Haus123
05.05.2025 06:15:49
- #1
@Arauki
On peut débattre fermement sur le sujet, mais éviter quand même les attaques personnelles et les insultes. C’est pourquoi je te le demanderais aussi.
De plus, tu sembles soit ne pas lire correctement, soit imaginer des choses. Je ne suis pas le créateur du fil. Je suis satisfait à la fois de ma situation financière et de ma situation de logement. Je n’ai pas non plus à craindre existentialement les hausses des prix de l’énergie ou autre, car je suis assez privilégié et tout sauf défavorisé. D’une part, je l’ai durement gagné, mais je suis aussi assez honnête pour reconnaître que j’ai en plus bénéficié de conditions de départ favorables. Étrangement, personne dans ce forum ne l’admet. Dans la vie réelle, tous les acheteurs immobiliers de mon entourage des 3 dernières années ont soit reçu une aide financière importante de leurs parents, soit travaillent deux fois plus et ont en grande partie externalisé l’éducation des enfants aux grands-parents. J’ai d’ailleurs aussi moi-même participé activement, je sais donc de quoi je parle quand je prône certes l’autoconstruction mais considère l’ampleur réaliste comme très individuelle.
C’est précisément cela qui me dérange dans ce fil. Il y a des gens assis dans leurs maisons, qu’ils ont majoritairement acquises à des périodes plus avantageuses ces 5-20 dernières années. Parfois par un travail acharné, parfois aussi simplement parce qu’ils étaient au bon endroit au bon moment. Ces personnes aisées racontent maintenant à la jeune génération, qui objectivement a plus de difficultés selon toutes les statistiques, qu’elle ne devrait pas se plaindre et que c’est soit leur paresse, soit le parc immobilier existant. Les exigences ne doivent tout simplement pas être si élevées. Libre à la Marie-Antoinette : s’ils n’ont pas de pain, qu’ils mangent de la brioche. Mais si c’est si facile de créer du logement bon marché par autoconstruction, alors j’ai un conseil : faites-le donc, créez de nouveaux logements et devenez propriétaires-bailleurs. Cela rendrait service à la société et votre portefeuille en bénéficierait aussi. Peut-être que quelqu’un part bientôt à la retraite et cherche une occupation. Mais puisque tout est si simple, cela peut peut-être aussi marcher pendant le temps libre après le travail. Ce forum est devenu assez calme. Les quartiers résidentiels récents vont bientôt sembler assez vieux.
Il y a une raison pour laquelle on construit de moins en moins aujourd’hui et elle est simple : c’est devenu trop cher. Les gens ne peuvent plus se le permettre. Ni le crédit, ni les loyers nécessaires pour que ce soient des investisseurs professionnels qui le fassent. Pourquoi est-ce ainsi ? Ce ne sont pas principalement les taux d’intérêt montants, ils n’ont longtemps fait que masquer une tendance de fond. Les causes sont multiples et les réponses monocausales insuffisantes, même si cela te semble alors confus.
C’est le refus des communes de délimiter des terrains constructibles. C’est la réglementation et la bureaucratie excessives, qui se traduisent aussi par des coûts d’achat totalement surélevés par rapport à l’international. C’est la forte charge fiscale, qui laisse presque rien en net des salaires bruts en hausse. Ce sont les coûts de construction élevés, qui reposent en partie sur des standards choisis plus stricts, mais aussi sur des renchérissements voulus politiquement. Construire est très énergivore (tout comme y habiter) et tout ce qui renchérit l’énergie ou nécessite une technique supplémentaire augmente logiquement le coût de construction. On peut voir la nécessité d’économies d’énergie, mais il faut être assez honnête pour admettre qu’elles ne sont pas sans coût et que pour la classe moyenne large, posséder une maison individuelle sera donc plus difficile qu’auparavant, ce qui était au moins sur la campagne autrefois une évidence. Cette hausse des prix de l’énergie a déjà eu lieu et continuera. Où elle s’arrête est totalement ouvert et principalement une décision politique. Mais l’incertitude qui en découle est tellement élevée pour la population qu’elle préfère actuellement ne rien faire et éviter surtout les investissements dans l’ancien. Et oui, c’est aussi la part moindre d’autoconstruction, qui n’a pas seulement à voir avec la paresse mais aussi avec des réalités sociétales différentes.
En général : nous sommes ici dans un sous-forum financier. Si ici on prêche sans cesse des recettes miracles, ce serait aussi bien que les hypothèses sous-jacentes soient exprimées et les affirmations étayées par des chiffres. Comment expliquer des factures de chauffage artificiellement basses ? Les besoins de chauffage sont-ils vraiment si faibles (est-ce qu’une pompe à chaleur coûteuse avec un réseau de conduites étendu a encore un sens ou les panneaux infrarouges et chauffe-eau instantanés ne seraient-ils pas la solution moins chère et avec moins d’entretien, évitant ainsi une immobilisation coûteuse de capital et une énergie grise inutile ?) ou d’autres revenus sont-ils pris en compte ici (mea culpa si je me trompe) ? Tu considères qu’une ventilation avec récupération de chaleur est financièrement judicieuse ? Intéressant. Je suis preneur de chiffres concrets. Quel est le coût d’installation dans l’ancien, dans le neuf, et quelles sont les économies potentielles ?
Un utilisateur a décrit ici sur demande en détail comment il a dû adapter son chauffage afin de réaliser concrètement sa déclaration « Une pompe à chaleur fonctionne aussi dans l’ancien sans rénovation lourde ». Il serait aussi intéressant de connaître les investissements financiers totaux effectués que le suiveur peut alors comparer aux économies prévues. Ce n’est qu’ainsi que l’acheteur dans l’ancien sait à quoi il s’engage à peu près. Par ailleurs, quelle est la probabilité de trouver un installateur de chauffage qui règle correctement le chauffage quand cela n’a pas encore réussi ? Une autre remarque de ma part : cela modifie certes la production locale de chaleur, mais les besoins énergétiques d’un bâtiment au mieux partiellement isolé (cave, toiture) restent nettement plus élevés que dans le neuf. Nous devrions tous savoir comment est produit l’électricité nécessaire à la pompe à chaleur pendant les mois d’hiver et qu’elle devient de plus en plus une ressource rare et chère. Il y a donc lieu de craindre que la pompe à chaleur dans l’ancien ne soit qu’une solution intermédiaire et qu’on en arrive finalement à une isolation complète coûteuse de la façade, et que cet investissement soit alors intégré volontiers dans le prix d’achat du bâtiment ancien, car autrement le neuf gagne en attractivité relative.
Mais je laisse ce fil tranquille pour moi. D’autres choses appellent. Je souhaite au créateur du fil qu’il tire les bonnes conclusions du débat et qu’il ait au moins un petit gain de connaissance et que ne reste pas seulement l’auto-cajolage de ceux qui ont déjà réussi.
On peut débattre fermement sur le sujet, mais éviter quand même les attaques personnelles et les insultes. C’est pourquoi je te le demanderais aussi.
De plus, tu sembles soit ne pas lire correctement, soit imaginer des choses. Je ne suis pas le créateur du fil. Je suis satisfait à la fois de ma situation financière et de ma situation de logement. Je n’ai pas non plus à craindre existentialement les hausses des prix de l’énergie ou autre, car je suis assez privilégié et tout sauf défavorisé. D’une part, je l’ai durement gagné, mais je suis aussi assez honnête pour reconnaître que j’ai en plus bénéficié de conditions de départ favorables. Étrangement, personne dans ce forum ne l’admet. Dans la vie réelle, tous les acheteurs immobiliers de mon entourage des 3 dernières années ont soit reçu une aide financière importante de leurs parents, soit travaillent deux fois plus et ont en grande partie externalisé l’éducation des enfants aux grands-parents. J’ai d’ailleurs aussi moi-même participé activement, je sais donc de quoi je parle quand je prône certes l’autoconstruction mais considère l’ampleur réaliste comme très individuelle.
C’est précisément cela qui me dérange dans ce fil. Il y a des gens assis dans leurs maisons, qu’ils ont majoritairement acquises à des périodes plus avantageuses ces 5-20 dernières années. Parfois par un travail acharné, parfois aussi simplement parce qu’ils étaient au bon endroit au bon moment. Ces personnes aisées racontent maintenant à la jeune génération, qui objectivement a plus de difficultés selon toutes les statistiques, qu’elle ne devrait pas se plaindre et que c’est soit leur paresse, soit le parc immobilier existant. Les exigences ne doivent tout simplement pas être si élevées. Libre à la Marie-Antoinette : s’ils n’ont pas de pain, qu’ils mangent de la brioche. Mais si c’est si facile de créer du logement bon marché par autoconstruction, alors j’ai un conseil : faites-le donc, créez de nouveaux logements et devenez propriétaires-bailleurs. Cela rendrait service à la société et votre portefeuille en bénéficierait aussi. Peut-être que quelqu’un part bientôt à la retraite et cherche une occupation. Mais puisque tout est si simple, cela peut peut-être aussi marcher pendant le temps libre après le travail. Ce forum est devenu assez calme. Les quartiers résidentiels récents vont bientôt sembler assez vieux.
Il y a une raison pour laquelle on construit de moins en moins aujourd’hui et elle est simple : c’est devenu trop cher. Les gens ne peuvent plus se le permettre. Ni le crédit, ni les loyers nécessaires pour que ce soient des investisseurs professionnels qui le fassent. Pourquoi est-ce ainsi ? Ce ne sont pas principalement les taux d’intérêt montants, ils n’ont longtemps fait que masquer une tendance de fond. Les causes sont multiples et les réponses monocausales insuffisantes, même si cela te semble alors confus.
C’est le refus des communes de délimiter des terrains constructibles. C’est la réglementation et la bureaucratie excessives, qui se traduisent aussi par des coûts d’achat totalement surélevés par rapport à l’international. C’est la forte charge fiscale, qui laisse presque rien en net des salaires bruts en hausse. Ce sont les coûts de construction élevés, qui reposent en partie sur des standards choisis plus stricts, mais aussi sur des renchérissements voulus politiquement. Construire est très énergivore (tout comme y habiter) et tout ce qui renchérit l’énergie ou nécessite une technique supplémentaire augmente logiquement le coût de construction. On peut voir la nécessité d’économies d’énergie, mais il faut être assez honnête pour admettre qu’elles ne sont pas sans coût et que pour la classe moyenne large, posséder une maison individuelle sera donc plus difficile qu’auparavant, ce qui était au moins sur la campagne autrefois une évidence. Cette hausse des prix de l’énergie a déjà eu lieu et continuera. Où elle s’arrête est totalement ouvert et principalement une décision politique. Mais l’incertitude qui en découle est tellement élevée pour la population qu’elle préfère actuellement ne rien faire et éviter surtout les investissements dans l’ancien. Et oui, c’est aussi la part moindre d’autoconstruction, qui n’a pas seulement à voir avec la paresse mais aussi avec des réalités sociétales différentes.
En général : nous sommes ici dans un sous-forum financier. Si ici on prêche sans cesse des recettes miracles, ce serait aussi bien que les hypothèses sous-jacentes soient exprimées et les affirmations étayées par des chiffres. Comment expliquer des factures de chauffage artificiellement basses ? Les besoins de chauffage sont-ils vraiment si faibles (est-ce qu’une pompe à chaleur coûteuse avec un réseau de conduites étendu a encore un sens ou les panneaux infrarouges et chauffe-eau instantanés ne seraient-ils pas la solution moins chère et avec moins d’entretien, évitant ainsi une immobilisation coûteuse de capital et une énergie grise inutile ?) ou d’autres revenus sont-ils pris en compte ici (mea culpa si je me trompe) ? Tu considères qu’une ventilation avec récupération de chaleur est financièrement judicieuse ? Intéressant. Je suis preneur de chiffres concrets. Quel est le coût d’installation dans l’ancien, dans le neuf, et quelles sont les économies potentielles ?
Un utilisateur a décrit ici sur demande en détail comment il a dû adapter son chauffage afin de réaliser concrètement sa déclaration « Une pompe à chaleur fonctionne aussi dans l’ancien sans rénovation lourde ». Il serait aussi intéressant de connaître les investissements financiers totaux effectués que le suiveur peut alors comparer aux économies prévues. Ce n’est qu’ainsi que l’acheteur dans l’ancien sait à quoi il s’engage à peu près. Par ailleurs, quelle est la probabilité de trouver un installateur de chauffage qui règle correctement le chauffage quand cela n’a pas encore réussi ? Une autre remarque de ma part : cela modifie certes la production locale de chaleur, mais les besoins énergétiques d’un bâtiment au mieux partiellement isolé (cave, toiture) restent nettement plus élevés que dans le neuf. Nous devrions tous savoir comment est produit l’électricité nécessaire à la pompe à chaleur pendant les mois d’hiver et qu’elle devient de plus en plus une ressource rare et chère. Il y a donc lieu de craindre que la pompe à chaleur dans l’ancien ne soit qu’une solution intermédiaire et qu’on en arrive finalement à une isolation complète coûteuse de la façade, et que cet investissement soit alors intégré volontiers dans le prix d’achat du bâtiment ancien, car autrement le neuf gagne en attractivité relative.
Mais je laisse ce fil tranquille pour moi. D’autres choses appellent. Je souhaite au créateur du fil qu’il tire les bonnes conclusions du débat et qu’il ait au moins un petit gain de connaissance et que ne reste pas seulement l’auto-cajolage de ceux qui ont déjà réussi.