Gelbwoschdd
05.05.2022 15:29:02
- #1
On lit sans cesse des gens qui disent qu’ici on se plaint toujours à un très haut niveau, que les gens ne devraient pas faire toute une histoire, que nous finançions autrefois à 9 % et que nous avons réussi aussi, blablabla...
Je souhaite avec ce fil de discussion tempérer un peu tout cela en faisant, à mon avis, une comparaison parlante.
Mon hypothèse repose sur des valeurs qui sont certes fictives, mais qui devraient être assez réalistes. Je compare l’année 2000 à aujourd’hui.
Nous considérons une maison de 150 m² sur un terrain de 500 m² avec un apport de 20 % de fonds propres. Notre famille d’aujourd’hui a un revenu net du ménage de 5007 €. Je l’ai recalculé avec un ajustement de -2 % par an, ce qui donne un revenu net du ménage de la famille de comparaison d’environ 3370 €. J’admets en plus que chacun consacre 50 % de son revenu net du ménage à la mensualité, ce qui est aujourd’hui beaucoup, mais c’est ce que les gens d’autrefois prônaient volontiers, qu’il fallait se serrer la ceinture et qu’ils l’avaient fait eux-mêmes, donc je suppose cela pour les deux familles, afin d’avoir une comparaison équitable.
Voici les valeurs que j’ai supposées et mises en regard :
En 2000, le prix au m² de la maison (surface habitable) était en moyenne de 1 227 € et pour le prix du terrain j’ai supposé 80 €/m². Selon le revenu net du ménage mentionné plus haut de 3 370 €, une mensualité de 50 % correspond à 1 685 € pour le remboursement. J’applique aussi les 9 % d’intérêts que j’ai déjà mentionnés dans l’introduction. Cela donne le scénario suivant :
La dette résiduelle après 10 ans est d’environ 120 000 €, ce qui correspond à un remboursement d’environ 34 %.
Pour aujourd’hui, je prends 2 800 € pour le m² de la maison et 250 € pour le m² du terrain, qui coûtait probablement autour de 80 € à l’époque. Avec un revenu net du ménage de 5 000 €, la mensualité est de 2 500 € pour le remboursement du prêt. Cela donne les valeurs suivantes :
Si je calcule ici aussi un remboursement de 34 % après 10 ans, alors je trouve un taux d’intérêt de seulement 4 % !!! Et alors, contrairement à l’époque où la dette résiduelle n’était que de 120 000 €, elle est aujourd’hui d’environ 300 000 €.
Cela signifie que les 9 % d’autrefois équivalent à 4 % d’aujourd’hui. De plus, avec l’évolution actuelle des prix du coût de la vie ainsi que les incertitudes concernant la disponibilité des matériaux de construction, une famille avec un revenu du ménage de 5 000 € (qui est déjà bien au-dessus de la moyenne) peut difficilement consacrer 50 % de son revenu net à la construction, car sinon il resterait peu pour vivre, surtout que dans ces 50 % ne sont même pas inclus les frais annexes ou les provisions. Sans parler du fait que beaucoup n’ont pas pu constituer des fonds propres de 20 % en raison des études, etc.
Donc, je considère que le taux d’intérêt, même à 3 % avec les coûts actuels, est déjà plus que limite et pire que les 9 % d’autrefois. À 3 %, la dette résiduelle serait encore supérieure à 250 000 €.
Peut-être que cela vous aidera à argumenter avec les générations plus âgées. ;-)
Je souhaite avec ce fil de discussion tempérer un peu tout cela en faisant, à mon avis, une comparaison parlante.
Mon hypothèse repose sur des valeurs qui sont certes fictives, mais qui devraient être assez réalistes. Je compare l’année 2000 à aujourd’hui.
Nous considérons une maison de 150 m² sur un terrain de 500 m² avec un apport de 20 % de fonds propres. Notre famille d’aujourd’hui a un revenu net du ménage de 5007 €. Je l’ai recalculé avec un ajustement de -2 % par an, ce qui donne un revenu net du ménage de la famille de comparaison d’environ 3370 €. J’admets en plus que chacun consacre 50 % de son revenu net du ménage à la mensualité, ce qui est aujourd’hui beaucoup, mais c’est ce que les gens d’autrefois prônaient volontiers, qu’il fallait se serrer la ceinture et qu’ils l’avaient fait eux-mêmes, donc je suppose cela pour les deux familles, afin d’avoir une comparaison équitable.
Voici les valeurs que j’ai supposées et mises en regard :
En 2000, le prix au m² de la maison (surface habitable) était en moyenne de 1 227 € et pour le prix du terrain j’ai supposé 80 €/m². Selon le revenu net du ménage mentionné plus haut de 3 370 €, une mensualité de 50 % correspond à 1 685 € pour le remboursement. J’applique aussi les 9 % d’intérêts que j’ai déjà mentionnés dans l’introduction. Cela donne le scénario suivant :
184 050,00 € Coût de la maison 150 m² |
40 000,00 € Coût du terrain 500 m² |
4 000,00 € Frais annexes pour l’achat du terrain (10 %) |
45 610,00 € Fonds propres |
182 440,00 € Besoin de capital |
La dette résiduelle après 10 ans est d’environ 120 000 €, ce qui correspond à un remboursement d’environ 34 %.
Pour aujourd’hui, je prends 2 800 € pour le m² de la maison et 250 € pour le m² du terrain, qui coûtait probablement autour de 80 € à l’époque. Avec un revenu net du ménage de 5 000 €, la mensualité est de 2 500 € pour le remboursement du prêt. Cela donne les valeurs suivantes :
420 000,00 € Coût de la maison |
125 000,00 € Coût du terrain |
12 500,00 € Frais annexes pour l’achat du terrain (10 %) |
111 500,00 € Fonds propres |
446 000,00 € Besoin de capital |
Si je calcule ici aussi un remboursement de 34 % après 10 ans, alors je trouve un taux d’intérêt de seulement 4 % !!! Et alors, contrairement à l’époque où la dette résiduelle n’était que de 120 000 €, elle est aujourd’hui d’environ 300 000 €.
Cela signifie que les 9 % d’autrefois équivalent à 4 % d’aujourd’hui. De plus, avec l’évolution actuelle des prix du coût de la vie ainsi que les incertitudes concernant la disponibilité des matériaux de construction, une famille avec un revenu du ménage de 5 000 € (qui est déjà bien au-dessus de la moyenne) peut difficilement consacrer 50 % de son revenu net à la construction, car sinon il resterait peu pour vivre, surtout que dans ces 50 % ne sont même pas inclus les frais annexes ou les provisions. Sans parler du fait que beaucoup n’ont pas pu constituer des fonds propres de 20 % en raison des études, etc.
Donc, je considère que le taux d’intérêt, même à 3 % avec les coûts actuels, est déjà plus que limite et pire que les 9 % d’autrefois. À 3 %, la dette résiduelle serait encore supérieure à 250 000 €.
Peut-être que cela vous aidera à argumenter avec les générations plus âgées. ;-)