Nouvelle réglementation de la taxe foncière à partir de 2020

Salut Elina, j’y ai passé onze ans. C’était super chouette, tu devrais juste être consciente d’une chose : tu ne pourras plus jamais travailler en DE ni n’en auras envie ensuite. a) Le salaire là-bas et b) les taux d’imposition là-bas. Ce sont vraiment des mondes différents...

Non, j’ai prévu autrement. En résumé, je veux à la fois profiter de la double résidence fiscale en Allemagne et de la retraite en Suisse. La raison est que mon droit à la retraite en Allemagne s’élève actuellement à 28 euros, car à cause de mon handicap, je n’ai trouvé un emploi qu’après 40 ans. Cela n’augmentera pas beaucoup, même si je travaille encore 25 ans. La taxation en Allemagne restera malheureusement, car nous ne voulons/pouvons pas encore vendre notre maison ici, et mon mari travaille toujours ici, bien qu’il postule en Suisse, rien n’est encore prévu pour l’instant.

Le plan est que je garde mon emploi en Allemagne (je ne démissionnerai sûrement pas de mon premier emploi, qui est maintenant à durée indéterminée, on ne sait pas si je retrouverai un jour un autre travail). Comme l’entreprise est à Constance, mais que je vis à Wiesbaden, je pourrais simplement louer un appartement côté suisse et déduire cela des impôts comme double résidence fiscale. Ainsi, nous ne paierions quasiment plus d’impôts, compte tenu des distances et des coûts du logement en Suisse. Je travaillerais alors 3 jours par semaine dans mon appartement en Suisse et deux jours je devrais me rendre à Constance, car sinon je n’aurais pas de « premier lieu de travail », qui est nécessaire pour justifier la double résidence fiscale.

Selon mes informations, je paierais alors toutes les cotisations sociales et l’assurance maladie en Suisse et je sortirais du système de sécurité sociale allemand, puisque je travaille principalement depuis mon logement privé, qui devient donc mon lieu de travail. Après seulement un an, j’aurais droit à la retraite minimale suisse, qui est actuellement d’environ 1200 euros, je crois. Cela, je ne peux que le rêver en Allemagne. L’assurance maladie suisse est certes privée et d’abord plus chère qu’en Allemagne, mais j’ai calculé que si je travaille à temps plein à partir de l’année prochaine, cela ne fera plus de différence. Et les coûts du second logement seraient largement compensés par les économies d’impôts grâce aux frais professionnels. J’attends donc que mon poste soit porté à 100 %. Actuellement, il est à 70 % (depuis janvier, auparavant 50 %). Pour l’instant, cela ne vaut donc pas encore la peine.

Cela n’est possible que parce que mon emploi est entièrement en télétravail et que l’employeur est situé au bord du lac de Constance. Donc, si je ne me suis pas trompée dans mes calculs, c’est une super opportunité pour économiser des impôts et améliorer considérablement la retraite. Plus tard, il se peut que nous vendions la maison ici et que mon mari nous rejoigne en Suisse. Il semble qu’il y ait des emplois dans la chimie, il faut juste avoir de la chance.