Zaba12
07.04.2021 14:08:50
- #1
C'est vrai. Mais la plupart du temps, ce n'est pas une question d'argent.
Cela sonne absurde dans cette simplification.
Commencer chaque jour satisfait dans son propre foyer, jouer avec reconnaissance dans le jardin avec ses enfants, évoluer dans un voisinage stable, bon et clair, avoir la bonne sensation d'avoir un espace personnel de retraite à disposition... Beaucoup de choses se passent pendant que l'on finance son bien immobilier. Le bon écrin pour sa propre vie peut beaucoup contribuer à la qualité de vie – quelle qu’elle soit précisément à ce moment-là.
Tu parles de souhaits à six chiffres. Pourquoi seulement six chiffres ? Pourquoi pas huit ? Pourquoi pas deux ? Tout cela, au-delà d’un certain niveau de base que beaucoup d’entre nous ont, est à peu près indifférent pour une vie plus heureuse. Si ça marche, ça marche, sinon ce n’est pas grave non plus. On peut toujours avoir des envies. C’est bien ainsi. Si j’achète un vignoble avec un oliveraie en Italie, j’en suis content. Si je n’en trouve pas, je ne suis pas un peu plus malheureux. Je ne rends pas mon bonheur de vie dépendant d’exigences luxueuses.
Et pour la retraite – comme si c’était le grand tournant fixé. À partir de ce moment, on reçoit de l’argent (quelle que soit la somme) sans devoir travailler en retour. Si le travail coûte déjà de la qualité de vie bien avant, la question d’un tournant se pose logiquement déjà avant. (Toujours sous l’angle : le manque d’argent au sens qu’il ne suffit plus pour manger et se loger est un tyran qui rend malheureux. Les reculs ressentis dans la gestion de la vie ne rendent malheureux que si on ne peut se détacher des standards. Beaucoup d’argent est agréable et le bienvenu, mais pas important pour une vie satisfaite.
Et ce sentiment de détente vaut déjà beaucoup, je dois dire. Nous n’avons pas tous les deux besoin de travailler à plein temps pour rembourser le crédit.
Et c’est précisément ce sentiment qui m’importe comme écrit , mais je le relie aussi à des désirs monétaires, car ce que tu écris, je l’ai en grande partie et pense en fait seulement à continuer.
Que l’on finance moins parce qu’on peut se le permettre et pour garder ce sentiment de détente, ou qu’on ait une maison remboursée à 50 ans, c’est à peu près identique en ressenti. Car la pression disparaît : rester en bonne santé, garder son emploi, travailler à plein temps, pouvoir payer la mensualité, etc.
Ce sentiment, le TE ne l’atteindra pas avec le montant et le salaire (actuellement sans enfants) dans les prochaines décennies.
tout à fait mon état d’esprit :)
Nous sommes actuellement au point où de bons salaires doivent financer des montants qui sont malsains et empêchent de dormir.