Joedreck
04.05.2025 12:28:42
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Pourquoi cela n’aurait-il pas de sens ? On conserverait la charpente du bâtiment, ce qui permet déjà d’économiser des ressources précieuses et serait donc plus judicieux qu’une reconstruction immédiate. Mais on ne peut pas vivre éternellement avec une vieille installation électrique (aussi pour des raisons légales, si des modifications deviennent obligatoires), et à un certain moment, cela ne sert plus à rien de simplement remplacer la vieille moquette pour embellir l’aspect. Là, on arrive à une rénovation complète et malheureusement, cela est souvent une opération financièrement déficitaire.
Qu’est-ce qu’une maison à peu près jeune ? Essayons une logique simple : nous avons une maison avec de petits radiateurs fonctionnant avec une température de départ de 60 degrés. Pour une chaudière à gaz, ce n’est pas un problème. Pour une pompe à chaleur, si, car elle est alors efficace. Maintenant, vous voulez vraiment faire fonctionner une pompe à chaleur efficacement, donc baisser la température à 35 degrés. D’où viendra alors la chaleur avec 25 degrés de moins ? Jusqu’ici, on avait besoin des 60 degrés, car la taille des radiateurs était dimensionnée pour cela. Vous ne pouvez pas compenser cela par une moindre réduction nocturne, par l’ouverture complète de tous les radiateurs de la maison, etc. Vous pouvez au maximum réduire la température ambiante, ce qui diminue alors considérablement le confort. C’est votre choix. Non, je choisirais le chauffage au sol. Vous obtenez ainsi au moins un confort supplémentaire pour la rénovation. Une isolation de l’enveloppe extérieure pour garder les vieux radiateurs coûte trop cher en regard du potentiel d’économie et n’apporte pas vraiment plus de confort. On peut le faire si la façade est déjà en très mauvais état de toute façon. Pour le sous-sol et les combles, je peux plutôt comprendre. Ce dernier cas ne se fait toutefois que lorsque la toiture doit de toute façon être refaite.
Je l’ai vécu deux fois. Électricité incluse, sans démolition complète. Tracer des saignées et les reboucher. Ensuite, du carrelage de rénovation et de la peinture. Rien de sorcier. La chape peut rester. Si je veux absolument un chauffage par surface, c’est possible aussi au mur.
Moi-même, j’ai une maison des années 1960. Murs isolés avec 3 cm par le précédent propriétaire. Plafond du sous-sol et étage supérieur isolés par moi-même. Malgré une porte d’entrée et des fenêtres des années 90, je fonctionne avec une température de départ de 40 degrés à -11 degrés de température extérieure et 21,5 degrés à l’intérieur dans toute la maison.
Les radiateurs n’étaient pas toujours conçus pour 60 degrés. Mots-clés utiles : éliminer de manière ciblée les ponts thermiques et les fuites, équilibrage thermique, abaisser autant que possible la température de départ en mode 24h. Je prétends que la plupart des installations de chauffage ne sont pas correctement équilibrées. Erreur d’utilisation.
Ensuite, remplacer les radiateurs de manière ciblée. Il existe même des convecteurs si vraiment il n’y a pas d’autre solution.
Pour moi, les maisons à peu près jeunes datent du milieu des années 90. À l’époque, la toiture était déjà isolée et les fenêtres avaient un coefficient de 1,1. L’électricité est également adaptée. C’est assez moderne et pourtant abordable. En tout cas en Basse-Saxe, comparé à une construction neuve.