibéral, je suis tout à fait d'avis que la performance peut et doit avoir un coût. Mais de la même manière, l'État doit veiller à ne pas en faire trop et à ne pas détruire l'incitation à la performance. Car les histoires de réussite ne représentent qu'un côté de la médaille, pour chaque entrepreneur qui réussit, il y en a d'autres qui font faillite (plus ou moins souvent). Pour le grand-père en périphérie de Munich qui a construit en 1970 un immeuble collectif par ses propres moyens, il y en a un autre qui a construit par ses propres moyens un immeuble collectif à Hinterposemuckel, où le dernier grand employeur est parti il y a deux décennies et où l'immeuble a désormais plus de travaux de rénovation en retard que sa valeur. Mais ces gens sont souvent oubliés dans la discussion, on ne voit que les gagnants.
 

Tolentino

20.06.2022 15:12:56
  • #4
Peut-être que je comprends mal ton message, mais à mon avis, tu frappes dans mon mille...
 

WilderSueden

20.06.2022 15:21:19
  • #5
Je considère qu’un impôt sur les successions de 100 % est massivement préjudiciable à la performance, quel que soit le montant exact de l’abattement.
 

Tolentino

20.06.2022 15:24:36
  • #6
Ah, d'accord, là j'ai peut-être un peu exagéré.
Cela dit, la performance n'a pas disparu, elle est revenue à l'État, qui, comme tu le dis toi-même, doit aussi fournir des efforts. ;)

Moi, je serais aussi satisfait à 80 %.

En fait, il faudrait une méthode irréprochable pour distinguer la performance. Donc, ce que le riche a réellement accompli, ce que l'État y a contribué, ce que les employés ont fait, ce qui relève simplement de la chance. Ensuite, on pourrait aussi instaurer une taxe sur la chance (pas une taxe sur le bonheur !).

Mis à part les avantages et les inconvénients.
Je trouve en fait dommage que la performance soit dans notre société uniquement (ou principalement) récompensée financièrement.
Pourquoi ne nous suffisent pas la reconnaissance, le prestige, la renommée et l'honneur, ou simplement d'avoir créé quelque chose de bien ? Je pense qu'il faudrait s'attaquer à ça culturellement.
 

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