[QUOTE="Dirk Grafe, post: 158537, member: 19891"]Mais si l'argent est investi et qu'on prévoit une valeur de rendement constante après le remboursement du crédit, on atteint une "fière" rentabilité nette de 8500€ avec un investissement de 290 000€ plus les 15*7500€ injectés chaque année, ce qui donne environ 2,1%. Cette valeur peut encore être améliorée par la hausse du prix du bien et l'augmentation des loyers, mais il faut quand même beaucoup d'Amaretto pour s'enivrer à 6%.
Ok Dirk, je comprends qu'on puisse augmenter prudemment la réserve pour entretien. Mais je trouve que ton calcul devrait être fait autrement, plus correctement. Quand je calcule le rendement final, je ne le rapporte pas au prix total de 290 000€ plus l'argent injecté, mais à mes capitaux propres plus l'argent injecté, c’est-à-dire 60 000€ + 15*7500€ = 172 500€. La différence avec les 290 000€ a été payée par mes locataires sur 15 ans. Ensuite, puisque je continue à constituer régulièrement la réserve d’entretien, comme tu l’as justement écrit, à partir du jour où le prêt est remboursé, j’obtiens 8500€ de rentabilité nette, soit environ 5% sur le capital total investi.
Et si j’avais placé les 60 000€ pendant 15 ans, par exemple dans un fonds indiciel, en y ajoutant chaque année les 7500€ comme une sorte de plan d’épargne, il me faudrait environ 6% d’intérêt annuel pour atteindre au final 290 000€, selon mon calculateur d’intérêts composés qui prend aussi en compte l’effet de capitalisation. Actuellement, on obtient 6% seulement avec au moins un risque moyen. De plus, j’aurais les 290 000€ après 15 ans uniquement en valeur nominale et sans correction de l’inflation. En revanche, la valeur du bâtiment devrait augmenter à peu près au rythme de l’inflation si tous les autres facteurs (demande, état du bâtiment…) restent à peu près constants.
Bien sûr, il se peut que dans 5 ans on obtienne à nouveau facilement 5% sur un compte à terme et que toutes les actions explosent. Mais un achat immobilier est quelque chose qui comporte de nombreux risques politiques, etc., susceptibles de poser problème dans le futur, et qu’il est difficile de prévoir.