Calcul du rendement des capitaux propres

  • Erstellt am 16.04.2019 03:45:28

ghost

16.04.2019 19:14:45
  • #1
Complémentaire : Consulte le loyer de référence dans ton marché. Dans certains cas, le loyer actuel devrait également figurer dans l’offre, y compris les coûts non récupérables. J'avais oublié : réserve personnelle pour l’entretien, + risque de perte de loyer
 

chand1986

16.04.2019 19:17:11
  • #2
On peut le dire encore plus court : la règle de base pour le langfristig erfolgreichen bailleur est la suivante : la liquidité prime sur la rentabilité.
Ne te fais donc pas d’illusions sur les rendements. Surtout pas avec des chiffres imaginaires.
 

Minitrump

20.04.2019 04:28:33
  • #3
Ce qui est partiellement posté ici (tant au niveau du contenu que du style) est tout simplement affreux. C’est déjà amusant ce que certaines personnes ici essaient de me raconter sur les investissements immobiliers, alors qu’elles n’y connaissent apparemment pas grand-chose. Juste pour dire : je suis actif dans le secteur immobilier depuis bien plus de 10 ans. Mon “total bilan” personnel / volume de crédits se situe bien au-delà du million. (Je possède encore d’autres biens immobiliers financés par emprunt, que je n’ai pas encore mentionnés dans l’autre fil de discussion, car sinon le fil aurait été dès le départ rempli de ces commentaires haineux et destructeurs du type AideAide etc.). Le fait est que des simulations réalisées par moi (nettement plus étendues que celles postées ici) ne correspondaient pas tout à fait à la réalité. Car celle-ci me paraît – même si beaucoup ici ont apparemment du mal à l’admettre ou à l’accepter – encore bien plus rosée que l’exemple rapide présenté, puisque l’évolution réelle des prix de l’immobilier a largement dépassé 4%. Concrètement, j’avais par exemple acheté il y a environ 10 ans un bien immobilier qui a aujourd’hui environ doublé de valeur. (Et lorsque j’ai contracté les crédits, le rendement locatif brut était généralement aussi encore supérieur à 4%. (Ce n’est plus le cas maintenant, c’est clair).

Bien clairement pour tout le monde : L’exemple n’est pas un calcul de rendement exact pour un bien que je souhaite maintenant acheter, mais il devait servir à l’utilisateur Tassimat grossièrement comme un calcul approximatif montrant comment des rendements sur fonds propres d’environ 20 % peuvent se former. La situation réelle est actuellement plutôt celle-ci : les rendements des loyers sont plus faibles, mais les hausses de prix attendues sont plus élevées.

@ ghost : Tous les frais de gestion sont déjà pris en compte dans ce calcul approximatif. Apparemment, tu n’as pas bien lu mon message. Si tu achètes 100 m², il est bien sûr impossible d’arriver à 80 %. Que veux-tu que je construise comme calcul Excel ??? Calculer un rendement locatif doit pouvoir se faire mentalement, et ceux qui n’y arrivent pas peuvent aussi utiliser une calculatrice. Il faut que tu saches combien coûte le bien (y compris les frais annexes), quel est le loyer théorique attendu environ. À partir de là, on peut déduire le montant souhaité de la mensualité du crédit (ou le taux d’amortissement) qu’il faut indiquer à la banque. Il n’y a pas besoin de regarder d’autres chiffres au départ.

Mais ce calcul numérique n’est d’ailleurs pas ce qui compte vraiment dans les investissements immobiliers, bien que la plupart perdent toujours leur temps avec ça et calculent ensuite des prix au m² ou autres et se croient alors de super investisseurs parce qu’ils ont calculé un rendement locatif. Il est bien plus important d’étudier les “soft-skills” (comme je les appelle), c’est-à-dire la connexion aux transports publics / embouteillages, la proximité des centres commerciaux, le bruit de la circulation, etc. etc. – en un mot emplacement, emplacement, emplacement – les coûts (potentiels futurs) de rénovation en fonction des matériaux utilisés, etc., et surtout étudier l’évolution démographique. C’est le travail dur et très chronophage dans les investissements immobiliers, pas ces calculs numériques triviaux dans un bureau fermé, où l’on calcule ensuite un rendement locatif théorique ou autre, car ces calculs ne servent à rien si tu n’arrives pas à bien louer le bien ou si des coûts de rénovation inattendus apparaissent, etc.

@ chand : L’objectif fondamental général devrait être : maximiser le rendement sous la condition impérative que la liquidité soit continuellement assurée. Il est sous-optimal d’avoir toujours une très haute liquidité mais un rendement faible. Mes financements sont à peu près à cash-flow neutre. Si un jour je dois rajouter quelques milliers de liquidités, cela joue un rôle secondaire. D’une part, plus on possède d’immeubles, plus la variance des loyers impayés, des réparations importantes, etc. diminue au niveau du portefeuille total, donc un besoin ponctuel de liquidités dans un immeuble peut être compensé par les réserves d’autres immeubles. D’autre part, je détiens des titres liquides dans une fourchette à six chiffres, ce qui me permettrait de supporter des dépenses à court terme très élevées. Et si tout cela ne suffisait pas, je suis convaincu qu’en moins d’un mois je trouverai un acheteur pour des biens immobiliers bien situés à un prix raisonnable (certes probablement pas le meilleur prix possible, mais un prix adéquat).

: Donc, ce calcul n’est pas clair pour la plupart des gens (récemment pour toi aussi), ou du moins ils n’en avaient pas conscience avant que je n’en discute avec eux, ils sont alors très surpris de voir comment on peut effectivement atteindre des régions de rendement bien différentes de celles des actions et autres. Mais je suis content d’avoir pu aider au moins un.

Concernant les 30-40 m² : Ils ne concernaient pas complètement l’exemple précédent, mais plutôt ce que je vise. Je ne veux pas non plus acheter un bien à 500 000 € ou contracter un crédit de cette hauteur. Imagine un appartement de 100 m². Le calcul reste le même, alors ce n’est pas un loyer abusif. Ce que je voulais montrer avec les 30-40 m², c’est que, à cause de la faible part de bâtiment, la part absolue des coûts relatifs aux réparations générales de l’immeuble est relativement faible en valeur absolue. À Munich, pour 30 m² d’appartement, il faut par exemple payer parfois plus de 2 000 € de loyer. Que ce soit beaucoup ou peu, ou qualifié d’excessif, cela n’a pas d’importance pour moi. Ce qui compte pour moi, c’est quel est le prix du marché pour des objets comparables, et ensuite je mets généralement les appartements un peu en dessous du niveau du marché, ce qui augmente la probabilité de trouver rapidement un locataire (donc moins de vacance) et permet par la suite d’avoir une relation plutôt détendue avec le locataire qui ne réclamera pas immédiatement, par exemple, une réduction de loyer de plusieurs milliers d’euros pour un petit désagrément temporaire. Donc, qu’un loyer soit élevé ou abusif n’est pas une question de montant absolu, mais toujours une question de base comparative, et ainsi un appartement de 30 m² à Munich à 2 000 € peut aussi être bon marché.

À Francfort, il y a quelques appartements de 30-40 m² pour 250 000 à 300 000 €. On peut compter sur environ 700-1 000 € de loyer. J’en ai vu un par exemple de 35 m² à 260 000 €.

: Tu ne vois pas explicitement la considération fiscale en détail, mais elle est déjà incluse dans cette approximation sous forme du loyer net à 80 % où la part fiscale est déjà prise en compte. Pour moi, c’était souvent le cas que j’avais en moyenne peu d’impôts et souvent même un revenu négatif lorsqu’il y avait beaucoup à réparer ou des vacances. En particulier à l’achat, il y a un résultat fiscal négatif assez élevé qui diminue ensuite la charge fiscale moyenne. Et l’avantage des biens immobiliers avec des rendements locatifs relativement faibles est justement que, par construction, peu d’impôts sont dus.

Là, je dois te contredire fermement pour la première fois : pour le rendement sur fonds propres, il faut bien sûr aussi considérer l’évolution du prix de l’immobilier. Ce serait comme si on considérait pour les actions seulement le dividende, mais pas la plus-value (donc Amazon aurait eu une performance de 0 % ?). Pour les fonds immobiliers ouverts, les variations d’évaluation résultant des hausses ou baisses des prix de l’immobilier sont aussi prises en compte dans le cours. Pour un bien occupé par soi-même, il est peu pertinent de considérer l’évolution des prix (sauf si on veut déménager et vendre ensuite), mais pour les biens loués l’évolution des prix est toujours prise en compte pour le rendement sur fonds propres, non pas seulement lors de la revente effective, mais la valeur comptable est déjà ajustée avant. (Regarde les bilans de Vonovia, Deutsche Wohnen, etc.). Bien sûr, les prix de l’immobilier peuvent baisser. Mais c’est possible pour tout investissement que quelque chose se passe mal / baisse. Ce n’est pas un problème spécifique à l’immobilier. En gros : à long terme, les prix de l’immobilier tendent à augmenter, car à cause de l’inflation la construction de logements neufs coûte de plus en plus cher, et le différentiel entre l’ancien et le neuf ne peut pas s’agrandir indéfiniment, sinon tout le monde n’achèterait plus que des biens anciens (donc les anciens augmentent aussi en prix). L’évolution du prix d’un bien concret est ensuite modulée par l’offre et la demande spécifiques. Donc comment évolue la situation de l’emploi ou la population, et combien de nouveaux logements sont construits, etc. Dans ce domaine, il faut faire ses devoirs sérieusement avant d’investir. Je regarde même en vacances les trajets aux heures de pointe jusqu’aux centres d’emploi des objets potentiels / teste les transports en commun etc. Le fait que les prix à Düsseldorf baissent un peu ou pas dans un an importe peu pour moi. Ce qui compte, c’est la perspective à moyen terme, et je trouve que Düsseldorf reste intéressant. Si on parle avec des gens qui vivent en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, la plupart préféreraient vivre à Düsseldorf, donc les prix là-bas ne vont pas s’effondrer. Le plus souvent, lorsque les prix stagnent ou chutent un peu, les rendements locatifs remontent un peu. Et après une grave crise, cela remonte souvent. Aux États-Unis, les prix des maisons sont presque revenus au niveau d’avant la crise. Bien sûr qu’il y a des coûts de rénovation. Ils sont tous pris en compte. J’ai même eu des locataires qui voulaient emménager sans que les murs soient entièrement repeints ou quoi que ce soit à refaire. Pour chaque élément de construction d’un bien, il y a des valeurs d’expérience à quelle fréquence le remplacer (par exemple, la façade tous les 20 ans). Ce point, je ne le comprends pas. Je l’ai déjà écrit plusieurs fois : en principe, je pars du fait que les prix d’achat devraient encore augmenter assez nettement sur les 2-3 prochaines années. Ensuite, les taux directeurs devraient remonter, ce qui fera baisser la demande de crédits, mais la demande locative dans les centres augmentera alors à nouveau. Je ne vois donc pas cela avec inquiétude, mais j’appuierais même ce développement, car la situation de liquidité s’améliorera alors nettement grâce à des loyers plus élevés. Mais je concède que nous sommes maintenant plutôt à la fin d’une période d’augmentation prolongée des prix d’achat. Comme déjà dit, dans les emplacements vraiment recherchés, on peut aussi liquider un bien assez rapidement à des prix corrects (ce qui ne s’applique bien sûr pas à tous ni surtout pas à ces biens en pleine nature/excentrés).
 

nordanney

20.04.2019 07:21:05
  • #4
Si tu avais vraiment autant de connaissances que tu prétends, j’ai alors les questions suivantes : - pourquoi poses-tu tes questions sur ce forum si tu es si fort et peux déjà calculer ton rendement dans ta tête (lequel en fait – le vrai, celui que tu ressens dans ton porte-monnaie ou celui que tu rêves pour les 20 prochaines années ?) ? - es-tu riche seulement sur le papier ou en réalité ? Tu n’as un vrai rendement dans la vie réelle que si tu transformes la "performance papier" en argent réel. Désolé, j’ai maintenant abandonné tes posts.
 

HilfeHilfe

20.04.2019 13:08:40
  • #5

Alors je ne comprends pas ton fil de compassion. Je n’ai qu’un revenu de 1 500 € et je n’obtiens aucun financement. Si tu étais un magnat de l’immobilier comme tu le dis, il faudrait : 1 que le directeur de la caisse d’épargne te fasse un prêt sans condition 2 que tu n’aies même pas besoin de financement parce que tu payes tout avec le free cashflow. Désolé, pour moi tu es un troll sur Internet.
 

Minitrump

22.04.2019 23:29:04
  • #6
:
Ta première question est très facile à répondre, ta deuxième question est en revanche très complexe.
Pourquoi je poste ici, j’ai répondu dans l’autre fil. Un des thèmes (les directives internes KDF de la banque) n’a (presque) rien à voir avec l’autre (quel taux d’amortissement, quelle durée, quel bien, comment calculer un rendement sur fonds propres, etc.).

D’abord encore :
Je ne calcule pas le rendement sur fonds propres en tête (je n’en suis bien sûr pas capable) ; je ne le calcule même plus du tout. Le calcul mentionné au début, je l’avais testé sous de nombreuses variantes avant mes premiers investissements (parfois plus d’apport en fonds propres, parfois moins, parfois un loyer plus élevé, parfois plus bas, parfois plus de plus-value, parfois moins, parfois plus d’amortissement, parfois moins, etc. et des combinaisons de tout cela). Même avec des hypothèses relativement défavorables, le rendement sur fonds propres (avec une forte part de capitaux empruntés) restait clairement supérieur au rendement attendu des classes d’actifs classiques comme les actions, obligations, biens immobiliers financés en fonds propres, or, etc. Avec ce savoir de base, il s’agit seulement de décider dans quel bien immobilier investir concrètement.
En tête, je calcule – si tant est – des rendements locatifs simples ; en fait, le seul vrai calcul que je fais maintenant est : calculer 80 % du loyer annuel théorique attendu (cela, je le fais en tête). Cela doit correspondre environ au montant des mensualités du crédit bancaire. Je ne calcule pas davantage, pourquoi faire ? Que pour un investissement le rendement théorique sur fonds propres soit de 18,7% ou 21,3%, cela m’importe peu au début. Je ne peux pas influencer activement la plus-value (je dois me concentrer sur ce que je peux influencer). Je dois juste estimer suffisamment bien à l’avance la plus-value pour différents biens, et pour cela les "soft skills" décrites sont nécessaires, par exemple augmentation de la population vs biens immobiliers neufs, etc. (j’avoue m’être parfois trompé, en sous-estimant la plus-value). C’est là que se fait la performance, pas en comparant les rendements locatifs (théoriques). Pour être précis : il s’agit bien d’une comparaison du rendement sur fonds propres, mais pour cela on a besoin en paramètre d’entrée de la plus-value, et ce que je dis : un modèle ne peut être aussi bon que ses paramètres d’entrée le permettent ; c’est pourquoi je préfère me concentrer principalement sur ces paramètres d’entrée eux-mêmes plutôt que sur un modèle (juste en soi) qui, en raison d’erreurs d’estimation des paramètres d’entrée et des erreurs qui en découlent, produit un résultat insatisfaisant.
Pour moi, un appartement central, rénové au dernier étage avec exposition sud, proche des transports en commun, dans une zone à trafic calme, avec un rendement locatif de 3,6% me convient mieux qu’un appartement à rénover, avec un rendement locatif de 5,2%, en rez-de-chaussée sur une rue principale, loin de la station de métro ou RER la plus proche. Je connais des investisseurs qui achètent alors des biens avec des rendements locatifs de 7 %, puis s’étonnent qu’ils ne trouvent pas de locataires, qu’une rénovation contre moisissure s’impose, etc. Avec le temps, on prend aussi le feeling du bien intéressant ou non, sans avoir réalisé aucun calcul.

Passons maintenant à la question plus intéressante : dans quelle mesure je suis riche en vrai ou seulement sur le papier. Je ne peux pas vraiment répondre précisément car je ne sais pas ce que "en vrai" signifie exactement pour toi. Trump avec ses milliards d’emprunts, est-il riche en vrai pour toi ou seulement sur papier ?
Je ne suis pas un multimillionnaire disposant de 10 millions d’euros de fonds propres économiques. Il est vrai que je n’ai pas une vie financière complètement sans souci, mais je ne veux pas non plus me plaindre de ma situation financière globale. On peut dire que je suis en phase de constitution de capital.
Supposons que je gagne 1 million d’euros à la loterie. Alors, selon ta définition, je serais probablement riche en vrai. Mais je ne laisserais pas ce million dans une valise tout le temps, je l’investirais d’une manière ou d’une autre pour en tirer un rendement, donc je ne serais plus riche en vrai. Si on regarde les portefeuilles des très riches, on y trouve une répartition d’environ 40% actions, 30% immobilier, 10% obligations, 10% or, 5% "petits légumes" (comme l’art, les bijoux, le vin, les cryptomonnaies, etc.) et 5% liquidités. Sont-ils donc riches en vrai ? En cas de crise économique, plus de la moitié du portefeuille peut subir une perte totale. Moi, je place principalement mon capital propre dans l’immobilier (beaucoup plus que la moyenne), ce qui s’explique non seulement par le rendement sur fonds propres mais aussi par une autre raison sur laquelle je reviens juste après. Bien sûr, il y a eu ou peut y avoir en cas de crise des taxes exceptionnelles sur l’immobilier, mais elles peuvent aussi exister pour presque toutes les autres classes d’actifs. Par exemple, l’immobilier a, comparé aux actions, une meilleure stabilité de la valeur. Les gens doivent toujours quelque part habiter (tout le monde ne tient pas sous un pont), alors qu’on n’a pas forcément besoin d’une entreprise comme Facebook pour survivre.

Mais il y a un autre point, selon moi décisif : il faut distinguer deux classes d’actifs : d’une part les biens financés en fonds propres, et d’autre part les biens financés par de la dette. Beaucoup de gens pensent qu’il s’agit d’un placement similaire. C’est complètement faux. La raison est une mauvaise vision. La plupart pensent en valeur absolue, par exemple "je gagne tel montant, j’ai une augmentation de X € et je gagne 4 % d’intérêts à la banque." Ce qu’ils ne tiennent généralement pas assez compte, c’est l’inflation. La réalité est : l’augmentation moyenne nette des salaires est inférieure au taux d’inflation, donc les gens s’appauvrissent progressivement en travaillant seulement, ce qui justifie la nécessité d’investir. Prenons une personne qui a acheté une maison uniquement avec son propre argent et la loue. Disons qu’il obtient un rendement locatif de 6 % dans son village, la valeur ne monte pas (reste stable), il y a parfois des vacances locatives, donc le rendement réel est d’environ 4 %. Des rénovations à hauteur d’environ 1 % de rendement locatif s’ajoutent, ainsi que des charges non refacturables, des impôts et bien d’autres choses, si bien qu’il ne lui reste que 2 % de rendement net. Avec une inflation de 2 %, il maintient donc tout juste la valeur. C’est un peu la situation de la plupart des investisseurs immobiliers (beaucoup subissent même des pertes réelles). Qu’il y ait un rendement conséquent même après inflation avec les biens financés par dette n’a pas besoin d’être expliqué encore. Ce qui est décisif ici : on ne doit pas se protéger seulement contre une petite crise ou une récession, mais contre des crises économiques graves comme à la fin des années 20 ou la dernière crise du pétrole. Dans ces périodes, la baisse de la production économique allait avec une forte inflation. Pendant ces phases d’hyperinflation, les cours des actions augmentent, mais elles ne protègent pas réellement contre l’inflation sur le plan économique réel, car l’inflation (hyper-)exponentielle augmente davantage que les cours boursiers (ce qui équivaut pratiquement à une perte totale économique réelle). Même les biens financés uniquement par fonds propres peuvent perdre un peu de leur valeur relative, mais c’est là que la différence décisive entre biens financés par fonds propres et financés par dette se fait sentir : pour les biens financés par dette, le crédit contracté (à taux fixe) perd pratiquement toute sa valeur en termes réels pendant l’hyperinflation, et peut donc être remboursé très rapidement, et après, on a des biens libres de dettes, alors que les réserves de liquidités en cash recommandées dans un coffre-fort seraient alors quasiment sans valeur. Bien sûr, une hyperinflation est un exemple extrême, mais elle illustre le principe.

Je m’oppose à l’affirmation généralement faite que du point de vue des fonds de garantie des dépôts bancaires, les comptes à vue "sans risque" auprès de banques seraient vraiment sûrs. Ils le sont peut-être en garantie d’accès à l’argent si la banque fait faillite, mais en réalité ces placements sont très spéculatifs car les investisseurs spéculent implicitement sur une déflation (ou au moins une stabilité monétaire), où l’argent gagne en valeur réelle, comme récemment au Japon. Dans ce cas, ils profiteraient économiquement de ce type de placement (bien que les taux d’intérêt soient alors très bas). Le fait est que ces cent dernières années, il y a eu presque toujours de l’inflation et seulement très peu de phases de déflation réelle. Les investissements immobiliers financés par crédit à taux fixe sont une spéculation sur l’inflation. Certes, en cas de forte déflation, ces investissements immobiliers à taux fixe perdent en valeur réelle. Ils ne sont pas sans risque, c’est vrai ; mais l’histoire montre clairement que l’inflation est bien plus probable que la déflation, et ce risque de déflation je le prends. Je considère un scénario de déflation comme très improbable, car les banques centrales ont pour objectif une inflation d’environ 2 %. De plus, la plupart des États sont tellement endettés qu’il semble impossible de maîtriser le service de la dette autrement qu’avec une inflation voulue politiquement, c’est-à-dire une inflation qui efface la dette.

Conclusion :
Tout est question d’appréciation du risque, comme dit, je considère le cash (comptes à vue, obligations AAA) comme une classe d’actifs très risquée, mais les biens immobiliers financés par dette ont un certain caractère de couverture contre l’inflation (plus précisément : un levier à l’inflation), et à part l’or (qui suit à peu près 1:1 l’inflation sur le long terme), je ne connais pas d’actifs qui protègent aussi bien, ce sont précisément les biens financés par dette qui profitent de l’inflation.
En tant qu’investisseur défensif, on devrait aussi avoir une certaine part de biens financés par dette. Bien sûr, pour des raisons de diversification, il faut aussi miser sur d’autres classes d’actifs. C’est toujours une question d’estimation personnelle de l’évolution économique et de son orientation. Il n’existe aucune classe d’actifs totalement sans risque (y compris l’argent sous le matelas) ; tout dépend par exemple de l’évaluation inflation/déflation, il n’existe aucun investissement stable dans tous les scénarios (même l’or perd en période de déflation).
Ainsi, je ne comprends pas comment on pourrait être "riche en vrai" en principe ?
En plus des valeurs mobilières liquides en actions et obligations, je détiens aussi un peu d’or, et comme je m’intéresse à l’art, quelques objets de valeur dans ce domaine aussi. Globalement, les biens financés par dette dominent, je prévois à moyen terme de réduire la part de dette par une vente et ne plus financer à fond, mais je n’ai pas suffisamment de fonds propres pour me permettre de renoncer complètement aux financements.
J’espère avoir répondu à ta question ainsi.

@ HilfeHilfe :
en plus de tes énormes problèmes d’expression encore une fois :
J’ai des financements à peu près CASH-FLOW-NEUTRES ! Je n’ai donc pas de revenus locatifs supplémentaires qui dépasseraient les mensualités des crédits après charges d’exploitation et qui suffiraient jusqu’à l’annuité hypothétique de 6 %.
 

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