Mottenhausen
26.07.2018 15:04:07
- #1
Jusqu'à présent, j'ai suivi le fil de discussion en tant que lecteur silencieux, mais je ne peux plus garder mon opinion pour moi :
Au moment où l'on décide de ne pas vivre près de la famille, il faut être conscient que l'on s'éloigne non seulement géographiquement, mais aussi socialement de la famille. Son influence sur les événements familiaux diminue, et c'est précisément là que se trouve le nœud du problème (= le cœur du problème).
Ici, il ne faut pas se préoccuper des successions légales, des donations ou des contrats, on n'exerce en principe plus d'influence directe à 500 km de distance. Peu importe donc les contrats d'achat ou testaments que l'on rédige encore précipitamment, peu importe combien d'argent on dépense chez le notaire, ce qui est finalement négocié sur place et tacitement exécuté est une toute autre affaire.
Il faudra donc accepter que les parents et connaissances locales ont clairement un avantage ici, peuvent en tirer parti et peut-être même en profiter. Comme je l'ai dit : la distance est le point crucial dans les relations avec des personnes âgées sans WhatsApp & co.
Donc : deux possibilités :
1. On dit qu'on ne peut pas se présenter là-bas chaque semaine parce que... excuse x, excuse y, excuse z et on accepte d'abandonner le contact social et donc tout droit d'influence sur les actes du membre de la famille.
2. On revient vivre près d'eux ou on fait 500 km chaque week-end pour aller chez grand-mère, on la visite, on mange ensemble du gâteau, on parle du temps, des médecins incompétents, du bon vieux temps, des politiciens, des méchants réfugiés, de l'intrigue de GZSZ et de Florian Silbereisen, et on espère ainsi reconstruire la confiance perdue. On aide grand-mère à entretenir le jardin et à nettoyer les toilettes. Ce n'est qu'alors qu'on est en position de pouvoir parler petit à petit du futur et surtout de pouvoir y participer activement.
Que veut dire que ce n'est pas un sujet pour "un petit café et gâteau" ? Oui, alors quand sinon, on ne partira probablement plus jamais en vacances ensemble ? Mais ce n'est pas un sujet pour le premier café et gâteau depuis Noël, mais pour la dixième visite hebdomadaire consécutive.
La solution confortable qui consiste à tirer le meilleur des deux... haha : ça ne marchera pas. Ne jamais être là, mais faire valoir des prétentions, qui pourra bénéficier de l'héritage futur et qui pas ? Non, ça ne marchera pas. À la fin, grand-mère donne tout de son vivant à l'Église ou au refuge pour animaux, eh bien, celui qui n'était pas présent ne participe pas. Mais les proverbes du type "la dernière chemise n’a pas de poche" ne sont pas très bien accueillis dans ce fil, alors laissons tomber.
Au moment où l'on décide de ne pas vivre près de la famille, il faut être conscient que l'on s'éloigne non seulement géographiquement, mais aussi socialement de la famille. Son influence sur les événements familiaux diminue, et c'est précisément là que se trouve le nœud du problème (= le cœur du problème).
Ici, il ne faut pas se préoccuper des successions légales, des donations ou des contrats, on n'exerce en principe plus d'influence directe à 500 km de distance. Peu importe donc les contrats d'achat ou testaments que l'on rédige encore précipitamment, peu importe combien d'argent on dépense chez le notaire, ce qui est finalement négocié sur place et tacitement exécuté est une toute autre affaire.
Il faudra donc accepter que les parents et connaissances locales ont clairement un avantage ici, peuvent en tirer parti et peut-être même en profiter. Comme je l'ai dit : la distance est le point crucial dans les relations avec des personnes âgées sans WhatsApp & co.
Donc : deux possibilités :
1. On dit qu'on ne peut pas se présenter là-bas chaque semaine parce que... excuse x, excuse y, excuse z et on accepte d'abandonner le contact social et donc tout droit d'influence sur les actes du membre de la famille.
2. On revient vivre près d'eux ou on fait 500 km chaque week-end pour aller chez grand-mère, on la visite, on mange ensemble du gâteau, on parle du temps, des médecins incompétents, du bon vieux temps, des politiciens, des méchants réfugiés, de l'intrigue de GZSZ et de Florian Silbereisen, et on espère ainsi reconstruire la confiance perdue. On aide grand-mère à entretenir le jardin et à nettoyer les toilettes. Ce n'est qu'alors qu'on est en position de pouvoir parler petit à petit du futur et surtout de pouvoir y participer activement.
Que veut dire que ce n'est pas un sujet pour "un petit café et gâteau" ? Oui, alors quand sinon, on ne partira probablement plus jamais en vacances ensemble ? Mais ce n'est pas un sujet pour le premier café et gâteau depuis Noël, mais pour la dixième visite hebdomadaire consécutive.
La solution confortable qui consiste à tirer le meilleur des deux... haha : ça ne marchera pas. Ne jamais être là, mais faire valoir des prétentions, qui pourra bénéficier de l'héritage futur et qui pas ? Non, ça ne marchera pas. À la fin, grand-mère donne tout de son vivant à l'Église ou au refuge pour animaux, eh bien, celui qui n'était pas présent ne participe pas. Mais les proverbes du type "la dernière chemise n’a pas de poche" ne sont pas très bien accueillis dans ce fil, alors laissons tomber.