berny
28.04.2019 11:41:06
- #1
Je pense que certaines options spéciales ne conviennent pas à une maison standard type réalisée par un entrepreneur général (GU). L'effort ne correspond pas au cahier des charges standard.
Le maître d'ouvrage souhaite la sécurité solide de l'entrepreneur général, mais l'individualité moderne d'une maison d'architecte.
Bon, Yvonne, c’est peut-être toi qui vois ça comme ça. D’autres ne sont pas d’accord. Je joins quelques photos d’exemple ci-dessous. Je suis un type un peu spécial, hyper compliqué, très exigeant : je donne des billets de banque sans défaut ni fissure et j’aimerais en retour des murs sans défaut ni fissure. C’est tout. Je ne trouve pas que ce soit une exigence exagérée au sens d’une maison d’architecte haut de gamme ; j’estime que des plafonds et murs sans fissures devraient être la norme. Or, j’ai donc les murs/plafonds illustrés. Le GU dit : ce n’est pas mon problème, ce n’est pas moi qui t’ai posé tes murs/plafonds ? C’est toi, en tant que maître d’ouvrage, qui l’a fait sur ton chantier, non ? Il a raison : je lui avais demandé en tant que GU une offre pour l’enduit en « qualité lisse » et aussi pour la peinture blanche. Ainsi que tous les revêtements de sol en vinyle. Son « offre » : 30 000. Moi : oh ! Lui : mais demande donc directement à mon sous-traitant peinture, c’est lui qui te visse les plaques de plâtre au plafond sur mon ordre. Je le prendrais de toute façon en charge. Malheureusement, je devrai alors ajouter une majoration pour frais administratifs et compagnie. Lui le fait directement beaucoup moins cher. Moi (idiot !!!) je contacte donc directement le sous-traitant peintre : lui : pas de problème, on fait ça tout le temps, ça coûte 8 000. Moi : où est-ce que je signe ? Le résultat est montré sur les photos... Voilà donc où j’en suis. Le peintre dit : j’ai tout fait comme d’habitude, je ne suis pas responsable des fissures. Le GU dit : désolé, 1. les travaux de peinture étaient à la charge du maître d’ouvrage et 2. peut-être que le bois de construction du plancher à l’étage a rétréci ensuite à cause du séchage nocturne. C’est explicable, mais qu’est-ce que j’y comprends, moi, simple profane ? Le GU aurait aussi pu me dire lors de la signature du contrat qu’on peut faire pour 2 – 3 000 de plus un plafond béton là-haut qui ne rétrécit pas et ne cause pas de fissures. Ça n’aurait pas posé de problème pour moi, mais il ne dit rien. Nous faisons toujours comme ça. Maintenant je lui ai justement réduit la facture finale (ce n’est qu’un des petits points) et il attaque en justice. On verra bien.
Notre construction a d’autres défauts ennuyeux, heureusement pas trop graves. Je sais, il y a vraiment des cas bien pires parfois. Pourtant je me sens dans certains points complètement floué... et je ne l’accepterai pas. Je conseille à tout le monde de se défendre autant que possible. C’est parfois un sacré scandale ce que se permettent le GU et la majorité des sous-traitants. Les exceptions confirment malheureusement la règle. Je souhaite à tous que la conjoncture du bâtiment dégringole sérieusement un jour. Alors ils redescendront tous de leur grand cheval et se donneront peut-être plus de mal pour leurs clients. Je le souhaite vraiment à tous les futurs maîtres d’ouvrage. Mais ça prendra encore probablement quelques années.