WilderSueden
07.05.2022 09:48:29
- #1
Ok, compréhensible. Bien que je ne pourrais pas dormir sans aller quotidiennement voir si tout va bien sur le "chantier". Selon mon expérience, le chef de chantier et l'expert ne sont là que, tout au plus, une fois par semaine. Je vérifie chaque soir, vraiment chaque soir...
Je suis aussi sincèrement heureux que tu sembles bien gagner ta vie. Je gagne 3x EUR brut de l'heure et j'ai calculé qu'il ne vaut pas la peine d'engager un peintre pour moi. Je peux le faire presque aussi bien si je m'applique... et les 4 semaines que ça me coûte en plus... si jamais (manque d'artisans)... ne compensent pas l'économie.
Je n'ai jamais calculé mon taux horaire et je ne veux pas le faire non plus. Le revenu brut annuel total est la seule chose qui compte ;)
As-tu des enfants, au fait ? Cela change énormément la question de l'effort personnel. D'une part, le temps passé avec les enfants est incroyablement précieux et, en tant que personne qui travaille, on peut de toute façon passer beaucoup trop peu de temps avec les petits enfants. D'autre part, tu n'as plus alors deux adultes pouvant faire quelque chose, mais seulement un. Un chantier est vraiment passionnant pour les enfants... et plein de morceaux de métal dangereux, de trous, etc.
La durée du chantier est une chose, faire faire les travaux peut ne faire économiser qu'un mois. Mais le nettoyage final du chantier, le déménagement, les aménagements extérieurs mangent aussi très vite les congés, sans parler des nombreux rendez-vous qu’on doit prendre sur place et qui, avec mon temps de trajet, signifient aussi qu’il faut prendre une demi-journée de congé. Il faut donc réfléchir si cela en vaut vraiment la peine. Par exemple pour les sols, les coûts de la pose et la marge du maître d’œuvre ne dépassent pas 20€/m². Il faut du matériel dans les deux cas. Par rapport à la maison, ce n’est pas beaucoup, mais ça me fait gagner beaucoup de temps.
Avant, c’était sûrement différent (pour “avant”, je parle plutôt de 30-50 ans que 20 ;) ). On construisait principalement dans le village natal, donc les trajets étaient courts. On ne trouvait pas non plus anormal que le père aille directement sur le chantier après le travail et ne voie plus son enfant en semaine. Heureusement, aujourd’hui, ce n’est plus comme ça.