Snowy36
01.08.2024 10:20:40
- #1
Alors, je me suis maintenant plongé dans les textes de loi, j’ai lu des jugements, etc.
Avant tout, je voudrais clarifier la situation du terrain :
Au-dessus de nous se trouvent deux terrains non bâtis en pente, sur lesquels s’écoule également de l’eau provenant d’autres terrains non bâtis situés latéralement. Cette eau s’infiltre pas complètement dans les terrains latéraux à sol argileux, elle coule donc vers les terrains non bâtis, devient de plus en plus importante et se dirige ensuite vers notre voisin en amont, qui malheureusement a tout pavé à cet endroit (ce qu’il est autorisé à faire à condition que le coefficient d’occupation des sols soit respecté). À cet endroit, il a un puits d’infiltration qui est rapidement débordé et donc l’eau coule sur la pelouse derrière notre maison. Le voisin suivant (en aval) a maintenant construit un mur (environ 40 cm), contre lequel toute cette eau stagne désormais. En cas de fortes pluies, l’eau risquerait donc d’entrer dans notre cave. Contre cela, il souhaite maintenant remblayer de son côté, ce qui est déjà interdit par le plan local d’urbanisme. Ce plan interdit d’ailleurs aussi le raccordement des regards de cave au réseau d’égouts, mais tout le monde ne s’y est pas conformé. Par-dessus la construction, une haie doit encore être plantée (ce qui empêcherait encore une fois l’écoulement de l’eau lorsqu’elle sera mature).
Dans la loi sur la gestion de l’eau (WHG), l’eau qui s’écoule à l’état sauvage est définie comme suit :
Selon l’article 3, n° 1 WHG, l’eau de surface désigne l’eau qui s’écoule naturellement à l’état sauvage depuis des sources en suivant les conditions naturelles du terrain, c’est-à-dire qui n’a pas encore formé de lit d’eau. De plus, l’article 37, alinéa 4 WHG précise que les alinéas 1 à 3 s’appliquent également à l’eau qui s’écoule à l’état sauvage et qui ne provient pas de sources. En résumé, l’eau qui s’écoule à l’état sauvage se définit donc comme suit :
L’eau qui s’écoule à l’état sauvage désigne l’eau de surface en dehors d’un lit de cours d’eau, qui provient soit de sources, soit se rassemble sous forme d’eau de précipitations ou de fonte des neiges sur le sol et qui s’écoule suivant le niveau du terrain.
Je considérerais donc que c’est notre eau. : ce n’est pas non plus actuellement des eaux usées, je me suis aussi renseigné à ce sujet.
En résumé, l’article 37, alinéa 1 WHG contient alors les règles d’interdiction concernant l’écoulement de l’eau entre voisins en amont et en aval. Un propriétaire ne doit en principe pas modifier artificiellement le cours de l’eau qui s’écoule à l’état sauvage de manière à gêner le terrain situé en aval, et inversement.
Si mon voisin en aval retient l’eau avec une construction, ce n’est pas autorisé.
Je ne suis bien sûr pas avocat non plus, c’est incroyable comme il faut se démener pour comprendre tout ça.
Avant tout, je voudrais clarifier la situation du terrain :
Au-dessus de nous se trouvent deux terrains non bâtis en pente, sur lesquels s’écoule également de l’eau provenant d’autres terrains non bâtis situés latéralement. Cette eau s’infiltre pas complètement dans les terrains latéraux à sol argileux, elle coule donc vers les terrains non bâtis, devient de plus en plus importante et se dirige ensuite vers notre voisin en amont, qui malheureusement a tout pavé à cet endroit (ce qu’il est autorisé à faire à condition que le coefficient d’occupation des sols soit respecté). À cet endroit, il a un puits d’infiltration qui est rapidement débordé et donc l’eau coule sur la pelouse derrière notre maison. Le voisin suivant (en aval) a maintenant construit un mur (environ 40 cm), contre lequel toute cette eau stagne désormais. En cas de fortes pluies, l’eau risquerait donc d’entrer dans notre cave. Contre cela, il souhaite maintenant remblayer de son côté, ce qui est déjà interdit par le plan local d’urbanisme. Ce plan interdit d’ailleurs aussi le raccordement des regards de cave au réseau d’égouts, mais tout le monde ne s’y est pas conformé. Par-dessus la construction, une haie doit encore être plantée (ce qui empêcherait encore une fois l’écoulement de l’eau lorsqu’elle sera mature).
Dans la loi sur la gestion de l’eau (WHG), l’eau qui s’écoule à l’état sauvage est définie comme suit :
Selon l’article 3, n° 1 WHG, l’eau de surface désigne l’eau qui s’écoule naturellement à l’état sauvage depuis des sources en suivant les conditions naturelles du terrain, c’est-à-dire qui n’a pas encore formé de lit d’eau. De plus, l’article 37, alinéa 4 WHG précise que les alinéas 1 à 3 s’appliquent également à l’eau qui s’écoule à l’état sauvage et qui ne provient pas de sources. En résumé, l’eau qui s’écoule à l’état sauvage se définit donc comme suit :
L’eau qui s’écoule à l’état sauvage désigne l’eau de surface en dehors d’un lit de cours d’eau, qui provient soit de sources, soit se rassemble sous forme d’eau de précipitations ou de fonte des neiges sur le sol et qui s’écoule suivant le niveau du terrain.
Je considérerais donc que c’est notre eau. : ce n’est pas non plus actuellement des eaux usées, je me suis aussi renseigné à ce sujet.
En résumé, l’article 37, alinéa 1 WHG contient alors les règles d’interdiction concernant l’écoulement de l’eau entre voisins en amont et en aval. Un propriétaire ne doit en principe pas modifier artificiellement le cours de l’eau qui s’écoule à l’état sauvage de manière à gêner le terrain situé en aval, et inversement.
Si mon voisin en aval retient l’eau avec une construction, ce n’est pas autorisé.
Je ne suis bien sûr pas avocat non plus, c’est incroyable comme il faut se démener pour comprendre tout ça.