WilderSueden
01.05.2022 12:13:01
- #1
Il s'agit bien sûr aussi de mes propres peurs, mais la sécurité que donne la propriété (surtout avec un enfant) est selon moi difficile à compenser.
On peut cependant aussi affirmer le contraire. Rien ne pèse autant dans des temps incertains qu'une dette de cinq cent mille euros. Un financement serré (mot-clé : peur de la fermeture du marché) combiné à une perte d'emploi combinée à la baisse des prix de l'immobilier (à cause de la crise) est une recette pour la faillite personnelle, en particulier pour des financements sans apport personnel. Il faut toujours avoir conscience que les risques ne sont pas indépendants mais arrivent en meute. Quand beaucoup de personnes perdent leur emploi, beaucoup ne pourront plus payer leur mensualité et devront vendre. En même temps, il y a moins d'acheteurs, ce qui fait baisser les prix. Ces dernières années n’étaient pas normales, en général les prix baissent en période de crise et ne montent pas encore plus rapidement.
La protection des locataires en Allemagne est très bonne, la sécurité d’un logement en propriété est surtout une impression. Bien sûr, dans certaines régions il y a des problèmes avec un marché locatif complètement saturé, mais c’est encore pire sur le marché des logements à acheter. De plus, le propriétaire prend le risque d’une rénovation politiquement souhaitée mais économiquement non rentable.