et J’ai déjà compris où vous voulez en venir, mais désolé, non, ce n’est pas destiné à la communauté locale pour moi, c’est simplement un mercantilisme pensé. C’est naïf.
Réfléchissez-y encore : si plus de gens en Allemagne achètent davantage de cuisines en Pologne, les fabricants de cuisines polonais achèteront plus de machines en provenance d’Allemagne. C’est bien. Si la qualité est vraiment moins bonne, on achètera à nouveau davantage auprès des fabricants allemands. Mais ce n’est pas du tout ce que je veux dire et je ne pense pas non plus que ce soit ce que voulait dire.
Quand je pense à la communauté locale, je pense à l’ébéniste qui travaille dans un atelier de cour arrière. Le problème, c’est que comme je l’ai dit, pour une cuisine comme je me l’imagine, il veut environ 5 à 10 fois plus que Ikea (j’ai déjà demandé) et cela lui est égal que j’achète une cuisine d’Ostwestfalen ou de Pologne s’il n’obtient pas le marché.
Quand la cuisine sera cassée, c’est lui que j’appellerai quand même et il pourra la réparer à un prix vraiment élevé.
Au fait, puisque les pauvres bouchers allemands ont déjà été mentionnés ici, la viande de porc allemande inonde à prix dérisoire les marchés mondiaux. C’est cependant une toute autre discussion. La question de la grande chaîne contre le petit commerce est en fait une autre discussion aussi.
Donc, à la fin, je peux juste dire que s’il s’agissait d’une différence de 5-10 %, oui, alors j’opterais plutôt pour l’artisan local. Mais c’est 50-80 % (de l’ébéniste à IKEA Pologne, d’Allemagne à la Pologne en général peut-être environ 30 %).
Ce supplément, je ne peux tout simplement pas me le permettre.
Et quand je suis déjà arrivé dans une succursale commerciale supra-régionale, je ne pense tout simplement pas de manière aussi nationaliste. Cela m’est complètement étranger. Dans mon comportement habituel, j’essaie plutôt d’agir pour que les frontières nationales comptent de moins en moins aussi, parce que ces frontières n’existent que dans les têtes.