l’« histoire précédente » se trouve voir ***** et
Le premier post ne m’appartient pas
Oh, c’est vrai, c’était celui-ci :
Ce qui est possible statiquement n’a pas à voir avec l’entreprise, mais avec la méthode de construction. En « construction massive », avec une remise personnelle chez ThyssenKrupp presque tout passe, de même qu’avec une carte Platine de la Sultanbank – mais il ne faut pas abuser cela pour des plans amateurs trop rêveurs. Ce n’est pas comme si on devait enterrer immédiatement sa maison de rêve parce qu’on accepte le cadre d’une statique à peu près économique. Les « poutres intégrées » ne sont en fait plus vraiment telles, et à cause des astuces elles deviennent souvent bien deux fois plus chères.
Être une en*treprise de co*nstruction n’est pas une honte, tu n’as pas besoin de masquer les noms. J’ai aussi déjà rencontré cette dame hautaine, heureusement les maîtres d’œuvre connus ne sont pas aussi mauvais que leurs agents commerciaux. Mais je t’avais conseillé à bon droit des promoteurs de doubles et de maisons en rangée spécialisés, car ils sont beaucoup plus intéressants pour des propositions de construction utilisables et pour ton inspiration : ils construisent en série de vraies plaques entières pleines de maisons doubles et en rangée avec des variantes très élaborées. Tu veux construire plus large et plus détendu que leurs modèles, donc tu peux copier ceux-ci en resserrant encore ta ceinture et tu auras des plans fonctionnels avec de l’espace « business » au lieu de « économie » pour bouger les coudes. Si tu vas voir un maître d’œuvre avec un souhait de demi-maison double de 8 ou 8,5 mètres de large, il te sortira de son tiroir une maison individuelle isolée avec une façade dont les fenêtres sont murées – le résultat décevant est inévitable.
Pour les escaliers on a besoin d’une hauteur libre de tête qui soit environ un demi-mètre en dessous de la hauteur libre normale de la pièce. Cela donne un potentiel de jusqu’à trois contremarches d’encombrement acceptable. Et en effet on peut changer la forme d’escaliers entre les étages – mais de X vers Y et de Y vers X ce n’est pas pareil. Et dans la plupart des cas cela fait aussi perdre dans les deux étages concernés les surfaces de base d’escalier. Même les planificateurs les plus expérimentés le font donc uniquement en cas exceptionnel, et comme débutante tu ferais mieux de laisser tomber. Sur ton dessin Roomsketcher c’est illustré de manière exemplaire, tu dépasses même l’imagination du logiciel. Ta demande de conseils pour d’autres logiciels est mignonne, mais ce n’est pas là que réside le problème.
Crayon, règle et papier quadrillé
Grâce aux Karoliniennes on peut aussi se passer de la règle. C’est d’ailleurs mon outil professionnel préféré. Pour les détails comme les escaliers on peut passer à l’échelle 1:50, donc quatre cases pour un mètre.
Comment obtenir le chiffre exact ? Si on a une hauteur faîtage maximum de 6,5 m et un toit à double pente à 30 degrés, quelle distance doit-on respecter ou quelle largeur maximale peut-on construire sur un terrain de 11,5 m de large ?
Le chiffre exact tu dois le calculer toi-même, ce n’est pas trivial. Mais je recommande en général de ne jamais chercher à gratter le moindre centimètre dans les marges de construction. La formule exacte tu l’obtiens en combinant deux sources : le règlement régional d’urbanisme te donne ton minimum de 2,5 ou 3,0 mètres et la hauteur de la maison h avec un coefficient 0,4 ou 0,5. Dans ton plan d’urbanisme concret tu dois ensuite voir à quelle hauteur de référence la hauteur de la maison doit être « appliquée ».
Si vous voulez faire la maison de 12 m de long, mais que la limite de construction ne prévoit qu’une fenêtre de 12 m- , avez-vous déjà des retours positifs que la terrasse sera approuvée ? Car, à ma connaissance, la terrasse doit être approuvée hors de la limite de construction par dispense.
Je me base toujours sur la construction des voisins. Si la maison d’en face a utilisé tous ses droits et a aussi une terrasse, ça devrait marcher aussi chez nous, non ?
Il faudrait une
dérrogation, et une
dispense serait alors perdue. On ne voit pas d’après le résultat si les voisins avaient demandé une dérogation, ni si leur terrasse est une construction illégale. Il n’est pas rare que les services de l’urbanisme tolèrent même simplement le dallage et attendent que l’on veuille mettre un toit dessus.