Oui, je le vois aussi comme ça. Cependant, il y a deux gros problèmes qui guettent là :
- la déviation tolérée par les tribunaux entre la base de la phase de prestations 1 et les coûts réels de construction est très grande et nous pourrions justement rester en dessous de ce seuil. De plus, l’architecte (que ce soit consciemment ou non, je ne sais pas) essaie d’y échapper en mélangeant sans cesse des prestations de différentes phases, par exemple il insiste déjà (après la connaissance du prix du gros œuvre !!!) pour fournir d’autres prestations des phases 5 et 6. Nous avons arrêté cela et interdit toute autre commande externe jusqu’à clarification.
- Pour des raisons de flexibilité mais aussi sur conseil concernant des coûts de planification moins élevés, nous avons convenu d’une facturation au taux horaire. L’architecte peut donc encore émettre des factures au moins jusqu’au taux maximal et il le fait. Ce n’est que lorsque ce taux sera atteint que nous pourrions théoriquement exiger un travail « gratuit » par la suite. Difficile, puisque les factures ont déjà été payées. Et il y a alors le risque que le montant total de la construction soit recalculé et que les frais d’architecte augmentent également. Bien sûr, nous avons reconnu l’erreur entre-temps, mais cela ne sert que pour la prochaine maison.
Le maître d’ouvrage a procédé ici sur deux voies : appel d’offres pour des corps de métiers individuels et appel d’offres pour un entrepreneur général. Je trouve que ce sont vraiment deux choses différentes qui peuvent justifier un surcroît de travail en dehors de l’honoraire forfaitaire
Non, c’était un peu différent. Il y a quelque temps, nous avons arrêté la poursuite de la planification des prestations externes et posé la condition d’obtenir un calcul de coûts correct selon la norme DIN. Ensuite, une offre pour le gros œuvre a été demandée. Comme nous ne voulons actuellement ni dépenser un montant à quatre chiffres pour chaque nouvelle offre, ni payer l’architecte pour l’envoi des documents, nous avons obtenu les autres offres nous-mêmes sur présentation des documents de demande de permis de construire et de l’expertise du sol. Ces offres comportent donc une certaine imprécision, ce qui ne jouera sûrement pas en notre faveur au final. D’où la ligne rouge que nous avons fixée à 500k et la question de ce que nous en obtenons.