Construire une maison en bout de rangée - Quelles exigences techniques faut-il respecter ?

  • Erstellt am 04.12.2018 09:30:19

Yosan

13.12.2018 00:19:44
  • #1
Oui, c’est aussi ce que j’avais compris. Je voulais plutôt dire que la commune doit avoir à l’esprit lors de l’attribution que la charge de construction doit être inscrite AVANT la signature des contrats d’achat ou l’inscription au registre foncier. Si les personnes responsables dorment, cela devient difficile... et il semble qu’il y ait toujours des personnes endormies dans les administrations/bureaux/autorités.
 

Escroda

13.12.2018 08:56:54
  • #2
Peut-être. Mais je considère cela comme juridiquement contestable. Une charge foncière doit être liée à un projet précis et concret. De plus, le but de la charge foncière est de réparer des violations du droit de la construction d’un projet de construction clairement planifié. Ici, l’autorité du droit de l’urbanisme tente de régulariser a posteriori des manquements ou même des libertés intentionnelles de planification des urbanistes, qui auraient dû être intégrés dans le plan d’urbanisme ou le règlement de conception qu’il contient. Il existe un arrêt du VGH BW du 2.9.2009 (3 S 1773/07), qui traite certes d’un autre problème, mais dans lequel le tribunal formule des remarques de principe concernant les charges foncières aux paragraphes 53 et suivants. Selon l’interprétation, d’autres conclusions sont souvent possibles, mais je pourrais imaginer ce qui suit : Les charges foncières sont inscrites, les terrains vendus et les premières demandes de permis de construire arrivent. Le deuxième constructeur reçoit un refus pour son étage en retrait avec toit en appentis, car le premier avait demandé un toit à deux pans, et il conteste ce refus ainsi que la charge foncière. Le troisième s’adapte au premier. Le deuxième a raison, construit son étage en retrait et le troisième, qui attendait encore un financement ou une entreprise de construction, se retrouve soudain confronté à des problèmes inattendus.
 

kaho674

13.12.2018 09:30:55
  • #3
Je ne comprends pas comment une décision de ce type de la part du service d'urbanisme peut même être prise. Ce sont des gens du métier - de vrais professionnels formés. Ils ne font que ça toute la journée. Cette liberté prévue dans le plan d'aménagement a-t-elle déjà été testée avec succès pour d'autres maisons en rangée ? Ont-ils encore un plan "C" dans leur poche ? Ou est-ce que nous voyons tout cela de manière beaucoup trop rigide ?Compte tenu du fait que le demandeur a déjà échoué avec sa tactique "ouverte à tout" pour trouver un partenaire de construction, il ne faut pas s'attendre à ce que cela se passe mieux avec d'autres maisons en rangée.
 

Maria16

13.12.2018 11:40:02
  • #4
Sans vouloir évaluer ici le problème concret : les personnes du côté administratif livrent légalement. La décision est ensuite prise dans une commission ou un conseil municipal par des politiciens locaux, qui peuvent avoir toutes sortes de bagages juridiques ou non. Mais si cet organe est disposé à "façonner" et se met quelque chose en tête, l'administration peut longtemps prier que ce ne soit pas raisonnable ou légalement possible.

Le maire pourrait alors, dans l'exercice de son devoir officiel, estimer qu'une décision est entachée d'une erreur de droit et ne pas l'exécuter. L'administration pourrait faire un recours. Mais si à la fin la volonté politique subsiste, il faut souvent chercher la faute plus du côté des politiciens que de l'administration.
 

Escroda

13.12.2018 13:44:25
  • #5

Pénurie de main-d’œuvre qualifiée. Mais ce n’est pas grave : chez les juristes, c’est pareil, si bien que le citoyen trouve à peine un expert abordable capable de faire valoir ses droits devant la justice.

Eh bien, non. Pour les plans d’aménagement, c’est plutôt rare. La politique constate certes qu’il faut créer des terrains constructibles, mais c’est aux urbanistes de la commune ou, comme ici, à un prestataire externe que revient la tâche d’élaborer le concept avec rapports d’expertise, justifications et plans juridiques, où les spécialistes concernés devraient apporter leur longue expérience. La politique ne fait ensuite que décider. Ici, il ne s’agit pas de décisions politiques, mais de la bataille technique entre planificateurs et autorités d’autorisation qui, dans ce cas, sont d’autant plus difficiles à gérer qu’elles appartiennent à des administrations différentes (commune et district). Quand le citoyen se retrouve entre les meules qui tournent lentement de deux structures administratives publiques, cela peut devenir très désagréable. D’autant plus que ses réserves financières – si elles existent – sont plutôt prévues pour les aménagements extérieurs que pour une double charge de loyer et de financement qui dure des mois.

Il arrive que le plan d’aménagement soit annulé, mais c’est rare. D’autant plus si, pendant la procédure d’élaboration, aucune objection n’a été formulée dans le cadre de la participation des citoyens. Même si un recours en annulation est en cours, le droit de planification du plan d’aménagement s’applique jusqu’à ce qu’un tribunal constate la nullité ou ordonne son abrogation. En cas de perspectives de succès, la commune ferait bien d’instaurer une interdiction de modifier, sinon des demandes d’indemnisation pourraient survenir.
Par « pression juridique », je voulais dire des recours contre des décisions de refus ou des autorisations pour des voisins, qui pourraient conduire la commune, de son propre chef ou sur recommandation urgente de l’autorité d’autorisation, à envisager une modification du plan d’aménagement.
 

11ant

14.12.2018 01:55:27
  • #6

Je suppose qu'on a voulu, en tant qu'innovation de transparence - et malheureusement en tant que première fois sans pratique = expériences - dévier de la "culture", afin de refiler le développement du terrain constructible en mode népotisme comme d'habitude au Huber (synonyme d'un pote du maire) ou au Häberle (synonyme d'un membre du même club que le chef du service des constructions).
 

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