ruppsn
24.04.2018 11:05:14
- #1
notre TGA accepte également les commandes en ligne et facture les heures de montage, donc c’est aussi possible. Il ne prend simplement pas la responsabilité des objets qui ne viennent pas de lui.
Et c’est précisément là que le bazar peut commencer (pas forcément). Juste à la transition entre l’installation des tuyaux (responsabilité TGA) et la porcelaine (pas de responsabilité), il y a une fuite... qui n’est découverte que des mois plus tard parce que c’est mouillé en dessous. Que penses-tu que le TGA dira ? « Tout est parfait, je prends en charge les dégâts » ou « non, non, c’est la faute de la porcelaine, ce n’est pas mon problème. Pas de chance pour toi ! » Et merci de ne pas être naïf, mais de penser comme on le voit malheureusement avec beaucoup (pas tous) d’artisans, surtout dans le domaine gaz-eau-merde...
Il ne s’agit pas non plus de dire que les produits internet sont de moindre qualité ou de la marchandise de seconde main. Par exemple, si le bon plombier serre un peu trop fort et qu’une microfissure apparaît, qu’on ne remarque qu’après, alors commence le chicane. Il dira : ce n’est pas moi, c’était déjà comme ça sur la porcelaine, ce n’est pas mon problème. S’il prend en charge tout le métier, il est aussi responsable. Alors, c’est son affaire. Cette interface ouverte qu’on se permet là est une faille potentielle pour les questions de responsabilité.
D’ailleurs, je réfléchis encore à où placer cette interface, pour les mêmes raisons. Les prix de Reuter vous font pleurer... mais est-ce que le risque en vaut la peine ? Je réfléchis encore... c’est plutôt une question de tolérance personnelle au risque qu’une décision objective de ce qui est bien ou mal.
Chez le voisin, après 3 mois dans la nouvelle maison, c’est exactement ce qui s’est passé, dégâts des eaux au sous-sol à cause d’un « problème d’installation ». Le plombier s’en occupe, car c’est un seul corps de métier. Je ne veux pas savoir ce que ça aurait donné autrement. Et même si on a raison, cela ne signifie pas qu’on obtient gain de cause. Quand il y a trente centimètres d’eau dans le sous-sol, je ne veux pas encore avoir à me battre pour savoir comment ça va s’arranger et qui va payer. Mais comme je l’ai dit, c’est une pure question de gravité des dégâts et de probabilité d’occurrence, combinée avec sa propre tolérance au risque...