boxandroof
09.06.2019 11:22:59
- #1
Justement parce qu’un profane ne peut pas estimer la dépréciation,
un planificateur peut également être tenu responsable, le cas échéant.
Jusqu’à présent, je n’ai malheureusement vu que peu de choses sensées de la part des planificateurs, ni pour ma maison, ni pour d’autres, ce qui tient aussi au fait que de bons concepteurs de bâtiments ne planifient généralement pas de maisons individuelles. Un profane peut également rarement engager la responsabilité d’un planificateur, car le profane a lui aussi signé quelque chose qu’il ne comprend pas, s’il s’est uniquement fié au planificateur.
Il est préférable de s’en occuper soi-même, dans la mesure du possible. Les entrepreneurs généraux limitent généralement le choix, de sorte qu’il faut choisir entre le gaz et une pompe à chaleur air-eau coûteuse et mal conçue.
En particulier pour le système de chauffage, on économise des sommes considérables pendant des décennies. Bien sûr, cela coûte un temps unique avant la construction, pour s’informer adéquatement et sélectionner les artisans appropriés.
Dépréciation : l’essentiel est de choisir une pompe à chaleur économique et nécessitant peu d’entretien, une subvention et/ou une source peu coûteuse à réaliser. L’offre standard du maître d’œuvre ou de l’artisan pour une mise à niveau de la pompe à chaleur à plus de 10 000 € n’est généralement pas économique par rapport au gaz. Un profane finançant une maison peut l’estimer lui-même, à condition qu’il en ait la volonté.
Une pompe à chaleur ne tire actuellement son avantage que parce que le facteur d’énergie primaire a été augmenté en conséquence par la politique. Ce qui ne change rien au coût du kWh.
Je vois aussi la préférence politique de manière très critique, car les échelles dans le certificat énergétique et les exigences minimales donnent une mauvaise impression. Les “mauvaises” maisons peuvent être massivement revalorisées sur le papier et rémunérées en conséquence.
Une meilleure isolation n’améliore pas non plus l’efficacité d’une pompe à chaleur, qui est généralement aussi mauvaise pour les pompes à chaleur air-air. Un coefficient de performance annuel minimum de 4,0 est une illusion.
[..]
Aux coûts d’exploitation plus élevés s’ajoute la faible durée de vie de la pompe à chaleur air-air, les réinvestissements nécessaires entrent directement dans le retour sur investissement.
(températures normales de gaz chaud supposées)
Pour ma part, je peux dire que l’installation de la pompe à chaleur a été moins chère que l’installation de gaz avec solaire thermique et que le remplacement de l’installation sera aussi moins cher. Le coefficient de performance annuel est proche de 5, car nous avons planifié les surfaces chauffantes, l’hydraulique et le bâtiment en conséquence.
L’isolation a probablement la moindre influence sur le coefficient de performance annuel dans le neuf, son effet se manifestant par la température de départ plus basse requise.
Une pompe à chaleur air-eau ou une pompe à chaleur avec capteur en tranchée est, à mon avis, la forme la plus raisonnable de chauffage en construction neuve, à condition que les prérequis soient remplis.