Le sens réside dans le taux d’intérêt garanti (bas !) à la fin. On ne sait si c’était vraiment nécessaire qu’avec le recul.
Oui, mais soyons honnêtes maintenant. À quel niveau les intérêts doivent-ils augmenter pour que cela en vaille la peine ? Faisons ce calcul :
- tu verses chaque mois 440 €, ce qui fait 79,2k sur 15 ans.
- en remboursement anticipé, tu économises des intérêts exonérés d’impôt de 4 %, soit 28,8k sur toute la durée.
- la valeur des remboursements anticipés est donc presque 110k.
- dans le compte épargne-logement, tu reçois 0,1 % d’intérêt, soit 600 € sur toute la durée. Théoriquement, l’impôt sur les plus-values serait dû, mais on l’ignore ici.
- il y a également des frais de dossier dans le compte épargne-logement ; si on te propose effectivement un taux de prêt de 1,15 %, ils doivent être assez élevés.
Le faible taux sur un prêt épargne-logement de 110k devrait donc te rapporter plus de 30k par rapport à un crédit classique de 80k. Maintenant la question… avec quel taux comptes-tu ?
Scénario de base 4 %, mensualité de 2000 €, tu as fini en 4 ans, intérêts payés environ 6k.
Scénario 8 %, mensualité de 2000 €, tu as fini en un peu plus de 4 ans, intérêts payés environ 15k.
Scénario 10 %, mensualité de 2000 €, tu as fini en 4,5 ans, intérêts payés 20k.
Tu vois, le compte épargne-logement n’est rentable que dans des scénarios où 190k en 15 ans permettent d’acheter une voiture moyenne…