11ant
05.11.2019 17:21:01
- #1
J'avais, dans l'ancien fil , en gros "terminé" tout ce qu'il y avait à dire selon moi sur ce projet, mais je le résume volontiers encore ici :
La "base" du projet est un paradigme mal choisi : le TE considère un côté droit du terrain comme la plus noble façade du jardin et s'efforce, pour en préserver la vue libre, de pousser la surface bâtie (exploité au maximum) avec le moins de "perte" possible dans le "coin arrondi" du terrain. Il suppose se faire plaisir s'il suit chaque centimètre carré de la surface constructible le long du bord du terrain, afin de gagner ainsi toute la surface résiduelle du terrain en jardin continu. En réalité, il remporte une victoire de Pyrrhus, c’est-à-dire qu’il s’introduit des surfaces résiduelles inutiles dans la maison et paye cela par une géométrie de plan difficile. C’est ici prendre au pied de la lettre l’expression de construire la première maison pour un ennemi.
Les trois premières hypothèses de base étaient déjà fausses, à savoir :
1. une exploitation maximale de la surface au sol rend heureux ;
2. il est préférable de laisser la géométrie la plus favorable à la surface de détente (Pastorenstück) et plutôt défier la surface de construction, ainsi que
3. seule une congruence entre le contour de la maison et celui du terrain laisserait une quantité résiduelle de surface de jardin au mieux préservée ;
à cela, le TE ajoute maintenant une quatrième erreur de raisonnement : à savoir que la troisième erreur serait "optimisée" si on concevait le quart de cercle strictement "arrondi" plutôt que comme un polygone approximatif.
Cette "amélioration" apporte cependant peu de chose, d’une part — même une balance de précision n’y verrait guère de différence — et d’autre part n’a d’avantage que si on place au centre de cet arc de cercle (c’est-à-dire à l’endroit où on plante le compas) aussi le foyer où se trouve le noyau du plan.
Comme seule "optimisation (de Pyrrhus)" sont désormais les points névralgiques où des surfaces résiduelles aigues produisent des détails de jonction complexes. Seuls les projets de Katja me semblent ici convenir — et cela seulement en termes de volume ; la question "que doit contenir ma maison, et pour qui" doit le TE résoudre en premier lieu. Cela serait la véritable première étape, pas "comment exploiter mon terrain coûteux selon la maxime plutôt se tordre l’estomac que de faire un cadeau à l’aubergiste" !
L’architecte a sans doute aussi trop suivi la fausse consigne donnée par le TE et a ainsi transformé une copie de note 6 (le thème manqué) en un 6 plus (toujours thème manqué mais on perçoit plus d’entraînement). Mon favori relatif est la forme en L dessinée par Katja (qui utilisait déjà qualitativement beaucoup mieux le terrain, donc ne serait pas seulement une amélioration de la maison) et mon favori absolu serait probablement de suivre la proposition d’Yvonne, c’est-à-dire construire un côté Est droit, avec des côtés Nord et Sud à angle droit, et aménager le côté Ouest suivant la largeur du terrain soit en L, soit en biais.
La "base" du projet est un paradigme mal choisi : le TE considère un côté droit du terrain comme la plus noble façade du jardin et s'efforce, pour en préserver la vue libre, de pousser la surface bâtie (exploité au maximum) avec le moins de "perte" possible dans le "coin arrondi" du terrain. Il suppose se faire plaisir s'il suit chaque centimètre carré de la surface constructible le long du bord du terrain, afin de gagner ainsi toute la surface résiduelle du terrain en jardin continu. En réalité, il remporte une victoire de Pyrrhus, c’est-à-dire qu’il s’introduit des surfaces résiduelles inutiles dans la maison et paye cela par une géométrie de plan difficile. C’est ici prendre au pied de la lettre l’expression de construire la première maison pour un ennemi.
Les trois premières hypothèses de base étaient déjà fausses, à savoir :
1. une exploitation maximale de la surface au sol rend heureux ;
2. il est préférable de laisser la géométrie la plus favorable à la surface de détente (Pastorenstück) et plutôt défier la surface de construction, ainsi que
3. seule une congruence entre le contour de la maison et celui du terrain laisserait une quantité résiduelle de surface de jardin au mieux préservée ;
à cela, le TE ajoute maintenant une quatrième erreur de raisonnement : à savoir que la troisième erreur serait "optimisée" si on concevait le quart de cercle strictement "arrondi" plutôt que comme un polygone approximatif.
Cette "amélioration" apporte cependant peu de chose, d’une part — même une balance de précision n’y verrait guère de différence — et d’autre part n’a d’avantage que si on place au centre de cet arc de cercle (c’est-à-dire à l’endroit où on plante le compas) aussi le foyer où se trouve le noyau du plan.
Comme seule "optimisation (de Pyrrhus)" sont désormais les points névralgiques où des surfaces résiduelles aigues produisent des détails de jonction complexes. Seuls les projets de Katja me semblent ici convenir — et cela seulement en termes de volume ; la question "que doit contenir ma maison, et pour qui" doit le TE résoudre en premier lieu. Cela serait la véritable première étape, pas "comment exploiter mon terrain coûteux selon la maxime plutôt se tordre l’estomac que de faire un cadeau à l’aubergiste" !
L’architecte a sans doute aussi trop suivi la fausse consigne donnée par le TE et a ainsi transformé une copie de note 6 (le thème manqué) en un 6 plus (toujours thème manqué mais on perçoit plus d’entraînement). Mon favori relatif est la forme en L dessinée par Katja (qui utilisait déjà qualitativement beaucoup mieux le terrain, donc ne serait pas seulement une amélioration de la maison) et mon favori absolu serait probablement de suivre la proposition d’Yvonne, c’est-à-dire construire un côté Est droit, avec des côtés Nord et Sud à angle droit, et aménager le côté Ouest suivant la largeur du terrain soit en L, soit en biais.