Peut-être, mais c'est justement à ce moment-là qu'en plus du faible taux et des charges habituelles, arrivent les signes de vieillissement qui coûtent vraiment cher. Rénovation, cuisine, éventuellement.
Tu parles dans cette proposition d’un appartement en location, n’est-ce pas ?
Toit, repeindre le crépi, nouvelle installation photovoltaïque, éventuellement renouveler la ventilation, définitivement une nouvelle pompe à chaleur, etc., donc ma maison n’est pas sans entretien.
Ah, c’est en plus. Qui te force par exemple à renouveler l’installation photovoltaïque ? Ou à installer absolument une nouvelle pompe à chaleur, si l’ancienne fonctionne encore ? L’appartement loué n’est pas non plus sans entretien. Tu le paies chaque mois dans le cadre du loyer.
Et juste parce que tu es soudain à la retraite, tout ne tombe pas en panne d’un coup. Le toit, en règle générale, tu le refais tous les +/- 50 ans. La ventilation n’est pas remplacée entièrement, mais on remplace les moteurs (sauf si tu n’en as pas du tout). Et cetera.
Tu parles tout de suite de la maison en propriété comme étant très chère, mais l’appartement n’a pas d’entretien...
Je considère uniquement une nouvelle chaudière comme un entretien extraordinaire mais prévu. Tout le reste arrive tous les lustres ou n’est pas indispensable. Alors la façade n’est plus toute blanche. C’est comme ça partout et aucune maison n’est devenue inhabitable pour ça.
Un « devoir » est autre chose qu’un « ce serait bien ».
Ah oui, si tu as une retraite à peu près correcte, quelle qu’elle soit, tu prends un prêt de 15 k€ pour la nouvelle pompe à chaleur. La banque peut pour les prêts de rénovation uniquement s’appuyer sur la (bonne) garantie donnée. Donc, un prêt de 15 k€ à 6 % en annuités, c’est alors 75 € par mois pour une nouvelle chaudière. On peut vivre avec ça.