kati1337
17.07.2020 11:54:19
- #1
....je comprends tout à fait, même si je n’aime pas cette manière constamment dévalorisante de « compenser » avec laquelle on place l’autre dans un coin sale, tandis que soi-même on se tient dans un espace blanc et éclatant. C’est trop simpliste pour moi. Mais les feux d’alerte devraient aussi s’allumer lorsque des couples ne veulent pas du tout ou n’aiment pas en parler parce que cela blesse leurs idées romantiques. Je recommanderais absolument à mes enfants et à mes beaux-enfants d’en parler, justement pour ne pas se rendre compte un jour qu’on partait de quelque chose de différent. Qu’y a-t-il de répréhensible à en parler et pourquoi appelle-t-on cela si vilainement « compenser », « astucieux » ? On choisit aussi la meilleure classe d’imposition en étant marié. Est-ce aussi astucieux, quand on profite de l’amour pour faire du capital ?
Je ne comprends tout simplement pas la comparaison avec la classe d’imposition. Si nous ajustons nos classes d’imposition dans le cadre du mariage et que nous avons de toute façon des comptes communs, alors nous bénéficions tous les deux de la règle (si on le fait correctement). En fait, tout cela ne fait une différence nette que lorsque des paiements comme les allocations parentales entrent en jeu. Sinon, on peut passer toute sa vie avec une configuration de classes d’imposition totalement idiote. Le taux d’imposition final se détermine de toute façon à la fin de l’année dans l’avis d’imposition. Dans notre cas, nous sommes imposés conjointement.
Ce qui me rend méfiant dans les relations, et cela n’a selon moi rien à voir avec le fait de « mettre quelqu’un sur un piédestal », c’est lorsque les couples font des comptes les uns contre les autres. Qui a payé combien de fois le dîner, qui a vécu combien de temps sans payer de loyer. Ce sont toutes des réflexions qui me sont encore familières et qui me semblent légitimes à une époque où j’étais plus jeune et où les partenariats étaient frais, et chacun avait son propre budget mensuel pour le luxe agréable. On partageait les coûts fixes, et cela avait aussi du sens. Mais lorsqu’un bien immobilier commun et surtout des projets familiaux entrent en jeu, je trouve le système de « caisses séparées » de plus en plus absurde. Ce serait trop compliqué au quotidien pour moi. Avec un enfant en commun, il n’y a selon moi pas ces chemins finalement séparés. Même les enfants de parents divorcés se développent nettement mieux lorsque les parents maintiennent de bonnes relations. Si je connais si peu une personne que je considère plausible que nous nous séparions un jour et qu’elle révèle alors son vrai visage effrayant et que nous devenons complètement ennemis, alors je devrais absolument enlever mes lunettes roses et ne pas financer un bien immobilier avec elle, encore moins fonder une famille. Les finances peuvent être calculées à nouveau, pas l’ADN.