J’ai aussi des doutes quant à la légitimité de la durée de vie résiduelle. Ma maison est assez récente, sa mise en service date de l’année 2000. La maison de mes parents a presque 100 ans et à un moment donné, il ne restera probablement que la démolition, car elle ne peut pas être rénovée de manière économiquement viable. Ils font simplement une moyenne des deux maisons...
Je crois que ce n’est pas exact. À mon avis, chaque bâtiment est évalué séparément, puis amorti sur 80 ans à partir de son année de construction.
Toute la problématique de la taxe foncière me gonfle complètement, d’autant plus que cela prend énormément de temps. Pour moi s’ajoute encore le fait que cela brouille les attributions fiscales, car mes parents, en tant que propriétaires fonciers, n’auront bientôt plus qu’un seul numéro de taxe foncière, sous lequel ma maison sera alors rattachée. Jusqu’à présent, nous avions quatre numéros de taxe foncière différents. Je ne veux pas un jour devoir payer des droits de succession pour ma maison que j’ai construite et payée moi-même, parce qu’elle est attribuée au patrimoine de mes parents...
Si je me souviens bien, vous avez fait élaborer une construction par un conseiller fiscal et un avocat spécialisé, où le propriétaire civil est différent du propriétaire fiscal. De mon point de vue, il serait justement important qu’un conseiller fiscal revoie votre avis maintenant.
Je ne peux que conseiller à tout le monde de contester dès maintenant l’avis de base et, si nécessaire, de porter plainte, afin de ne pas être privé ultérieurement de la voie judiciaire lorsque l’avis de taxe foncière sera publié. Rien que cette procédure en deux étapes, où les gens doivent remplir quelque chose maintenant sans pouvoir encore identifier à quelle taxe foncière cela conduira finalement, viole selon moi le principe constitutionnel de clarté.
D’ailleurs, c’était déjà ainsi avec les 2 avis. Un avis de base a été émis sur la base des valeurs de 1964 ou 1935, puis l’avis de taxe foncière. Là aussi, il aurait fallu contester l’avis de la valeur unifiée.
D’ailleurs, on peut déjà entrevoir en première approche ce qui se passerait si un impôt sur la fortune était introduit. Le patrimoine immobilier ne serait alors qu’une petite partie de ce qui doit être évalué.