Construire une maison en bout de rangée - Quelles exigences techniques faut-il respecter ?

  • Erstellt am 04.12.2018 09:30:19

Yosan

10.12.2018 22:39:37
  • #1

Faut-il l’accord du propriétaire pour l’inscription d’une charge constructible si, au moment de l’achat, cette charge n’existait pas encore ? Ou cela ne s’applique-t-il pas si c’est la commune (et non, par exemple, un voisin) qui fait inscrire la charge ?
 

11ant

11.12.2018 13:58:51
  • #2

On peut néanmoins reconnaître au service d’urbanisme qu’« il s’est efforcé » ici.

En pratique, je vois nécessaire de fixer un rendez-vous commun chez le notaire pour chaque rangée, où la commission de construction tiendra également une réunion dans une pièce adjacente pour discuter de la manière de définir la charge foncière – qui devra finalement être intégrée dans les contrats avant l’acte de vente ; comme les contrats sont encore modifiés, il s’ensuit un report de quatorze jours pour permettre à toutes les parties concernées de prendre connaissance du contenu dans les délais avant le rendez-vous exécutoire. Cela a soit été imaginé par quelqu’un qui réfléchit encore plus compliqué que moi – soit pas du tout.

Les intéressés par les parcelles devraient eux-mêmes déjà arriver avec des avant-projets – rédigés dans la compréhension des hauteurs de l’égout etc. – afin que cela soit cohérent d’un point de vue planificateur.

Je recommande de déclarer au service d’urbanisme son consentement à communiquer son identité ainsi que ses coordonnées aux camarades de destin au sein de la rangée de terrains, afin de permettre au moins un échange des idées approximatives au préalable.

Malheureusement, il est probablement autrement : deux de vos trois voisins de rangée seront prêts à un compromis, et le troisième « orienté avocat ».

Alors, le plan d’urbanisme deviendrait un cas pour le tribunal administratif. : que vaudrait donc en attendant (si je me souviens bien, il n’y a à côté que des jardins familiaux, on ne peut pas en tirer grand-chose au regard de l’obligation d’intégration selon le §34) – la « limite extrême » du cadre légal de construction s’appliquerait-elle alors quasi ?
 

Mottenhausen

11.12.2018 14:40:38
  • #3


Voici le point crucial ! L'acheteur d'une parcelle individuelle peut-il empêcher ou retarder la construction d'une rangée complète de maisons mitoyennes parce qu'il se sent désavantagé en ce qui concerne la réalisation de ses propres projets de construction ? Ou est-ce que l'administration délivre déjà le permis de construire aux "volontaires" et que le contestataire est plus ou moins mis devant le fait accompli ? Il est douteux que cela fonctionne légalement.
 

11ant

11.12.2018 14:50:55
  • #4

Je ne le crains pas, c'est-à-dire que je ne le vois pas possible pour lui.


Ils leur délivreront le permis, mais possiblement avec une charge immobilière qui prend en compte les souhaits du "râleur". Ainsi, ils préféreront peut-être attendre pour voir s'ils peuvent faire lever cette restriction.
 

Escroda

11.12.2018 20:20:41
  • #5

C’est exactement ça. Et comme un propriétaire ne peut être contraint à reprendre une servitude que si une charge identique est déjà inscrite au registre foncier, cela devrait, à mon avis, se passer à peu près comme le décrit en #70. La commune ne dispose pas d’un droit spécial à cet égard. À mon avis, elle a perdu ses possibilités d’influence en ne formulant pas les clauses correspondantes dans la partie réglementaire du plan local d’urbanisme.

Je pense que oui, si aucune clause correspondante n’est intégrée dans l’acte notarié. Cependant, je n’ai aucune idée de la forme que pourraient prendre ces clauses. Je ne vois pas non plus de voie praticable qui garantisse une sécurité juridique.

D’une part, je conseillerais au demandeur de ne pas acheter un terrain là-bas – sauf s’il lui est égal quel toit sa maison aura et où elle sera placée sur le terrain – d’autre part, je suis très intéressé de savoir ce que la commune a exactement imaginé et comment elle va le mettre en œuvre.
 

goalkeeper

12.12.2018 21:27:33
  • #6
Nous venons d’avoir un contact avec un architecte qui nous a expliqué la servitude administrative comme suit :

La commune est propriétaire des terrains et peut donc inscrire une servitude administrative sur les terrains. La servitude est ensuite transférée aux véritables vendeurs lors de la revente et hop, la commune n’a plus de problèmes juridiques concernant la forme commune du toit.

J’espère que j’ai bien compris.
 

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