En fin de compte, il a maintenant reçu suffisamment d’avertissements pour devoir lui-même estimer s’il prend le risque.
Ça peut bien se passer, mais ça peut tout aussi bien mal tourner. L'essentiel, c’est de toujours garder un œil sur les aspects financiers et de ne pas se laisser séduire par le rêve de la maison individuelle. Je dois aussi toujours nous freiner. Car les tentations sont trop grandes de dépenser encore rapidement mille euros. On compte vite joliment et on se dit : ça dure 20 ans... ça vaut le coup sur ces années.
Il faut aussi abandonner certaines idées, comme nous l’avons souvent fait au début : « On construira plus tard quand on aura de nouveau de l’argent ». Malheureusement, ce « plus tard » ne serait que dans 20 ans :). Car il faut aller le plus vite possible vers un remboursement de 2 % ou plus. Et alors, il ne reste vraiment plus rien. Et on ne doit pas oublier de penser à si l’on veut vraiment se restreindre autant à cause d’une maison. Quand on finance à la limite, il n’y a tout simplement pas de vacances en famille possibles.
Nous avons tout calculé de manière à pouvoir encore nous permettre de partir deux semaines en Chine. Cela doit toujours être possible, sinon la vie n’a pas de valeur. Et il faut aussi abandonner l’illusion de vouloir construire quelque chose pour ses enfants. Car la vie devient de plus en plus globale, et peu de gens veulent emménager dans la vieille maison des parents.
Ce qui m’intéresserait beaucoup en revanche, c’est à quel taux d’intérêt tu obtiens la fixation du taux pour 30 ans.
Nous avons déjà eu des difficultés à obtenir un taux d’intérêt correct pour 15 ans, et à 20 ans les banquiers ont pris la fuite.
Notre conseiller financier a finalement rendu possible un crédit sur 20 ans avec un taux d’intérêt fixe de 15 ans. Donc un crédit de 200 000 € avec une sécurité de taux sur 20 ans à 3,3 % effectif.