C’est sûrement imprécis de façon aussi générale. Si tout se passe bien (ex-post), il peut être acceptable de laisser les dettes courir plus longtemps. Mais cela reste assez risqué sur 20 ou même 30 ans. On n’obtient pas un rendement de dividende de 7,6 % sans risque, surtout pas sur 30 ans.
Cette stratégie est un pari et non une évidence. La vieille règle selon laquelle rien n’est mieux que d’investir dans le remboursement des dettes a déjà connu de nombreux hauts et bas. En tant que particulier sans grosse marge de manœuvre, je serais très prudent et au moins respecterais rigoureusement le remboursement élevé nécessaire (3 %+) pendant une période de taux bas.
Dans mon cas ou dans le nôtre, j’ai dit que nous avions un prêt amortissable sur 30 ans et que notre mensualité serait inférieure à un loyer comparable. En outre, notre taux débiteur est inférieur au taux d’inflation. Par conséquent, l’avantage de l’inflation courante se renforce pour nous chaque année supplémentaire de remboursement, car la mensualité du prêt reste la même pendant les 27 prochaines années alors que les salaires vont augmenter.
Après 10 ans de durée, je regarde si le taux débiteur est inférieur à mon taux actuel et je renégocie en conservant la même mensualité, ce qui réduit la durée. Ou je regarde si après 10 ou 15 ans, avec les gains de mes placements durant cette période, je peux effectuer un remboursement anticipé (prise de bénéfices). Si les cours chutent, je ne suis pas obligé d’agir.