Situation sur le marché immobilier... folie

  • Erstellt am 12.11.2019 18:29:36

hampshire

15.11.2019 17:38:21
  • #1
Ou un Wosserbessi.

Au fait, à partir de Rheinhausen, Düsseldorf est déjà en Europe de l'Est.
 

Müllerin

15.11.2019 17:46:00
  • #2
Oh oui... Les clichés... chouette... oui surtout quand on ne connaît les gens que de vacances ou de lieux touristiques.

Alors à part que mon cœur appartient à la mer du Nord, mais qu'il y a malheureusement trop peu de travail là-bas et que nous n’y vivons donc pas :
J'ai passé mes plus belles années près d'Ansbach - le dialecte moyen-franconien est juste à croquer
Munich - cadeau, je suis content que nous en soyons partis.
Hambourg - oui c’était aussi bien, en tant qu’étudiant, mais maintenant ça ne me plaît plus autant. Ce qui vient probablement du fait que je n’aime plus les grandes villes, trop de monde en un seul endroit m’énerve plutôt.
Ce que je trouve encore important - je ne pourrais vivre nulle part où la région est certes belle, mais où le dialecte donne mal aux oreilles... ce qui serait par exemple le cas pour moi à Würstelberg, en Souabe et en Basse-Bavière *secoue*
 

haydee

15.11.2019 17:55:47
  • #3
Au sud d'Ansbach, c'est franconien mélangé avec du bavarois souabe.
 

11ant

15.11.2019 18:01:53
  • #4

On prononce vraiment le franconien avec un « f » ?

Dans ma région (nord du RLP, grande agglomération de KO), on parle au lieu de dialecte tout simplement de manière peu distincte. Ça s’appelle le mosel-franconien - ça sonne comme si un Hessen essayait le Kölsch (et je ne parle pas de la boisson, même si à mon avis c’est une amélioration par rapport à l’Ebblwoi).
 

Fummelbrett!

15.11.2019 18:02:51
  • #5
Puh... Des clichés ? Je suis né à Karl-Marx-Stadt. C’est aussi écrit dans la carte d’identité ^^ J’ai grandi à quelques kilomètres, à la lisière du massif du Erzgebirge, dans un village de campagne. Au moins avec une vue sur un château. Puis, à 17 ans, je suis parti seul à Munich. 2 ans en ville, puis 13 ans de plus en périphérie. Maintenant, cela fait plus de 5 ans que je suis en Moyenne-Franconie.

Mon résumé :
Les Ossis aimaient se plaindre, du genre « autrefois, tout était mieux ».
Les Munichois n’en étaient pas – seuls quelques professeurs plus âgés parlaient le dialecte, et ils étaient justement priés par les rares camarades de classe nés à Munich de parler le haut-allemand.
Les gens de la périphérie étaient pour la plupart nés ici, mais malheureusement parfois un peu parvenus. Papa paye tout, ça coûte une fortune. Mais malgré tout, j’y avais un vrai cercle d’amis.
La Moyenne-Franconie ? Eh bien, le vrai Franconien de là-bas ne parle pas beaucoup. Heureusement, mon vrai Franconien est différent, et la plupart des voisins viennent d’ailleurs.
 

Nordlys

15.11.2019 18:06:45
  • #6
Nous étions en Münsterland chez des parents. Ils sont catholiques, très gentils et un peu obsessionnels, ça doit venir de l'abus d'encens. Nous souffrons sur la toujours pleine A1 vers le nord. Brême....Oyten....Rotenburg Wümme, enfin Harburg, puis les ponts de l’Elbe, encore à côté d'Ikea et de la prison, Rahlstedt, Ahrensburg, la patrie commence. Hambourg derrière nous. L'A1 est enfin vide. Le ciel est vaste, maintenant même des nids comme Reinfeld ont leur propre sortie d'autoroute. Un endroit de plus de 1000 habitants est déjà une ville. Là, le fermier répand du lisier, là une éolienne se dresse, tu vois la formation de nuages ? De tels nuages...sans aucun encens, derrière Lübeck, seulement quatre voies. Presque plus de voitures. Pas d’embouteillages. Pays vert, blé, colza, moulins à vent, presque pas de forêt, nous en avons fait des bateaux autrefois, c’est de plus en plus libre. Lumière. Quelle lumière... encore un virage, sortie de l’A1, elle se termine bientôt de toute façon, fini, terminé, la mer, la mer devant nous, là-bas les porte-conteneurs....où vont-ils ? Stockholm ? Dantzig ? Ou même Saint-Pétersbourg ? Patrie tes étoiles. Fin du monde germanique ici en haut, début du paradis, peut-être un peu isolé, un peu en marge mais c’est justement ça le paradis. Les paradis se situent toujours en marge et jamais au centre de RheinMain. Sortir de la voiture. Sentir, du sel dans l’air. Je dois d’abord aller au port, aller voir le bateau, respirer l’odeur de poisson, d’algues et d’herbes marines.
 
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