Seule la foi est permise, des solutions ?

  • Erstellt am 22.01.2021 21:26:39

Yaso2.0

25.01.2021 10:49:17
  • #1


Désolé pour l’interruption, petite question :)

Chez nous, la norme est 2,635 en gros œuvre et 2,45 en hauteur sous plafond nette, est-ce que le plancher va encore retirer de la hauteur nette ou est-il déjà pris en compte +/- ?
 

ypg

25.01.2021 11:56:28
  • #2


je crois que non. Le mot "libre" s’y réfère. Il s’agit de la dimension finale prévue. Pour les sols, on compte avec +/-1 cm de revêtement ?!
 

11ant

25.01.2021 14:50:03
  • #3

Les formulaires varient apparemment selon les régions, je ne les connais pas tous et je ne connais pas non plus par cœur les numéros des articles qui désignent les procédures. Mais il n’est pas si important que tu puisses répondre à ma question en retour. Ta lucarne rampante reste exclue, peu importe où tu as coché la case ou comment tu la qualifies. Un plan local d’urbanisme ne sert pas uniquement à limiter l’imperméabilisation des sols et à protéger les voisins, mais aussi à exprimer la volonté de la commune en matière d’entretien culturel du paysage bâti. Dans d’autres plans locaux, cela se fait même par la limitation au comble à faible pente typique de Franconie, qu’on t’épargne ici. Je ne te conseille pas une lucarne à joues dégagées ici : si ton architecte interprète « mal » une hauteur imposée, cela pourrait entraîner une réduction de la hauteur de ta maison.

Vous ne pouvez pas « rester » sur la lucarne parce que vous n’avez tout simplement pas prévu de lucarne. En revanche, vous pourriez choisir de passer d’une lucarne rampante à une lucarne, ce qui serait techniquement possible en principe, mais cela aurait une allure très inhabituelle et ne serait pas pratique (si on veut l’ouvrir comme d’habitude du côté de la corniche). On pourrait néanmoins en construire une pour des raisons de hauteur de passage non décalé vers un dressing, ce qui rendrait ce passage extrêmement coûteux - je ne voulais pas simplement cacher cette information ici, qu’à mon avis on pourrait faire cette erreur si cela est absolument voulu. Une lucarne repose en général de façon constructive — et ici, du moins esthétiquement selon le plan local — sur une panne basse, ce qui n’existe généralement pas sur un comble à faible pente. Pour ce plan local, peu importe si vous souhaitez appartenir à la « faction comble bas » ou « comble à faible pente ». Ce qui ne lui importe pas, en revanche, c’est le retrait de la lucarne derrière la ligne de la corniche, traditionnellement lié à la présence d’une panne basse. Il exclut catégoriquement que la structure de la toiture interrompe la ligne de la corniche. Là où c’est formulé comme dans ce cas, je lis cela comme une indication claire que les demandes de dérogation seraient rejetées. Nous ne pouvons ici que spéculer, car nous pourrions au maximum consulter le mémoire justificatif du plan local, mais pas le compte rendu intégral des séances du conseil municipal concernant son élaboration. Mon expérience dit cependant : oublie le souhait d’obtenir une autorisation pour une lucarne rampante au lieu d’une lucarne (qu’elle ait un toit à deux versants ou un pignon importe peu). Ce qui pousse depuis un comble à faible pente plutôt que depuis une panne basse est et reste légalement une lucarne rampante, peu importe que le langage courant s’intéresse ou mélange librement les termes. Le plan local est fondé sur le droit de l’urbanisme, pas sur le langage courant ; toute discussion serait purement philosophique et n’aboutirait pas à un résultat différent.

Le plan local d’urbanisme dit comme indiqué plus haut que les structures de toiture ne doivent pas interrompre la ligne de la corniche et autorise donc, à mon avis de façon clairement exprimée, les lucarnes mais pas les lucarnes rampantes. Ta proposition repose apparemment sur une interprétation erronée qui assimile la ligne juridique de la corniche à la gouttière physique. Or la ligne juridique de la corniche correspond à l’idée qu’on interrompt le débord de toit par un tracé vertical réalisé au-dessus du mur extérieur. L’idée que l’on puisse simplement requalifier une lucarne rampante en lucarne parce qu’on y accrocherait un petit auvent de deux rangées de tuiles est naïve du point de vue de l’administration du bâtiment.
 

wibble

25.01.2021 15:13:17
  • #4
d'accord, je suis maintenant définitivement perdu. J'ai reparlé avec l'architecte, il dit que ce qu'il a prévu est un chien-assis, quand je cherche "chien-assis" sur Google, cela a aussi du sens pour moi. Mais ce que tu écris sonne si sûr de toi et je ne comprends pas.
 

Hangman

25.01.2021 18:28:15
  • #5
Peu importe comment s'appelle ce machin de toit : avec une hauteur de parapet de 1,55 m, ça ne fonctionne pas, et ce n'est pas beau non plus (désolé).
 

11ant

25.01.2021 18:43:01
  • #6

Tu devrais en fait aussi avoir consulté l'explication de Wikipedia, où il est expliqué : « L'extrémité frontale de la lucarne de toit est reculée par rapport à l'égout du toit principal en direction du faîte du toit et n'a aucune connexion constructive avec le mur extérieur sous-jacent. »
Que l'architecte appelle le pignon traversant "Gaube" peut arriver. J'avais déjà souligné la relation selon laquelle un pignon traversant avec un mur bas fonctionnellement prend la place que la lucarne occuperait avec un mur pignon. Le pignon traversant et le mur bas appartiennent donc en quelque sorte ensemble comme la lucarne et le mur pignon. Or, jusqu'à il y a environ trente ans, le mélange des styles régionaux de construction n'était pas aussi hétéroclite qu'aujourd'hui. On ne peut pas clairement l'attribuer à une sorte de « Weißwurstäquator » alias ligne du Main ou à une ligne principale de déplacement linguistique, mais il y avait des régions dont la culture architecturale ne connaissait traditionnellement que le mur pignon ou que le mur bas. Par les mouvements migratoires des « peuples originels » entre les régions à mur pignon et à mur bas, les termes se sont alors imposés à tort comme synonymes, bien qu'ils soient en réalité des solutions opposées pour atteindre à peu près le même but. Les défenseurs de la régionalité des cultures du bâtiment parmi les élus qui établissent les plans d'urbanisme n'apprécient pas cette confusion et s'efforcent d'y remédier. En Franconie en particulier, on tient volontiers à limiter la hauteur du mur bas à environ un demi-mètre. D'autres communes - comme la tienne ici - laissent libre la hauteur du mur bas et régulent alors par le non-franchissement de la ligne d'égout que la construction du toit soit visiblement une surélévation (ou considèrent le non-franchissement de la ligne d'égout en soi comme un patrimoine culturel architectural à protéger). Le nombre ou la largeur totale des lucarnes (maximum la moitié de la largeur de la maison, souvent seulement un tiers) est aussi souvent limité. À cet égard, ton plan d'urbanisme est donc plutôt libéral ; de même concernant le mur bas. Ton problème naît ici en fait du fait que tu veux exploiter simultanément les deux libertés. Alors les souhaits se contredisent - au moins si le plan d'urbanisme autorise uniquement la lucarne, mais pas le pignon traversant. Tu devrais reculer la « lucarne » par rapport à la ligne d'égout, pour qu'il s'agisse d'une vraie lucarne sans guillemets. Mais alors, inévitablement, elle glisserait aussi vers le haut du toit avec son extrémité inférieure et donc (en gardant un mur bas à 150) dans une zone de hauteur de garde-corps inutile. En plus de ma proposition précédente, tu peux aussi procéder autrement : omettre ou abaisser le mur bas et travailler ensuite à l'intérieur avec un mur pignon sur lequel tu poses une vraie lucarne. Prenons par exemple un mur bas de 75 : avec une pente de toit de 35°, la hauteur prévue du garde-corps serait atteinte environ 65 cm vers l'intérieur ; avec cette hauteur comme hauteur de mur pignon, je me contenterais de cela à ta place. Réfléchis si ce serait un compromis possible.
 

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